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Préparation des Verts à Doha La canicule fait peur aux Verts !

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  • Préparation des Verts à Doha La canicule fait peur aux Verts !

    Belmadi s’était bien renseigné sur les conditions climatiques en Egypte en cette période. En choisissant le Qatar, comme lieu de préparation et d’acclimatation de ses joueurs, il pensait mettre son groupe dans le bain aussitôt la CAN-2019 lancée.
    A 40 degrés à l’ombre, Doha est un avant-goût de l’enfer du désert du golfe Persique. Belmadi qui en connaît un bout, lui qui a exercé en tant que joueur (Al-Gharafa et Al-Kharitiyat) puis entraîneur (Lekhwiya, EN Qatar B et Al-Duhaïl) dans l’Emirat des princes de la famille royale d’Al-Thani, ne pensait pas bien faire en emmenant ses troupes se préparer à un rendez-vous continental où l’effet chaleur n’est pas des moindres. Pour autant, et contrairement à d’autres sélections qui ont opté pour des stages dans des régions où les conditions climatiques sont plus douces (Maroc a choisi le Centre national de football d’Al-Maâmoura à Salé, la Tunisie est en Croatie et le Cameroun est à Madrid). Lors de la première séance tenue dimanche soir sur le terrain du complexe sportif de l’Université de Doha, les camarades de Belaïli ont eu un petit aperçu de l’ambiance caniculaire où ils doivent s’entraîner. Eux qui n’avaient quitté leurs chambres de l’hôtel Kempinski qu’en fin d’après-midi pour se préparer à aller à l’entraînement. Et ce «décor» torride qui devra prévaloir lors des journées du regroupement des Algériens au Qatar.
    Belmadi prend-il un risque de préparer ses joueurs, surtout ceux évoluant en Europe, dans des conditions climatiques extrêmes ?
    Peut-être bien. Le phénomène d’acclimatation et d’adaptation a souvent constitué un terrain privilégié pour les débats les plus controversés. Que ce soit pour le froid polaire, la chaleur caniculaire, l’humidité ou l’altitude, les techniciens sont divisés. Certains préférant emmener leurs athlètes directement sur le site de la compétition, à la veille du rendez-vous sportif, d’autres mettent en œuvre des programmes de mise en route plus ou moins longs pour offrir à leurs sportifs plus d’opportunités de s’habituer au climat et aux autres effets contrariants de la nature. Dans le cas présent, difficile de mesurer l’ampleur des dégâts, ou bien les avantages, que pourraient causer le choix d’opter pour une préparation dans un pays (Qatar) encore plus chaud que celui qui accueillera le tournoi final de la CAN-2019. Juste des spéculations et des renvois sur des expériences antérieures qui avaient donné leurs fruits, pour certaines, alors que d’autres avaient échoué. Rappelons-nous, juste en ce qui concerne l’Algérie, les exemples de stages préparatoires de l’EN d’abord, en décembre 1991, soit quelques semaines avant la CAN-92 disputée au Sénégal, quand feu Kermali a déplacé ses joueurs au Maroc avec deux matchs à la clé (défaite face au Sénégal 1-3 puis nul 1-1 contre le Maroc) sinon en juin 2009 quand Saâdane a emmené ses joueurs en Afrique du Sud pour préparer le match contre la Zambie, comptant pour les qualifications de la Coupe du Monde-2010. Le premier qui a duré plus d’une dizaine de jours n’avait pas eu l’effet escompté, l’Algérie, champion en titre, fut éliminée dès le premier tour de la CAN-1992 (défaite contre la Côte d’Ivoire 3-0 et nul 1-1 face au Congo à Ziguinchor) alors que le second a permis aux camarades de Bougherra de ramener une précieuse victoire de Chililabombwe face aux Chipolopolos de…Hervé Renard (0-2). S’il est vrai que la préparation d’un tournoi est autrement plus longue et plus contraignante qu’un simple match, les conditions de séjour peuvent constituer une arme à double tranchant.
    Belmadi dit que la délégation ne manquera de rien sur tous les plans en allant se préparer au Qatar. Installations sportives, hébergement, transport et moyens de détente sont réunis pour effectuer le meilleur stage possible. La présence des sparrings partners dans le pays où se tient le regroupement est également un sérieux gage de réussite. Ceci sans oublier que pour rallier l’Egypte, la proximité avec le Qatar permet d’économiser du temps (le vol Doha-Le Caire dure 4h30 alors que celui entre Alger et la capitale qatarie peut atteindre les 6 heures, ceci sans compter qu’il s’agit d’un aller-retour contrairement au premier circuit (Doha-Le Caire direct). Il faut espérer, toutefois, que les joueurs retenus pour cette expédition fassent preuve de sacrifices. C’est la principale vertu des compétiteurs. Ceux qui ambitionnent de gagner la CAN. C’est pourquoi Belmadi a averti tout le monde que le climat au Qatar, mais aussi dans les pays d’Afrique comme l’Egypte, peut «causer un choc» qu’il faudrait juste surpasser. Pas évident si l’on se réfère aux expériences passées même si l’espoir fait vivre…

    Comme première mesure
    Les joueurs privés d’internet de nuit
    Ce n’est pas la première fois que de telles mesures sont prévues et les joueurs doivent être au courant de la «réglementation». Dès l’arrivée de la délégation à Doha, les accrocs d’internet parmi les joueurs ont immédiatement pris leurs portables et micro-portables pour avoir des nouvelles des proches et amis. Sur le coup, Belmadi n’a pas réagi. Ce n’est que le lendemain, dimanche, qu’il a fait «réactiver» le règlement intérieur en instaurant un black-out nocturne pour les footballeurs-internautes. Ceci sans oublier d’interdire les longues veillées et la visite d’amis à l’hôtel Kempinski, de nuit comme de jour. Pour dire que la CAN approche à grands pas et que la concentration sur l’objectif et surtout la préparation doivent être maximales.
    M. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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