La condition des femmes en Inde est particulièrement alarmante, et ce depuis des années. Une nouvelle découverte des autorités locales lève le voile sur une autre violence faite aux femmes : dans le centre du pays, les coupeuses de canne à sucre subissent une ablation de l’utérus…
DES ABLATIONS DE L’UTÉRUS FORCÉES
A l’origine, c’est l’ONG Tathapi qui déclare en avril avoir découvert un nombre disproportionné d’hystérectomies dans le district de Beed, au centre de l’Inde et non loin de Mumbaï. Le site d’information Firstpost relaie cette information le vendredi 14 juin, mais la réalité est encore bien plus grave.
Des enquêtes gouvernementales réalisées en 2018 ont prouvé que 36 % des femmes qui travaillent dans les champs dédiés aux plantations de canne à sucre ont subi une ablation de l’utérus en 2018. Sur l’année 2019, on recense déjà 21 % des travailleuses qui ont eu la même intervention chirurgicale. Il faut comprendre que ce n’est pas une norme en Inde, puisque la moyenne des femmes qui font cette opération est à environ 3,2 %. Il s’agit donc bien d’une violence ciblée envers les travailleuses actives.
4500 ablations ont été réalisées en 3 ans autour du district de Beed, le plus souvent dans des cliniques privées où il n’y aurait parfois pas de gynécologue au sein de l’équipe médicale. Les femmes sont non seulement forcées de subir cette opération, mais encourent des risques très sérieux puisqu’elles ne sont pas faites dans des conditions hygiéniques optimales. Des opérations en chaîne éprouvantes, qui traduisent finalement la réalité du quotidien d’une femme en Inde.
DES ABLATIONS DE L’UTÉRUS FORCÉES
A l’origine, c’est l’ONG Tathapi qui déclare en avril avoir découvert un nombre disproportionné d’hystérectomies dans le district de Beed, au centre de l’Inde et non loin de Mumbaï. Le site d’information Firstpost relaie cette information le vendredi 14 juin, mais la réalité est encore bien plus grave.
Des enquêtes gouvernementales réalisées en 2018 ont prouvé que 36 % des femmes qui travaillent dans les champs dédiés aux plantations de canne à sucre ont subi une ablation de l’utérus en 2018. Sur l’année 2019, on recense déjà 21 % des travailleuses qui ont eu la même intervention chirurgicale. Il faut comprendre que ce n’est pas une norme en Inde, puisque la moyenne des femmes qui font cette opération est à environ 3,2 %. Il s’agit donc bien d’une violence ciblée envers les travailleuses actives.
4500 ablations ont été réalisées en 3 ans autour du district de Beed, le plus souvent dans des cliniques privées où il n’y aurait parfois pas de gynécologue au sein de l’équipe médicale. Les femmes sont non seulement forcées de subir cette opération, mais encourent des risques très sérieux puisqu’elles ne sont pas faites dans des conditions hygiéniques optimales. Des opérations en chaîne éprouvantes, qui traduisent finalement la réalité du quotidien d’une femme en Inde.
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