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A la surprise générale, Belkheir Hamel, ancien inspecteur des douanes, a été blanchi par le tribunal d’Annaba. Le frère de l’ancien directeur général de la Sûreté nationale est poursuivi pour trafic de conteneurs et transfert illicite de devises à partir du port d’Annaba. Le prononcé du verdict a étonné tous ceux qui ont assisté au procès. Car, la semaine dernière, le procureur de la République avait requis une peine d’emprisonnement de 10 ans et une mise sous mandat de dépôt à l’audience. Les faits reprochés à l’ancien responsable, transféré depuis à Oran, étaient jugés particulièrement lourds pour réclamer une telle peine.
Belkheir Hamel, qui a comparu avec 16 complices, est, en effet, accusé d’avoir laissé entrer sur le territoire national des produits chinois, mais estampillés “made in Algeria” pour pouvoir bénéficier des avantages fiscaux et parafiscaux accordés aux importateurs de kits destinés au montage de produits électroménagers. Les gérants des Eurl Universel Light, Technfab et Major Kara, directement concernés dans l’affaire, ont été, en revanche, condamnés à 18 mois de prison, dont 6 fermes. Ils sont donc reconnus coupables, tandis que le principal acteur dans l’affaire s’en sort, lui, à bon compte.
Lors du procès, qui s’est déroulé la semaine dernière, l’ancien chef d’inspection des douanes d’Annaba, Réda Mehafdi, présenté en tant que témoin, et l’accusé B. Hichem, inspecteur principal de contrôle des opérations commerciales (Ipcoc), ont enfoncé Belkheir Hamel, selon les rapports de la presse. Selon eux, le frère du général Hamel a tout fait pour protéger un importateur fraudeur. L’affaire remonte à 2017 lorsqu’un douanier, Ridha Bouchouicha, a dénoncé les faits auprès de la justice. Il a accusé l’ancien directeur des douanes d’Annaba, Belkheir Hamel, et d’autres fonctionnaires des mêmes services de s’adonner à des pratiques contraires à la loi. Depuis, l’homme est sorti de l’ombre en 2018 lorsqu’il a observé une grève de la faim.
Il affirmait avoir fait l’objet d’“une mesure disciplinaire injuste par le directeur régional pour avoir dénoncé une affaire portant préjudice à l’économie nationale”. Le douanier affirmait également que c’est par hasard qu’il avait empêché la cargaison d’entrer sur le territoire national. Savait-il que son chef hiérarchique était concerné ? Difficile de répondre, même si la mise à l’écart du fonctionnaire laisse poser des questions sur le sujet. Depuis, Belkheir Hamel a été transféré à Tlemcen. Pourtant, quelques jours après la révélation de l’affaire, en juillet 2018, il a été un temps suspendu de ses fonctions avant d’être carrément réhabilité, puis blanchi par la justice.
Liberté
Belkheir Hamel, qui a comparu avec 16 complices, est, en effet, accusé d’avoir laissé entrer sur le territoire national des produits chinois, mais estampillés “made in Algeria” pour pouvoir bénéficier des avantages fiscaux et parafiscaux accordés aux importateurs de kits destinés au montage de produits électroménagers. Les gérants des Eurl Universel Light, Technfab et Major Kara, directement concernés dans l’affaire, ont été, en revanche, condamnés à 18 mois de prison, dont 6 fermes. Ils sont donc reconnus coupables, tandis que le principal acteur dans l’affaire s’en sort, lui, à bon compte.
Lors du procès, qui s’est déroulé la semaine dernière, l’ancien chef d’inspection des douanes d’Annaba, Réda Mehafdi, présenté en tant que témoin, et l’accusé B. Hichem, inspecteur principal de contrôle des opérations commerciales (Ipcoc), ont enfoncé Belkheir Hamel, selon les rapports de la presse. Selon eux, le frère du général Hamel a tout fait pour protéger un importateur fraudeur. L’affaire remonte à 2017 lorsqu’un douanier, Ridha Bouchouicha, a dénoncé les faits auprès de la justice. Il a accusé l’ancien directeur des douanes d’Annaba, Belkheir Hamel, et d’autres fonctionnaires des mêmes services de s’adonner à des pratiques contraires à la loi. Depuis, l’homme est sorti de l’ombre en 2018 lorsqu’il a observé une grève de la faim.
Il affirmait avoir fait l’objet d’“une mesure disciplinaire injuste par le directeur régional pour avoir dénoncé une affaire portant préjudice à l’économie nationale”. Le douanier affirmait également que c’est par hasard qu’il avait empêché la cargaison d’entrer sur le territoire national. Savait-il que son chef hiérarchique était concerné ? Difficile de répondre, même si la mise à l’écart du fonctionnaire laisse poser des questions sur le sujet. Depuis, Belkheir Hamel a été transféré à Tlemcen. Pourtant, quelques jours après la révélation de l’affaire, en juillet 2018, il a été un temps suspendu de ses fonctions avant d’être carrément réhabilité, puis blanchi par la justice.
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