Par Ahmed Oul 14 juin 2019 à 16:39
Abdelkrim Rahal, un ressortissant algérien résidant au Canada, a porté plainte contre un policier de la ville de Montréal. Il l’accuse d’avoir tenu à son égard des propos racistes fondés sur sa religion, l’islam, rapporte, ce jeudi 13 juin, le site canadien TVA Nouvelles.
Selon la même source, le policier montréalais Éric Locas aurait tenu des propos injurieux fondés sur la religion en disant au ressortissant algérien qu’il se « fout de sa prière ». Abdelkrim Rahal, qui est d’origine algérienne et de confession musulmane, s’est senti « visé par un acte raciste » de la part du fonctionnaire de la police canadienne.
L’agent de l’ordre avait intercepté Abdelkrim Rahal en février 2017, circulant tôt le matin en voiture avec les phares éteints sur la rue Papineau à Montréal. Il s’adresse à lui avec une formule de salutation hébraïque : « Shalom ». Lorsque le policier interroge l’automobiliste sur ses phares éteints, Abdelkrim Rahal lui répond qu’il venait d’éteindre ses phares, parce que le soleil se lève. « À partir du moment où moi je fais ma prière quand je sors de chez moi, […] je sais à quelle heure se lève le soleil », explique-t-il a l’agent Locas.
C’est à ce moment que le policier lui réplique violemment : « Je me fous de ta prière ! »
La police de Montréal réagit
Abdelkrim Rahal affirme qu’il a décidé de porter plainte contre le policier parce qu’il s’est senti « touché dans son amour-propre, qu’il ne s’est pas senti comme un Canadien à part entière ». Le plaignant explique que le policier avait envers lui une attitude irrespectueuse et offensante.
Le comité de déontologie de la police de Montréal a réagi en recommandant au policier, qui en est à son sixième blâme, de « revoir sa façon d’interagir avec les citoyens » lors de ses interventions. Les membres du comité considèrent que les propos du policier sont « objectivement injurieux et inappropriés » et qu’ils « affectent la confiance et la considération que requiert la fonction de policier ».
Abdelkrim Rahal, un ressortissant algérien résidant au Canada, a porté plainte contre un policier de la ville de Montréal. Il l’accuse d’avoir tenu à son égard des propos racistes fondés sur sa religion, l’islam, rapporte, ce jeudi 13 juin, le site canadien TVA Nouvelles.
Selon la même source, le policier montréalais Éric Locas aurait tenu des propos injurieux fondés sur la religion en disant au ressortissant algérien qu’il se « fout de sa prière ». Abdelkrim Rahal, qui est d’origine algérienne et de confession musulmane, s’est senti « visé par un acte raciste » de la part du fonctionnaire de la police canadienne.
L’agent de l’ordre avait intercepté Abdelkrim Rahal en février 2017, circulant tôt le matin en voiture avec les phares éteints sur la rue Papineau à Montréal. Il s’adresse à lui avec une formule de salutation hébraïque : « Shalom ». Lorsque le policier interroge l’automobiliste sur ses phares éteints, Abdelkrim Rahal lui répond qu’il venait d’éteindre ses phares, parce que le soleil se lève. « À partir du moment où moi je fais ma prière quand je sors de chez moi, […] je sais à quelle heure se lève le soleil », explique-t-il a l’agent Locas.
C’est à ce moment que le policier lui réplique violemment : « Je me fous de ta prière ! »
La police de Montréal réagit
Abdelkrim Rahal affirme qu’il a décidé de porter plainte contre le policier parce qu’il s’est senti « touché dans son amour-propre, qu’il ne s’est pas senti comme un Canadien à part entière ». Le plaignant explique que le policier avait envers lui une attitude irrespectueuse et offensante.
Le comité de déontologie de la police de Montréal a réagi en recommandant au policier, qui en est à son sixième blâme, de « revoir sa façon d’interagir avec les citoyens » lors de ses interventions. Les membres du comité considèrent que les propos du policier sont « objectivement injurieux et inappropriés » et qu’ils « affectent la confiance et la considération que requiert la fonction de policier ».
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