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Afrique du Sud : près de 50 ans après la mort d’un militant anti-apartheid, un ancien policier sur le banc des accusés

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  • Afrique du Sud : près de 50 ans après la mort d’un militant anti-apartheid, un ancien policier sur le banc des accusés

    Il faut espérer que les assassins algériens (tant ceux FIS et ceux que la Sécurité militaire) connaissent le même sort malgré l'amnistie qu'ils avaient bénéficié lors du référendum de la Réconciliation nationale.

    - Afrique du Sud : près de 50 ans après la mort d’un militant anti-apartheid, un ancien policier sur le banc des accusés.

    Un ancien policier sous le régime de l’apartheid, accusé d’avoir tué un militant sud-africain il y a quarante-huit ans, n’a pu obtenir, lundi 3 juin, l’abandon des poursuites contre lui, ce qui ouvre la voie à son procès. Joao Rodrigues, 80 ans, qui faisait partie des tristement célèbres services de sécurité, est accusé d’avoir tué le militant anti-apartheid Ahmed Timol durant sa détention, en 1971.

    La Haute Cour de Johannesburg a estimé qu’il n’existait pas de circonstances exceptionnelles « justifiant de satisfaire [la demande] radicale et d’une portée considérable » faite par M. Rodrigues d’un abandon des poursuites.

    La campagne menée pour que les meurtriers présumés de M. Timol finissent sur le banc des accusés est considérée comme un test par les familles de victimes de l’apartheid dont les meurtriers n’ont pas été traduits en justice depuis l’accession du pays à la démocratie en 1994.

    « Nous savions depuis toujours que la vérité serait de notre côté », a déclaré Imtiaz Cajee, neveu du militant assassiné, à la télévision SABC.

    « Le jugement d’aujourd’hui n’est pas seulement une victoire pour Ahmed Timol mais pour tous les militants qui sont morts durant leur détention par la police, a-t-il ajouté. Les auteurs [de crimes] durant la période de l’apartheid ne peuvent plus utiliser l’excuse du temps passé ou, comme l’a fait Rodrigues, invoquer leur âge. »

    Tombé du dixième étage

    Ce jugement est intervenu près de cinq décennies après la mort de M. Timol, tombé du dixième étage du quartier général de la police à Johannesburg. Ahmed Timol, 29 ans, avait été arrêté à Johannesburg en octobre 1971 et était mort cinq jours plus tard. Les autorités avaient à l’époque affirmé qu’il s’était suicidé, une conclusion approuvée par une enquête en 1972 mais rejetée par un tribunal en 2018, après une campagne menée pendant des années par sa famille.

    Cette affaire a ravivé les souvenirs douloureux de la violence de la police sous l’apartheid et a entraîné de nouveaux appels à la justice pour des dizaines de militants morts durant leur détention par la police. Elle contraint l’Afrique du Sud à « revisiter [son] passé troublé, à examiner ce qui s’est passé [et] à reconnaître la nécessité d’une réconciliation », selon le jugement. M. Rodrigues a nié avoir été impliqué dans le meurtre mais a admis avoir participé à la dissimulation du crime. Aucune date du procès n’a été avancée pour l’instant-.


    Le Monde fr.

  • #2
    rago @
    Il faut espérer que les assassins algériens (tant ceux FIS et ceux que la Sécurité militaire) connaissent le même sort malgré l'amnistie qu'ils avaient bénéficié lors du référendum de la Réconciliation nationale.


    Rêves pas de trop rago. Je te croyais plus pragmatique que cela.
    Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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