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La société civile se concerte : deux feuilles de route sur la table

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  • La société civile se concerte : deux feuilles de route sur la table

    des syndicats et des associations ont pris part, ce samedi 8 juin, à la 4e réunion de consultation des trois dynamiques de la société civile.

    Cette réunion est une rencontre préparatoire de la Conférence nationale de règlement de la crise politique, prévue le 15 juin prochain. Objectif : sortir avec une seule proposition de sortie de crise commune à toutes les parties prenantes.

    Nous sommes trois dynamiques qui regroupent aujourd’hui l’essentiel des sensibilités de la société civile. En tant que tels nous avons pris notre responsabilité comme espace de médiation et de proposition afin de participer à trouver une résolution à la crise », explique à TSA, Saïd Salhi vice-président de la LAADH.

    Pour autant, ces dynamiques n’entendent pas se substituer au Hirak. « Le but de la rencontre c’est de se concerter avec le maximum de syndicats et d’associations. Je précise juste une chose : nous ne sommes pas les représentants du Hirak, comme certains pourraient le faire croire, recadre Abdelmadjid Azzi, coordinateur du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) membre de la CSA. Nous sommes partie prenante du mouvement populaire certes, mais nous ne sommes pas là ni pour négocier du Hirak ni quoi que ce soit ».

    « Nous sommes en train de discuter des différentes propositions techniques (de sortie de crise). Personnellement je pense que le problème n’est pas technique. Il y a des revendications populaires et il y a des gens qui sont aux commandes du pays, c’est à eux de répondre aux revendications populaires, ni plus ni moins », affirme le coordinateur du CNES.

    « En étant des organisations structurées et organisées, on essaie de contribuer et faire entendre notre voix et joindre celle-ci à celle du peuple », poursuit M. Azzi. « Nous souhaitons aller vers une plateforme consensuelle. Nous n’y sommes pas encore mais il y a une ébauche », estime pour sa part Boualem Amoura président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef).

    Deux tendances ou feuilles de route sont enregistrées au sein des trois collectifs de la société civile. « Il y a ceux qui proposent une constituante laquelle va donner naissance à une Constitution avant les élections présidentielles, et ceux qui réclament d’aller vers les présidentielles et que c’est au président qui sera élu de convoquer le corps électoral pour une constituante laquelle se chargera d’élaborer le texte fondamental », détaille Meziane Meriane de la Confédération des syndicats algériens (CSA).

    « Nous tentons de nous entendre malgré quelques désaccords. Il y a plus de 70 organisations mais toutes sont convaincues de la nécessité de dépasser la feuille de route vide du pouvoir », souligne Hakim Addad ancien président du RAJ, et animateur du CSVM-22 février (Collectif Soutien Vigilance mouvement 22 février).

    Revenant sur la conférence nationale à venir, M. Addad précise que l’objectif est de définir la feuille de route de la société civile et politique « pour un processus de transition avec une direction ou présidence collégiale (hommes et femmes), un gouvernement de compétences nationales et un processus constituant ou une conférence pour travailler sur une nouvelle constitution ».

    Selon lui, la société civile et la conférence nationale « se doivent d’être en phase et fidèles aux revendications populaires ».

    Hakim Addad met en exergue les préalables à tout dialogue à savoir la libération des prisonniers d’opinion, l’arrêt immédiat de la répression, l’ouverture du champ politique et le respect de toutes les libertés individuelles et collectives. Enfin, M. Addad se prononce contre toute élection tant que le processus de transition n’a pas eu lieu. « Les élections sont une finalité pas une fin en soi. Elles arriveront à la fin du processus », soutient-il.

    Les trois dynamiques de la société civile sont composées du Collectif des dynamiques de la société civile pour une transition démocratique créée le 27 février avec la Confédération des syndicats algériens (CSA) et le Forum civil pour le changement.

    TSA
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

  • #2
    « Il y a ceux qui proposent une constituante laquelle va donner naissance à une Constitution avant les élections présidentielles, et ceux qui réclament d’aller vers les présidentielles et que c’est au président qui sera élu de convoquer le corps électoral pour une constituante laquelle se chargera d’élaborer le texte fondamental »
    Je suis du côté de la 2eme option.

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    • #3
      ... et ceux qui réclament d’aller vers les présidentielles et que c’est au président qui sera élu de convoquer le corps électoral...
      Pour ne pas perdre de temps, mieux passer par cette option, si le president est élu démocratiquement, et qui n'a pas été dans le système.
      F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

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      • #4
        Combien on parie que les différentes conférences pourront sortir autant de feuilles de routes par semaines ,le régime répondra toujours par le mépris et une sortie de gaid salah appellant a la moderation et au dialogue ,un dialogue de sourds.

        le peuple ne fait pas confiance au régime ,a la matrice même de celui ci,et le régime,notamment l'EM et l'etat profond ne font pas confiance dans le peuple et ses elites,c'est tous les fondamentaux de l'etat algérien depuis 62 qui risquent d'être totalement bouleversés si une vraie démocratie s'installe,en somme ,la matrice generatrice de ce système sera remise en question.

        Que cherche l'armée ? Que le peuple accepte la solution fifty fifty, le pantin bosseur et consensuel ,un président qui s'effacerait devant ses prérogatives régaliennes et garantirait le maintien du fond génétique du système et notamment la position centrale de l'armée, en même temps qu'il serait un très bon chef de gouvernement qui s'attelerait a remettre sur les rails l'economie et tous les secteurs intéressants le quotidien du peuple.
        Une solution a la marocaine ou a l'iranienne , ou l'armée et son etat profond gardent la main et le dernier mot sur les grands dossiers et ou le président élu fait office de grand visir siégeant a el mouradia et gererait la vie economico sociale du pays .
        Dernière modification par xenon, 08 juin 2019, 21h05.
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          . Une solution a la marocaine ou a l'iranienne , ou l'armée et son etat profond gardent la main et le dernier mot sur les grands dossiers et ou le président élu fait office de grand visir siégeant a el mouradia et gererait la vie economico sociale du pays .
          Sauf que nos militaires n'ont jamais pu s'empêcher de se servir dans la marmite , pour chaque haut gradé tu as une smala de profiteurs, prête-noms , obligés , un clan quoi , impossible de bâtir quoi que ce soit avec un système pareil .
          La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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          • #6
            Effectivement option 2 assortie du soutien du hirak au candidat qui s’engagera à respecter la plateforme et que ce candidat soit approuvé par le référendum de vendredi pour l’investir candidat du hirak.

            Je n’ai pas dit à tout candidat qui s’engagerait à respecter la plateforme... ça serait la porte ouverte au hypocrites. La clé, l’équivalent d’une primaire c’est le référendum de vendredi et candidat unique du hirak.
            Dernière modification par OKHAYYAM, 08 juin 2019, 21h31.
            Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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            • #7
              Sauf que nos militaires n'ont jamais pu s'empêcher de se servir dans la marmite , pour chaque haut gradé tu as une smala de profiteurs, prête-noms , obligés , un clan quoi , impossible de bâtir quoi que ce soit avec un système pareil .
              c'est aussi et tu as raison un des points de blocage avec les generaux biznessmans.
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                Warning

                Si jamais le pouvoir arrive a faire chanter le nouveau president avec les moyens juridique qu'il aurait on sera dans de beau drap pour enterrer la nouvelle republique d'ou l'importance de la constitution avant les elections pour sabrer ses prerogatives qui sont ceux d'un roi , a vous de juger

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                • #9
                  Danube

                  La mise à jour de la constitution doit faire partie du programme du futur candidat du hirak
                  Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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