SEPT SCENARIOS FACE A L’IMPASSE POLITIQUE : Urgence d’aller vers un dialogue productif pour éviter toute déstabilisation
Le temps ne se rattrape jamais en économie, conduira à la régression économique et sociale avec des réserves de change tendant vers zéro, environ 33 milliards de dollars en 2021 et 12/15 milliards de dollars en 2022 selon les institutions internationales, peut être avant si le blocage économique persiste du fait de la crise politique, et donc le retour au FMI dans deux ans.
Quel dirigeant algérien, pouvoir ou opposition, pourra alors parler d’indépendance économique, politique, voire sécuritaire, existant un lien dialectique entre sécurité et développement, conditionné par de profondes réformes.
La situation donc est complexe d’où l’importance d’un dialogue productif avec des concessions réciproques.
L’élection présidentielle doit se tenir dans les plus brefs délais, impérativement avant la fin de l’année 2019, afin d’éviter une crise économique et institutionnelle majeure qui isolerait encore plus le pays au niveau international et accroitrait les tensions internes.
Il est entendu que cette élection devra se faire dans la plus totale transparence impliquant la révision du fichier électoral et une commission de surveillance indépendante de l’exécutif.
1.-Les sept différents scénarios, l’ANP accompagnant le processus
-Nous avons trois scénarios dans le cadre du respect strict de la Constitution
Premier scénario
Maintien de l’actuel chef d’Etat et de l’ actuel gouvernement qui fixerait une nouvelle date des élections avant la fin de l’année 2019, après avoir mis à jour le fichier électoral et adopté une instance nouvelle de suivi des élections indépendant de l’exécutif, avec une date butoir pour l’élection présidentielle ne devant pas dépasser six à huit mois.
Ce scénario rejeté par la majorité d e l’opposition et d’Al Hirak nous conduirait au même scénario de l’échec de la date de l’élection du 04 juillet 2019 où aucun candidat sérieux ne se présenterait.
Deuxième scenario
Maintien de l’actuel chef d’Etat jusqu’aux prochaines élections présidentielles, avant la fin de l’année , démission de l’actuel gouvernement, où le chef de l’Etat nommerait un nouveau gouvernement « de compétences nationales « neutres » chargé de gérer les affaires courantes et le suivi des dossiers au niveau international ,la création d’une instance indépendante, la mise à jour du fichier électoral et adopté une instance nouvelle de suivi des élections indépendant de l’exécutif, avec une date butoir pour l’élection présidentielle ne devant pas dépasser six à huit mois.
En cas d’une mobilisation populaire et du rejet de l’opposition, nous conduirait au même scénario de l’échec de la date de l’élection du 04 juillet 2019 où aucun candidat sérieux ne se présenterait.
Troisième scénario
Le départ à la fois du chef de l’Etat à l’expiration de son mandat constitutionnel et l’actuel gouvernement. Entre temps, le chef de l’Etat a le pouvoir de nommer un nouveau président du conseil constitutionnel après la démission de l’actuel avant l’expiration de son mandat, l’actuel président du Sénat étant intérimaire, selon la constitution , serait ipso facto le nouveau chef de l’Etat qui dès lors nommerait un nouveau gouvernement « de compétences nationales « neutres » chargé de gérer les affaires courantes et le suivi des dossiers au niveau international ,la création d’une instance indépendante, la mise à jour du fichier électoral et adopté une instance nouvelle de suivi des élections indépendant de l’exécutif, avec une date butoir pour l’élection présidentielle ne devant pas dépasser six à huit mois.
-Nous avons trois scénarios combinant le respect de la constitution et la situation exceptionnelle politique impliquant une lecture plus large de la Constitution, l’ANP accompagnant le processus.
Quatrième scénario
Réactiver les prérogatives du Conseil de sécurité, nous ramenant en gros au même cadre du HCE par la nomination d’une direction collégiale , chiffre impair de trois à cinq , le président ayant deux voix lors d’un vote , qui serait chargé de la mise en place d’une instance indépendante, la mise à jour du fichier électoral et adopté une instance nouvelle de suivi des élections indépendant de l’exécutif et nommerait un nouveau gouvernement « de compétences nationales « neutres » chargé de gérer les affaires courantes et le suivi des dossiers au niveau international toujours avec une date butoir pour l’élection présidentielle ne devant pas dépasser six à huit mois.
Cinquième scénario
Certains proposent la tenue d’une conférence nationale avec des élections régionales pour désigner les représentants d’Al Hirak et certains segments de partis et de la société civile n’ayant pas été impliqués dans la corruption et la gestion antérieure, mais sans calendrier précis.
Cette conférence désignerait alors un collectif chargé de réviser le ficher électoral et la mise en place d’une commission de surveillance de sélections ainsi qu’un gouvernement de compétences nationales. Mais qui représente qui et sur quels cirières se fera la désignation, certains sur les plateaux de télévisions s’autoproclamant déjà représentent ?
Comment concilier les différents courants idéologiques qui traversent tant les partis, la société et el Hirak Doit-on s’en tenir à la période 2000/2019 alors que bon nombre de malversations ont été commises également durant les périodes antérieures notamment entre 1990/1999 et qui ont été gestionnaires et responsables de la cessation de paiement et au rééchelonnement du pays vers les années 1992/1995? Dans ce scénario, le FMI arrivera plus rapidement que prévu.
