Constat frappant qui démontre que l'Afrique et en particulier celle du Nord est toujours colonisée. Notamment, on comprend mal pourquoi la dictature récuse à la neutre Union africaine (UA) un rôle afin de parvenir à une solution envers la décolonisation du Sahara Occidental?
Quant aux cas libyen et yéménite, il s'agit d'une autre paire de manches tant la problématique dépasse l'entendement.
- De plus en plus court-circuitée par l'influence des grandes puissances, la tâche de médiateur de l’ONU en zones de conflit est devenue presque « mission impossible ». Le Sahara occidental, la Libye ou encore le Yémen usent particulièrement vite les envoyés onusiens, dont plusieurs ont jeté l'éponge ou confié leur désarroi au cours des dernières semaines.
Ce 23 mai, Horst Köhler, envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, démissionne après avoir déploré les positions « fondamentalement divergentes » des parties prenantes du conflit.
Le jour même, son équivalent en Libye, l’émissaire Ghassan Salamé, déclare que ses compatriotes au Liban sont « assez stupides pour commettre un suicide avec l’argent des autres. Mais les Libyens sont encore pires. Ils se suicident avec leur propre argent. » Avant de publier sur son compte Twitter un poème sombre, puis plus rien.
Deux mois après le début de l’offensive du maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli, le représentant spécial d’António Guterres semble avoir examiné toutes les options possibles. En vain. Quelques jours plus tard, le diplomate libanais pointe à nouveau du doigt « l’ingérence des grandes puissances étrangères », qu’il accuse d’être « moralement lâches »-.
Jeune Afrique
Quant aux cas libyen et yéménite, il s'agit d'une autre paire de manches tant la problématique dépasse l'entendement.
- De plus en plus court-circuitée par l'influence des grandes puissances, la tâche de médiateur de l’ONU en zones de conflit est devenue presque « mission impossible ». Le Sahara occidental, la Libye ou encore le Yémen usent particulièrement vite les envoyés onusiens, dont plusieurs ont jeté l'éponge ou confié leur désarroi au cours des dernières semaines.
Ce 23 mai, Horst Köhler, envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, démissionne après avoir déploré les positions « fondamentalement divergentes » des parties prenantes du conflit.
Le jour même, son équivalent en Libye, l’émissaire Ghassan Salamé, déclare que ses compatriotes au Liban sont « assez stupides pour commettre un suicide avec l’argent des autres. Mais les Libyens sont encore pires. Ils se suicident avec leur propre argent. » Avant de publier sur son compte Twitter un poème sombre, puis plus rien.
Deux mois après le début de l’offensive du maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli, le représentant spécial d’António Guterres semble avoir examiné toutes les options possibles. En vain. Quelques jours plus tard, le diplomate libanais pointe à nouveau du doigt « l’ingérence des grandes puissances étrangères », qu’il accuse d’être « moralement lâches »-.
Jeune Afrique
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