17e vendredi de contestation populaire : "leurs règlement de comptes ne nous détourneront pas de notre Hirak"
Par Latifa Abada
Ce 17e vendredi de contestation populaire, intervient après une semaine houleuse dans scène politique, particulièrement marquée par, entre autre, l’incarcération d’Ahmed Ouyahia, et Abdelmalek Sellal. Ces deux symboles du pouvoir en place, dont le jugement a souvent été scandé dans les manifestations depuis le 22 février, ne détournent pas pour autant les Algériens de leurs revendication à savoir “le départ du système en place pour construire un état-civil et non un État militaire”.
Les manifestants de ce 17e vendredi ont occupé les rues d’Alger-Centre dès le matin. La chaleur commence à se faire sentir, pourtant les manifestants ne manquent pas leur devoir hebdomadaire. La marche du vendredi se poursuit à Alger et dans les autres villes de l’Algérie.
Pendant la semaine, de vives réactions ont été exprimées sur les réseaux sociaux par rapport à l’incarcération d’Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Amara Benyounes. Aujourd’hui aussi les gens se sont exprimés sur ces arrestations et les avis sont mitigés.
Certains qualifient la chute de ces hommes de “règlement de comptes”, d’autres plus suspicieux jugent qu’il s’agit de “mise en scène”, ou encore “d’un acquis du Hirak”.
Un militant politique d’une soixantaine d’années, estime que cette tension dans le milieu politique est un acquis du soulèvement populaire. “Nous avons réussi à mettre le feu entre les clans, donc je reste convaincu que nous allons réussir”. Pour lui les Algériens doivent rester unis, et ne perdent pas de vue leur principal objectif “assainir le pays de ses malfaiteurs”. Il estime que le chemin sera long et sinueux mais la victoire est parfaitement possible.
Un autre monsieur brandit une pancarte sur laquelle il s’interroge sur la légitimité des ceux qui sont en train de pratiquer cette justice. On peut lire sur sa pancarte “qui doit juger l’autre parmi ces fossoyeurs de l’Algérie au pouvoir. Ne sont-ils pas tous du même système et pareille étoffe?”. Il estime que ce sont des règlements de comptes et non par, une réponse aux revendications du peuple.
“Ces appels en justice sont des règlements de comptes. C’est une manœuvre du pouvoir militaire pour détourner l’opinion publique. Comme-si le destin de l’Algérie ne pouvait se trouver qu’entre les mains de ces militaires” souligne ce monsieur venu de la commune de M’Chedallah à Bouira.
Pour ce monsieur “le peuple est substitutif de la constitution. C’est lui qui devrait décider des réglementations qui organisent la société dans laquelle il évolue. Aujourd’hui il demande une période de transition, et il va l’obtenir” dit-il de manière convaincue.
Une dame met en garde quant à une contre-révolution. Sur sa pancarte elle a inscrit “Nous voulons changer le système et construire un pays du droit”.
Chacun apprécie à sa manière les rebondissements dans la scène politique. Cependant certains restent convaincus que ces convocations en justice et arrestations sont des agissements d’un “État voyou qui emploie des moyens déloyaux”.
Latifa Abada Editor
Par Latifa Abada
Ce 17e vendredi de contestation populaire, intervient après une semaine houleuse dans scène politique, particulièrement marquée par, entre autre, l’incarcération d’Ahmed Ouyahia, et Abdelmalek Sellal. Ces deux symboles du pouvoir en place, dont le jugement a souvent été scandé dans les manifestations depuis le 22 février, ne détournent pas pour autant les Algériens de leurs revendication à savoir “le départ du système en place pour construire un état-civil et non un État militaire”.
Les manifestants de ce 17e vendredi ont occupé les rues d’Alger-Centre dès le matin. La chaleur commence à se faire sentir, pourtant les manifestants ne manquent pas leur devoir hebdomadaire. La marche du vendredi se poursuit à Alger et dans les autres villes de l’Algérie.
Pendant la semaine, de vives réactions ont été exprimées sur les réseaux sociaux par rapport à l’incarcération d’Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Amara Benyounes. Aujourd’hui aussi les gens se sont exprimés sur ces arrestations et les avis sont mitigés.
Certains qualifient la chute de ces hommes de “règlement de comptes”, d’autres plus suspicieux jugent qu’il s’agit de “mise en scène”, ou encore “d’un acquis du Hirak”.
Un militant politique d’une soixantaine d’années, estime que cette tension dans le milieu politique est un acquis du soulèvement populaire. “Nous avons réussi à mettre le feu entre les clans, donc je reste convaincu que nous allons réussir”. Pour lui les Algériens doivent rester unis, et ne perdent pas de vue leur principal objectif “assainir le pays de ses malfaiteurs”. Il estime que le chemin sera long et sinueux mais la victoire est parfaitement possible.
Un autre monsieur brandit une pancarte sur laquelle il s’interroge sur la légitimité des ceux qui sont en train de pratiquer cette justice. On peut lire sur sa pancarte “qui doit juger l’autre parmi ces fossoyeurs de l’Algérie au pouvoir. Ne sont-ils pas tous du même système et pareille étoffe?”. Il estime que ce sont des règlements de comptes et non par, une réponse aux revendications du peuple.
“Ces appels en justice sont des règlements de comptes. C’est une manœuvre du pouvoir militaire pour détourner l’opinion publique. Comme-si le destin de l’Algérie ne pouvait se trouver qu’entre les mains de ces militaires” souligne ce monsieur venu de la commune de M’Chedallah à Bouira.
Pour ce monsieur “le peuple est substitutif de la constitution. C’est lui qui devrait décider des réglementations qui organisent la société dans laquelle il évolue. Aujourd’hui il demande une période de transition, et il va l’obtenir” dit-il de manière convaincue.
Une dame met en garde quant à une contre-révolution. Sur sa pancarte elle a inscrit “Nous voulons changer le système et construire un pays du droit”.
Chacun apprécie à sa manière les rebondissements dans la scène politique. Cependant certains restent convaincus que ces convocations en justice et arrestations sont des agissements d’un “État voyou qui emploie des moyens déloyaux”.
Latifa Abada Editor
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