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Pétrole : les craintes d’un retour du pétrole à 40 dollars refont surface

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  • Pétrole : les craintes d’un retour du pétrole à 40 dollars refont surface

    Les perspectives du pétrole seraient-elles en train de s’assombrir ? C’est ce que semble penser l’Arabie saoudite, qui nourrirait la crainte que les cours du pétrole tombent sous la barre des 40 dollars, rapporte le site spécialisé TradingSat.
    Des responsables saoudiens auraient rencontré ce lundi des responsables russes lors d’une discussion durant laquelle ils auraient évoqué la possibilité d’un scénario dans lequel le baril de brut chuterait sous les 40 dollars. L’Arabie saoudite considère que cette éventualité n’est pas à exclure dans le cas de l’absence d’une prolongation de l’accord de réduction de la production signé par l’Opep et des pays pétroliers tels que la Russie.


    « Il existe, aujourd’hui, de grands risques d’offre excédentaire », a indiqué ce lundi à Moscou le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, à l’issue de sa rencontre avec son homologue saoudien, Khaled al-Faleh. « Nous nous sommes mis d’accord sur le fait que nous devons mener à bien des analyses plus poussées tout en suivant le déroulement des événements sur le marché en juin », a-t-il ajouté.


    « Avec la Russie, mais également au niveau de l’Opep+, nous travaillons avec l’objectif de prendre des mesures préventives pour empêcher que ce scénario ne se produise pas », a pour sa part affirmé le ministre saoudien Khaled al-Faleh. Le président russe a pour sa part laissé flotter le doute quant à l’éventualité de voir la Russie prolonger l’accord de réduction. « Évidemment que l’Arabie Saoudite veut que les cours de l’or noir restent à un niveau élevé (…) mais, grâce à la nature de l’économie russe, plus diversifiée, nous n’en avons pas besoin », a fait savoir Vladimir Poutine.
    Le pessimisme de l’Arabie saoudite trouve racine dans son constat que les perspectives sur le marché du pétrole se sont très rapidement assombries. Le mois dernier à peine l’Agence internationale de l’énergie (AIE) anticipait un déficit assez important de l’offre au deuxième trimestre 2019, même si l’AIE constatait également quelques craquelures au niveau de la demande. Depuis, la situation s’est pourtant largement détériorée, le pétrole brut ayant connu au mois de mai son pire mois depuis la crise financière mondiale de 2008, avec une chute 11,4% pour le Brent.


    Pour ne rien arranger, l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a réduit ce jeudi sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année et la prochaine, rapportent les Echos. L’EIA anticipe en effet une hausse de la demande de 1,22 million de barils par jour cette année, soit 160 000 barils journaliers de moins que dans ses précédentes prévisions. La projection pour 2020 est quant à elle ajustée à 1,42 million de barils par jour, soit une révision en baisse de 110 000 barils.
    Les cours du pétrole ont perdu près de 2% ce mercredi, le cours du pétrole Brent s’établissant aux alentours de 61 dollars, affaibli par les sombres perspectives de la demande mondiale et la hausse des stocks américains


    TSA

  • #2
    Aujourd’hui -4% , les vendeurs se régalent

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