Les pays du Golfe pourraient faire pression pour faire avorter le mouvement dissidence populaire en Algérie?.
Pendant que des millions d’Algériennes et d’Algériens manifestent pacifiquement depuis des mois pour l’avènement d’une Algérie démocratique et sociale, le système politique, bâti sur la force, la ruse et la prédation des richesses du pays, tergiverse afin de détourner cette véritable révolution démocratique et se donner une nouvelle jeunesse pour gouverner encore… 50 ans !
Cette ‘’guerre de positions’’ entre une peuple uni, décidé à en finir avec ce système et les stratèges de la manipulation qui nous sortent chaque jour une nouvelle tentative en triturant à leur guise la constitution, pourrait se situer dans le cours normal des choses de deux intérêts opposés dans un débat national algéro-algérien.
Cependant, il y a une inquiétude réelle, exprimée diversement par beaucoup de nos concitoyens : «le système politique ne se limitera aux ruses classiques, mais irait jusqu’à faire appel à l’ingérence étrangère ou à inciter des conflits aux frontières afin de casser ce mouvement démocratique pour une prétendue ‘’mobilisation pour la défense de la nation en danger’’.
La recette est bien connue et l’Algérie a connu cette ruse en octobre 1963 avec la guerre algéro-marocaine, appelée ‘’guerre des sables’’) (1), déclenchée alors par Ahmed Ben Bella pour diviser l’opposition.
En 2019, il ne s’agirait plus, malheureusement, d’escarmouches aux frontières désertiques avec le Maroc, et les capacités de destruction des différentes armées ne sont plus celles de 1963.
Si l’instrumentalisation d’un éventuel conflit avec le Maroc est peu probable, malgré l’entretien volontaire du différend concernant le Sahara Occidental, l’ingérence redoutée provient du Moyen-Orient.
Des informations concernant les ingérences des monarchies du Golfe (Qatar, Koweït, Arabie Saoudite, …) pour casser le mouvement populaire du 22 Février sont diffusées par plusieurs sources d’informations, insistant sur l’existence de complicités dans les structures de l’État algérien, ainsi que leur capacité de mobiliser les groupes terroristes (EI, AQMI de Mokhtar Belmokhtar, Ag Ghaly, ...).
Alors, réalité ou intox ?
Malheureusement, les ingérences actuelles de ces monarchies dans les pays voisins (Tunisie, Libye), au Yémen et au Soudan, confirment l’existence de ces menaces de déstabilisation de l’Algérie.
Ces monarchies archaïques redoutent plus que tout la contagion de la démocratisation de pays qu’elles considèrent comme faisant partie de leur zone d’influence : le problématique ‘’monde arabe’’.
A la mise à disposition actuelle de moyens financiers importants pour la propagande dans les médias et les réseaux sociaux pour décrédibiliser et affaiblir le Hirak/Tanekra, ces pays passeraient rapidement, par leurs relais, à la fourniture de moyens militaires dès que la phase de déstabilisation serait atteinte.
Le sang des Algériens pourrait alors couler pour le bénéfice des cheikhs esclavagistes.
En 1962, l’Égypte de Nasser, qui revendiquait le leadership du ‘’monde arabe’’, avait fortement influencé la prise du pouvoir en Algérie par l’armée de l’extérieur (stationnée alors au Maroc et en Tunisie, pendant que les maquisards de l’intérieur faisaient la guerre à la France coloniale), sous la direction de Boumediène, en fournissant finances et armement lourd bien après le 19 mars 1962 (2).
En 2019, les Algériens vont-ils accepter de subir les ingérences des monarchies qui œuvrent pour enterrer la révolution démocratique et pacifique ?
https://www.lematin d'ALGERIE
Pendant que des millions d’Algériennes et d’Algériens manifestent pacifiquement depuis des mois pour l’avènement d’une Algérie démocratique et sociale, le système politique, bâti sur la force, la ruse et la prédation des richesses du pays, tergiverse afin de détourner cette véritable révolution démocratique et se donner une nouvelle jeunesse pour gouverner encore… 50 ans !
Cette ‘’guerre de positions’’ entre une peuple uni, décidé à en finir avec ce système et les stratèges de la manipulation qui nous sortent chaque jour une nouvelle tentative en triturant à leur guise la constitution, pourrait se situer dans le cours normal des choses de deux intérêts opposés dans un débat national algéro-algérien.
Cependant, il y a une inquiétude réelle, exprimée diversement par beaucoup de nos concitoyens : «le système politique ne se limitera aux ruses classiques, mais irait jusqu’à faire appel à l’ingérence étrangère ou à inciter des conflits aux frontières afin de casser ce mouvement démocratique pour une prétendue ‘’mobilisation pour la défense de la nation en danger’’.
La recette est bien connue et l’Algérie a connu cette ruse en octobre 1963 avec la guerre algéro-marocaine, appelée ‘’guerre des sables’’) (1), déclenchée alors par Ahmed Ben Bella pour diviser l’opposition.
En 2019, il ne s’agirait plus, malheureusement, d’escarmouches aux frontières désertiques avec le Maroc, et les capacités de destruction des différentes armées ne sont plus celles de 1963.
Si l’instrumentalisation d’un éventuel conflit avec le Maroc est peu probable, malgré l’entretien volontaire du différend concernant le Sahara Occidental, l’ingérence redoutée provient du Moyen-Orient.
Des informations concernant les ingérences des monarchies du Golfe (Qatar, Koweït, Arabie Saoudite, …) pour casser le mouvement populaire du 22 Février sont diffusées par plusieurs sources d’informations, insistant sur l’existence de complicités dans les structures de l’État algérien, ainsi que leur capacité de mobiliser les groupes terroristes (EI, AQMI de Mokhtar Belmokhtar, Ag Ghaly, ...).
Alors, réalité ou intox ?
Malheureusement, les ingérences actuelles de ces monarchies dans les pays voisins (Tunisie, Libye), au Yémen et au Soudan, confirment l’existence de ces menaces de déstabilisation de l’Algérie.
Ces monarchies archaïques redoutent plus que tout la contagion de la démocratisation de pays qu’elles considèrent comme faisant partie de leur zone d’influence : le problématique ‘’monde arabe’’.
A la mise à disposition actuelle de moyens financiers importants pour la propagande dans les médias et les réseaux sociaux pour décrédibiliser et affaiblir le Hirak/Tanekra, ces pays passeraient rapidement, par leurs relais, à la fourniture de moyens militaires dès que la phase de déstabilisation serait atteinte.
Le sang des Algériens pourrait alors couler pour le bénéfice des cheikhs esclavagistes.
En 1962, l’Égypte de Nasser, qui revendiquait le leadership du ‘’monde arabe’’, avait fortement influencé la prise du pouvoir en Algérie par l’armée de l’extérieur (stationnée alors au Maroc et en Tunisie, pendant que les maquisards de l’intérieur faisaient la guerre à la France coloniale), sous la direction de Boumediène, en fournissant finances et armement lourd bien après le 19 mars 1962 (2).
En 2019, les Algériens vont-ils accepter de subir les ingérences des monarchies qui œuvrent pour enterrer la révolution démocratique et pacifique ?
https://www.lematin d'ALGERIE
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