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CICR: Des prisonniers de la CIA torturés

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  • CICR: Des prisonniers de la CIA torturés

    Selon Comité international de la Croix-Rouge, le CICR, des prisonniers de la CIA ont été torturés. Privation de sommeil, obligation de rester debout ou encore torture par l’eau (waterboarding) : des détenus soupçonnés d’actes de terrorisme auraient été victimes d’actes de torture, au cours de leur détention dans les prisons secrètes de la CIA.

    Telles sont les conclusions d’un rapport hautement confidentiel du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), révélé mercredi par l’Associated Press. Selon l’agence américaine, ce rapport est basé sur des entretiens avec quatorze détenus qualifiés de «grande valeur» par les autorités américaines.

    Au cours des visites du CICR, ces prisonniers jusque-là sous contrôle de la CIA, puis transférés en septembre à Guantanamo, ont affirmé avoir subi des techniques dégradantes particulièrement dures à supporter lorsqu'elles étaient conjuguées. Parmi eux, le cerveau présumé des attentats du 11-Septembre, Khalid Cheick Mohammed a déclaré avoir été torturé.

    L’agence de renseignements américaine utiliserait ces méthodes de détention pour mater et faire parler les détenus au cours des interrogatoires. Des techniques qualifiées d’actes de «torture» pour les organisations de droits de l'Homme, mais réfutées par la CIA et la Maison-Blanche. Ce rapport est le premier compte-rendu indépendant des griefs exprimés par les détenus à l'égard de la CIA depuis le début de leur détention et depuis l’instauration de règles d'interrogatoires en 2002.

    Aucun commentaire du CICR

    Interrogée par lefigaro.fr, Antonella Notari, porte-parole du CICR à Genève, a déclaré qu’elle «ne commenterait en aucune manière l’information de l’AP», rappelant qu’il s’agissait d’un «rapport strictement confidentiel». L’organisation genevoise a également refusé d’émettre des hypothèses sur l’origine des fuites ayant permis la divulgation de ces informations. Selon Antonella Notari, le CICR qui «rend régulièrement visite à environ un demi-million de personnes en relations avec des conflits armés» a pour principe de ne pas divulguer ses rapports afin de conserver un rapport régulier et sans entrave avec les prisonniers. «Si nous avons des problèmes à signaler ou des recommandations à faire, nous le disons directement et confidentiellement aux autorités détentrices».

    S'exprimant sous le couvert de l’anonymat, des responsables américains proches du dossier et cités par l’AP, ont affirmé que ce rapport basé sur des compte-rendus d'entretiens n'avait pas fait l'objet de vérifications. Selon l’un d’entre eux, ces allégations de mauvais traitements peuvent prêter à caution dans la mesure où elles sont le fait de terroristes présumés qui pourraient être accusés de la mort de civils innocents.

    Par Le Figaro
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