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Industrie pharmaceutique: Mylan investit 120 millions de DH au Maroc

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  • Industrie pharmaceutique: Mylan investit 120 millions de DH au Maroc

    Mylan Maroc démarre sur les chapeaux de roues sa première unité de production pharmaceutique. Initialement Merck Génériques Maroc, filiale de Merck France, le site de production est passé, en 2007, sous le giron de l’américain Mylan avec le rachat de l’activité génériques monde de l’allemand Merck KGaA.

    Présent au Maroc depuis 18 ans (2001), le groupe américain franchit un nouveau cap par la mise en service, en mai 2019, de sa première unité industrielle: Mylan Pharmaceuticals Maroc (MPM). La mise en service de la nouvelle unité représente un nouveau palier dans la stratégie du géant des génériques et biosimilaires pour la conquête des marchés émergents.

    En effet, le groupe fait de l’usine de Lissasfa (banlieue sud de Casablanca) le second site de production de la «1re association fixe de Sofosbuvir et Velpatasvir, des antiviraux directs pan-génotype pour le traitement de l’hépatite C, après l’Inde. Le traitement est produit sous licence du géant pharmaceutique mondial Gilead», précise Souhail Tebib, PDG Mylan Maroc et DG Mylan Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte).

    Destinée à couvrir le marché marocain, la production de MPM sera commercialisée en Afrique du Nord (du Maroc à l’Egypte), ainsi que dans d’autres marchés émergents. Compte tenu du potentiel du marché, l’extension future de l’unité est déjà configurée avec 900 mètres carrés supplémentaires et le recrutement de nouvelles compétences tout au long de la durée du programme.

    Le projet, dont la moitié de l’enveloppe est engagée à fin 2019, mobilise une enveloppe d’investissement de 120 millions de DH sur la période 2013-2023. Déployé sur une superficie de plus de 1.500 mètres carrés, le laboratoire est doté d’une capacité de production de 60 flacons par minute, soit l’équivalent de près de 7 millions de boîtes de médicaments.

    Mylan Maroc n’est pas à son coup d’essai. Il a pu jouer un rôle pionnier sur le marché marocain, avec l’introduction de plus de 12 molécules génériques utilisées en oncologie dont la mise sur le marché a permis une réduction substantielle des coûts des soins avec une réduction des prix de vente de l’ordre de 40 à 50% par rapport aux médicaments princeps.

    Les projections d’études menées sur des échantillons restreints tablent sur environ 600.000 personnes atteintes de l’hépatite C. Le ministère de la Santé, ne disposant pas d’études à l’échelle nationale pour déterminer la prévalence des deux maladies, a lancé, entre les mois de février et avril passés, la première enquête nationale de séroprévalence sur les hépatites virales B et C.



    Le producteur se heurte à un filon et non des moindres. «Nous avons lu un peu partout que nous avons obtenu l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du traitement associant Sofosbuvir et Velpatasvir en 4 mois. Ce qui n’est pas fondé. En réalité, nous avons mis 17 mois pour l’obtenir», précise Souhail Tebib. Evidemment, la diffusion d’une telle information a déclenché un tollé, sachant que «4 mois, c’est juste le temps nécessaire pour que la commission décide déjà de l’intérêt thérapeutique du produit». La mise du produit sur le circuit de marché a «permis de réaliser jusqu’à 100.000 DH d’économies à l’Etat marocain sur chaque patient».


    l'economiste

  • #2
    Bravo c'est un investissement des plus intéressant !

    Commentaire

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