Le temps ne se rattrape jamais en économie, conduira à la régression économique et sociale avec des réserves de change tendant vers zéro, environ 33 milliards de dollars en 2021 et 12/15 milliards de dollars en 2022 selon les institutions internationales, peut être avant si le blocage économique persiste du fait de la crise politique, et donc le retour au FMI dans deux ans.
Quel dirigeant algérien, pouvoir ou opposition, pourra alors parler d’indépendance économique, politique, voire sécuritaire, existant un lien dialectique entre sécurité et développement, conditionné par de profondes réformes.
La situation donc est complexe d’où l’importance d’un dialogue productif avec des concessions réciproques.
L’élection présidentielle doit se tenir dans les plus brefs délais, impérativement avant la fin de l’année 2019, afin d’éviter une crise économique et institutionnelle majeure qui isolerait encore plus le pays au niveau international et accroitrait les tensions internes.
Il est entendu que cette élection devra se faire dans la plus totale transparence impliquant la révision du fichier électoral et une commission de surveillance indépendante de l’exécutif.
1.-Les sept différents scénarios, l’ANP accompagnant le processus
-Nous avons trois scénarios dans le cadre du respect strict de la Constitution
Premier scénario
Maintien de l’actuel chef d’Etat et de l’ actuel gouvernement qui fixerait une nouvelle date des élections avant la fin de l’année 2019, après avoir mis à jour le fichier électoral et adopté une instance nouvelle de suivi des élections indépendant de l’exécutif, avec une date butoir pour l’élection présidentielle ne devant pas dépasser six à huit mois.
Ce scénario rejeté par la majorité d e l’opposition et d’Al Hirak nous conduirait au même scénario de l’échec de la date de l’élection du 04 juillet 2019 où aucun candidat sérieux ne se présenterait.
Deuxième scenario
Maintien de l’actuel chef d’Etat jusqu’aux prochaines élections présidentielles, avant la fin de l’année , démission de l’actuel gouvernement, où le chef de l’Etat nommerait un nouveau gouvernement « de compétences nationales « neutres » chargé de gérer les affaires courantes et le suivi des dossiers au niveau international ,la création d’une instance indépendante, la mise à jour du fichier électoral et adopté une instance nouvelle de suivi des élections indépendant de l’exécutif, avec une date butoir pour l’élection présidentielle ne devant pas dépasser six à huit mois.
En cas d’une mobilisation populaire et du rejet de l’opposition, nous conduirait au même scénario de l’échec de la date de l’élection du 04 juillet 2019 où aucun candidat sérieux ne se présenterait.
Troisième scénario
Le départ à la fois du chef de l’Etat à l’expiration de son mandat constitutionnel et l’actuel gouvernement. Entre temps, le chef de l’Etat a le pouvoir de nommer un nouveau président du conseil constitutionnel après la démission de l’actuel avant l’expiration de son mandat, l’actuel président du Sénat étant intérimaire, selon la constitution , serait ipso facto le nouveau chef de l’Etat qui dès lors nommerait un nouveau gouvernement « de compétences nationales « neutres » chargé de gérer les affaires courantes et le suivi des dossiers au niveau international ,la création d’une instance indépendante, la mise à jour du fichier électoral et adopté une instance nouvelle de suivi des élections indépendant de l’exécutif, avec une date butoir pour l’élection présidentielle ne devant pas dépasser six à huit mois.
-Nous avons trois scénarios combinant le respect de la constitution et la situation exceptionnelle politique impliquant une lecture plus large de la Constitution, l’ANP accompagnant le processus.
Quatrième scénario
Réactiver les prérogatives du Conseil de sécurité, nous ramenant en gros au même cadre du HCE par la nomination d’une direction collégiale , chiffre impair de trois à cinq , le président ayant deux voix lors d’un vote , qui serait chargé de la mise en place d’une instance indépendante, la mise à jour du fichier électoral et adopté une instance nouvelle de suivi des élections indépendant de l’exécutif et nommerait un nouveau gouvernement « de compétences nationales « neutres » chargé de gérer les affaires courantes et le suivi des dossiers au niveau international toujours avec une date butoir pour l’élection présidentielle ne devant pas dépasser six à huit mois.
Cinquième scénario
Certains proposent la tenue d’une conférence nationale avec des élections régionales pour désigner les représentants d’Al Hirak et certains segments de partis et de la société civile n’ayant pas été impliqués dans la corruption et la gestion antérieure, mais sans calendrier précis.
Cette conférence désignerait alors un collectif chargé de réviser le ficher électoral et la mise en place d’une commission de surveillance de sélections ainsi qu’un gouvernement de compétences nationales. Mais qui représente qui et sur quels cirières se fera la désignation, certains sur les plateaux de télévisions s’autoproclamant déjà représentent ?
Comment concilier les différents courants idéologiques qui traversent tant les partis, la société et el Hirak Doit-on s’en tenir à la période 2000/2019 alors que bon nombre de malversations ont été commises également durant les périodes antérieures notamment entre 1990/1999 et qui ont été gestionnaires et responsables de la cessation de paiement et au rééchelonnement du pays vers les années 1992/1995? Dans ce scénario, le FMI arrivera plus rapidement que prévu.
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