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NABNI : privilégier le retour à une élection présidentielle transparente

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  • NABNI : privilégier le retour à une élection présidentielle transparente

    Le collectif de réflexion «Nabni» s’implique dans le débat politique et économique en cours, en publiant une série de propositions de sortie de crise pour notre pays. Invités hier à notre Forum, M. Abdelkrim Boudraâ et M. Mabrouk Laïb, membres du collectif, sont revenus sur ce qu’ils appellent «les chantiers de la refondation de l’État».

    dz(0000/1111)dz

  • #2
    ...

    Les anciennes, les nouvelles, les nombreuses expériences historiques ni ne disparaîtront, ni ne s'effaceront, ni ne s'envoleront, mais suffit-il de les traiter pour ce qu'elles sont dans leurs domaines respectifs, publics ou privés, nationaux et/ou régionaux, pour qu'un jour, ou un autre, elles ne se soient jamais servies à certain)e)s de gagner ou de perdre la mesure le degré et l'équilibre d'une identité, et c'est sans doute en cela qu'un être, ou un autre, d'ici ou d'ailleurs, s'apprécie d'entendre de comprendre et de défendre ce que tous liens ne sauraient confondre, blâmer ou abandonner...

    Alors, effectivement et dans l'acceptation du caractère "obligatoire" et, mais, aussi voulu et souhaité d'une transition dite étatique et populaire, tout appelle à un nouvel horizon, une nouvelle estime, de nouveaux égards, de nouveaux points de vue et donc un bouleversement général et responsable des perspectives communes, nationales et internationales, jusque, sans trop tarder, privilégier la valeur optimale de cette période transitoire hautement inclusive, pour que dans la réalité nouvelle et citoyenne, libre et humaine, rien ne débouche hors d'une considération majeure et modifiée, juste et légitime, pour ce que tous fondements constitutionnels et institutionnels à venir nécessitent, ou non, depuis et avec les valeurs démocratiques et pragmatiques de la vie (politique, économique, sociale, culturelle, ..., écologique, ... ) ...

    Une fois constituée et déclarée populairement à sa sorte et dans le dialogue, les cinq (5) œuvres capitales, essentielles et naturelles du pays doivent, devraient, présentées reflétées et inter)communiquées dans chaque assemblées et/ou wilayas et pour un même objectif, la sagesse unifiée et les sérénités amplifiées des valeurs Nationales, Maghrébines, Méditerranéennes, Africaines, et Mondiales, ...Universelles étant pourvues à chacun)e pour sa part et pour l'autre...

    Bien à Vous...

    merci...
    Dernière modification par nedjmala, 13 juin 2019, 21h25.
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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    • #3
      NABNI nous fait du Roosveltisme sans les institutions qui ont accompagné les défis de la crise de 29. Un président aussi visionnaire ne pourra pas affronter tout seul les forces du conservatisme et de la contre-révolution. Si la transition démocratique est l'objectif, elle doit s'asseoir sur un socle constitutionnel inviolable, et une majorité parlementaire légitime qui puisse soutenir l'action de l'exécutif qui va être tellement complexe et douloureuse quand sans une majorité légitime, l'exécutif ne résistera pas à l'impatience des algeriens...

      Nabni le sait tellement bien qu'il ont dans leur benchmark des transitions, ils ont fait le constat qu'aucun exécutif n'a résisté dans une telle période...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        NABNI a publié une étude intéressante sur les transitions démocratiques

        http://www.nabni.org/wp-content/uplo...nts-annexe.pdf

        Un des enseignements important de cette études est :

        Enseignement n°8 : Placer les forces armées sous autorité civile

        Graduellement, ou dès que possible, les pouvoirs de transition ont entamé des négociations avec les chefs militaires et les responsables des services de renseignement afin de placer forces armées et appareils de sécurité sous contrôle civil.

        Il ne s’agit pas uniquement de nommer un ministre civil de la Défense mais de transformer l’armée et les services de sécurité pour en faire des institutions et non un pouvoir de l’État.

        Les gouvernements, durant la transition, établissent une politique et des principes clairs vis-à-vis des forces armées notamment avec la constitutionnalisation de son rôle et ses missions de défense et de sécurité du territoire national.

        En Pologne et au Brésil, la féminisation de l’armée et l’augmentation du nombre de fonctionnaires civils dans les structures du ministère de la Défense nationale ont favorisé la subordination progressive du militaire au civil.

        Quid de l’Algérie ?

        De par son rôle historique et le déficit institutionnel que connaît le pays, l’Armée est aujourd’hui le pilier central de l’appareil d’Etat. Les pouvoirs de la transition devront tenir compte de cette réalité en opérant la subordination du militaire au politique. Ce processus devra se traduire par la nomination d’un Ministre de la Défense Nationale civil, le recrutement de fonctionnaires civils dans le Ministère de la Défense ationale, la séparation des services de renseignement (hors militaire) avec l’ANP. Le contrôle des politiques publiques de Sécurité et de Défense Nationale, le budget et son allocation ainsi que les nominations aux plus hautes fonctions de l’ANP seront débattues et validées par le Parlement.

        Cependant, rien de tout cela ne peut se concrétiser si l’Armée n’est pas rassurée à minima sur le maintien de sa doctrine et de son budget. Cet état de fait, requiert le dialogue entre l’institution militaire et les représentants du mouvement populaire pour entamer des négociations sur la base de compromis mutuels.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          ...

          Il ne peut y avoir une quelconque forme de concurrence ou de rivalité lorsque il s'agit de réunir diverses et sérieuses contributions d'analyses politiques et civiles devant assumer et propulser pour l'avenir de tou)te)s, les formalités d'une sécurisation des appareils et des institutions étatiques et ce sur une période (transitoire) alors et supposément établie depuis ce concours pluri représentatif, ce sont donc les valeurs qui imposent à chacun)e de ne pas simuler ou faire introduire à cette première échéance, les caractéristiques d'un mal entendu citoyen ou d'un faux départ démocratique...

          Difficile d'entrevoir ou d'imaginer une nouvelle ou future légitimité "supérieure" ou présidentielle depuis les urnes sans ce processus de clarification nationale, l'assise d'une destinée ne peut plus faire le jeu ou la surprise des circonstances esseulées, clanifiées ou mal entreprises...

          merci...
          ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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