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SUISSE – L’âge influencerait le bonheur. Une étude montre que pour être heureux, il faut avoir 20 ans ou 60 ans. Pas au milieu.
Alors que la quarantaine était vendue comme l’âge d’or, l’étude menée en Europe et aux Etats-Unis par les économistes David Blanchflower et Andrew Oswald démontre le contraire, annoncait hier le quotidien Le Temps. L’enquête a été réalisée par les deux chercheurs sur la base de 500 000 réponses données à la question: «Etes-vous très satisfait, plutôt satisfait, plutôt insatisfait ou pas du tout satisfait de votre vie?»
Selon Le Temps, les résultats créent la surprise. A 20 ans comme à 60, les gens se disent heureux. En revanche, autour de la quarantaine, le bonheur semble bien loin. L’étude montre qu’en moyenne, le sommet du blues est atteint à 44 ans par les hommes et à 42 ans par les femmes. Est-ce l’âge où il faut renoncer à ses propres rêves? Les deux économistes restent prudents dans la manière d’appréhender les ingrédients nécessaires au bonheur. Pour plus de détails, il faut se tourner du côté des sociologues. Jacques-Antoine Gaulthier, chercheur à l’UNIL en sociologie des parcours de vie, explique qu’«avec le retardement de la parentalité et les pressions professionnelles, la quarantaine est un âge où les contraintes sont nombreuses et qui peuvent diminuer la satisfaction de la vie». Les femmes auraient selon lui de la peine à associer vie professionnelle et maternité. Des tensions qui nuisent souvent à l’épanouissement des couples et qui empêchent d’apprécier la vie.
Anouck Merz
SUISSE – L’âge influencerait le bonheur. Une étude montre que pour être heureux, il faut avoir 20 ans ou 60 ans. Pas au milieu.
Alors que la quarantaine était vendue comme l’âge d’or, l’étude menée en Europe et aux Etats-Unis par les économistes David Blanchflower et Andrew Oswald démontre le contraire, annoncait hier le quotidien Le Temps. L’enquête a été réalisée par les deux chercheurs sur la base de 500 000 réponses données à la question: «Etes-vous très satisfait, plutôt satisfait, plutôt insatisfait ou pas du tout satisfait de votre vie?»
Selon Le Temps, les résultats créent la surprise. A 20 ans comme à 60, les gens se disent heureux. En revanche, autour de la quarantaine, le bonheur semble bien loin. L’étude montre qu’en moyenne, le sommet du blues est atteint à 44 ans par les hommes et à 42 ans par les femmes. Est-ce l’âge où il faut renoncer à ses propres rêves? Les deux économistes restent prudents dans la manière d’appréhender les ingrédients nécessaires au bonheur. Pour plus de détails, il faut se tourner du côté des sociologues. Jacques-Antoine Gaulthier, chercheur à l’UNIL en sociologie des parcours de vie, explique qu’«avec le retardement de la parentalité et les pressions professionnelles, la quarantaine est un âge où les contraintes sont nombreuses et qui peuvent diminuer la satisfaction de la vie». Les femmes auraient selon lui de la peine à associer vie professionnelle et maternité. Des tensions qui nuisent souvent à l’épanouissement des couples et qui empêchent d’apprécier la vie.
Anouck Merz
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