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Signature d’une convention-cadre entre le CPA et le Groupe Mehri-Accor (Sieha)
22 milliards de DA pour la réalisation de 24 hôtels
[IMG]http://www.liberte-***********//apps/edition/images_editions/4413/7949.jpg[/IMG]
La contribution du CPA à hauteur de 20 milliards de DA se fera en 3 tranches pour des hôtels Ibis et Novotel (3 600 chambres).
Un signe fort a émané hier de la part des pouvoirs publics algériens plus que jamais décidés à booster le secteur du tourisme à travers l’encouragement de l’investissement privé national ou étranger. C’est du moins ce qui ressort de la signature de la convention-cadre entre la Société immobilière et d’exploitation hôtelière algérienne (Sieha) et le Crédit populaire algérien (CPA) conclue hier à l’hôtel El-Aurassi en présence de M. Noureddine Moussa, ministre du Tourisme.
La contribution du CPA est de l’ordre de 20 milliards de DA pour un programme qui s’étalera sur neuf années pour la réalisation de 24 établissements hôteliers, pour un coût global prévisionnel de 22 milliards de DA. Réparti sur trois tranches, ce programme prévoit des hôtels de type Ibis et Novotel d’une capacité de 3 600 chambres qui couvriront le territoire national et permettront la création de plus de 5 000 emplois directs et 10 000 autres indirects.
“Au terme de cette convention, le CPA mettra à la disposition de Sieha un concours bancaire qui couvrira une partie du coût de l’investissement de chaque projet d’hôtel à des conditions de coûts et de délais adaptés”, ont souligné les responsables de cet établissement financier connu et reconnu pour son soutien indéfectible à la mise à niveau des établissements hôteliers ou carrément à leur réalisation.
Un soutien financier qui vaut son pesant d’or pour ce type de projets qui nécessitent de lourds investissements à longue et lente rentabilité. D’où d’ailleurs la pertinence de l’intervention de l’État comme reconnue par Djilali Mehri qui n’a pas manqué à l’occasion de saluer l’initiative des pouvoirs publics d’apporter ainsi de l’aide et des facilités aux professionnels du domaine et autres investisseurs à même de contribuer dans l’essor de l’économie algérienne.
Une volonté confirmée par Noureddine Moussa en sa qualité de membre du gouvernement qui a rappelé à l’occasion la date de mars 2006 à marquer d’une pierre blanche pour avoir signé l’adoption de la nouvelle politique de son secteur.
“Le tourisme est sans nul doute le secteur pourvoyeur d’emplois par excellence. C’est l’industrie qui fait travailler 220 millions de personnes dans le monde, soit 8% de l’emploi mondial”, dira M. Noureddine Moussa pour appuyer cette donne qui confère à l’industrie touristique cette capacité d’enrichir inexorablement, le pays tant au plan économique que culturel pour être aussi un vecteur de rapprochement et de tolérance entre les peuples.
Gérard Pellisson, coprésident fondateur du groupe Accor, présent à la cérémonie, a exprimé, pour sa part, l’ambition que porte ce groupe français pour l’Algérie avec la volonté d’élargir l’investissement et réaliser pas moins d’une cinquantaine d’hôtels en Algérie. “J’ai la ferme conviction que d’ici quelques années, l’Algérie aura une place de choix en guise de destination touristique dans le monde arabe et dans le bassin méditerranéen”, dira-t-il en professionnel aguerri spécialiste des pays arabes et africains reconnaissant ainsi à l’Algérie un potentiel très prometteur. Il n’exclura pas, à l’occasion, la possibilité de réaliser encore d’autres hôtels de luxe à Alger et dans les plus grandes wilayas telles que Oran, Constantine ou encore Annaba même si l’option penche beaucoup plus pour des établissements de type Ibis et Novotel. “Il ne suffit pas de construire de grands hôtels.”
22 milliards de DA pour la réalisation de 24 hôtels
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La contribution du CPA à hauteur de 20 milliards de DA se fera en 3 tranches pour des hôtels Ibis et Novotel (3 600 chambres).
Un signe fort a émané hier de la part des pouvoirs publics algériens plus que jamais décidés à booster le secteur du tourisme à travers l’encouragement de l’investissement privé national ou étranger. C’est du moins ce qui ressort de la signature de la convention-cadre entre la Société immobilière et d’exploitation hôtelière algérienne (Sieha) et le Crédit populaire algérien (CPA) conclue hier à l’hôtel El-Aurassi en présence de M. Noureddine Moussa, ministre du Tourisme.
La contribution du CPA est de l’ordre de 20 milliards de DA pour un programme qui s’étalera sur neuf années pour la réalisation de 24 établissements hôteliers, pour un coût global prévisionnel de 22 milliards de DA. Réparti sur trois tranches, ce programme prévoit des hôtels de type Ibis et Novotel d’une capacité de 3 600 chambres qui couvriront le territoire national et permettront la création de plus de 5 000 emplois directs et 10 000 autres indirects.
“Au terme de cette convention, le CPA mettra à la disposition de Sieha un concours bancaire qui couvrira une partie du coût de l’investissement de chaque projet d’hôtel à des conditions de coûts et de délais adaptés”, ont souligné les responsables de cet établissement financier connu et reconnu pour son soutien indéfectible à la mise à niveau des établissements hôteliers ou carrément à leur réalisation.
Un soutien financier qui vaut son pesant d’or pour ce type de projets qui nécessitent de lourds investissements à longue et lente rentabilité. D’où d’ailleurs la pertinence de l’intervention de l’État comme reconnue par Djilali Mehri qui n’a pas manqué à l’occasion de saluer l’initiative des pouvoirs publics d’apporter ainsi de l’aide et des facilités aux professionnels du domaine et autres investisseurs à même de contribuer dans l’essor de l’économie algérienne.
Une volonté confirmée par Noureddine Moussa en sa qualité de membre du gouvernement qui a rappelé à l’occasion la date de mars 2006 à marquer d’une pierre blanche pour avoir signé l’adoption de la nouvelle politique de son secteur.
“Le tourisme est sans nul doute le secteur pourvoyeur d’emplois par excellence. C’est l’industrie qui fait travailler 220 millions de personnes dans le monde, soit 8% de l’emploi mondial”, dira M. Noureddine Moussa pour appuyer cette donne qui confère à l’industrie touristique cette capacité d’enrichir inexorablement, le pays tant au plan économique que culturel pour être aussi un vecteur de rapprochement et de tolérance entre les peuples.
Gérard Pellisson, coprésident fondateur du groupe Accor, présent à la cérémonie, a exprimé, pour sa part, l’ambition que porte ce groupe français pour l’Algérie avec la volonté d’élargir l’investissement et réaliser pas moins d’une cinquantaine d’hôtels en Algérie. “J’ai la ferme conviction que d’ici quelques années, l’Algérie aura une place de choix en guise de destination touristique dans le monde arabe et dans le bassin méditerranéen”, dira-t-il en professionnel aguerri spécialiste des pays arabes et africains reconnaissant ainsi à l’Algérie un potentiel très prometteur. Il n’exclura pas, à l’occasion, la possibilité de réaliser encore d’autres hôtels de luxe à Alger et dans les plus grandes wilayas telles que Oran, Constantine ou encore Annaba même si l’option penche beaucoup plus pour des établissements de type Ibis et Novotel. “Il ne suffit pas de construire de grands hôtels.”