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Ferhat Ait Ali- Il est question de changer de système et de vision du monde

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  • Ferhat Ait Ali- Il est question de changer de système et de vision du monde

    Ferhat Ait Ali-

    Il est question de changer de système et de vision du monde, pas de têtes de files et de victimes dans la même bande en guerre.

    La Justice n'est pas un appareil comme cela a été réduit dans la plupart des pays sinistré ou cette dénomination sur les frontons cache l'exact contraire du concept.

    Mais avant tout, un principe incontournable comme assise de tout état rassembleur de ses citoyens et attractif pour les étrangers du monde entier.

    Et la condition tout aussi incontournable, pour la viabilité de cet état, sans soubresauts, ni menaces pour son existence venant de son sein même ou de ses victimes, comme c'est actuellement le cas chez nous.

    Pour les sociétés non sinistrées intellectuellement et culturellement, c'est un état d'esprit qui met leur relation avec les faits et le vis à vis, dans un cadre se situant au dessus de leurs faiblesses humaines, de leurs sentiments négatifs, ou même de leur qualité de victimes passées d'un individu ou d'un système.

    La justice n'est pas une arme, c'est un refuge pour tous, chez les civilisés, et encore moins un instrument exclusif au service du pouvoir du moment, mais un rempart contre ses abus.

    Et partout ou cette autorité théorique qui transcende toute autre autorité, du fait même du mot qu'elle porte comme titre officiel, a d'autres rôles et taches que de dire le droit, et d'autres penchants et actes que de ne pencher pour personne.

    Le non droit règne le temps qu'il peut, pour convaincre toutes les parties en présence que la force est le garant du droit exclusif de ses détenteurs, et son emploi est l'arbitrage final qui ne souffre aucune contestation.

    Et quand tout le monde est convaincu de ce principe fondateur de l'anarchie en guise d'ordre social, il n y plus ni etat ni société.

    A ne pas confondre état avec pouvoir, et société avec regroupements humains par la force des choses ou la contrainte.

    Ainsi confier à un appareil integralement structuré par l'ancien système toujours en présence, et avec les lois, la logique et les mécanismes et penchants de ce meme système, le soin de regler les contentieux du système avec lui meme et la société.

    Me parait, être soit une inscription dans la continuité du système que tout le monde porte un peu ou beaucoup dans sa tete, soit une chimère ou chacun croit que la justice consiste en la victoire de ses concepts, de ses vengeances et de sa chapelle, et peu importe le droit.

    En mettant la charrue avant les bœufs, tout le monde veut court circuiter la marche de l'histoire en se mettant en avant poste pour un après qui ne viendra jamais, car tout le monde fait qu'il soit la copie de l'avant.

    La révolution est avant tout mentale, et quand elle bloque à ce niveau, il faut juste attendre que tout s'effondre sous l'effet de la folie collective en bas, et de l'imbécilité associative en haut.

    Pour pouvoir construire quelque chose de logique, non pas par une révolution, mais par application de la loi de l'evolution, qui ne laissera pas grand monde sur le terrain pour imposer sa folie, et le peu qui restera sera enclin à pencher pour la prudence.

    Dans l’état actuel des choses, nous avons les ingrédient d'un glissement fatal vers le non droit, et la logique de la force, et nul n'en détient les leviers qui sont tout sauf matériels,

    Et il n y a que des primitifs pour ne pas savoir, qu'on peut dormir empereur et se reveiller frappé d'opporbre et enchainé, depuis l'antiquité, et dormir dans un sentiment de sécurité eternelle dans une ville, et etre reveillé par un gigantesque incendie aux portes de sa chambre.

    La Logique de la nuisance et de ses moyens, est le plus court chemin vers les abîmes, car il n y plus facile à atteindre pour tous que les moyens de nuisance, a tel point que le serpent qui ne pourra jamais être debout tue plus que le bœuf qui peut labourer des champs ou tout autre espèce utile.

    Mais a t'on vu des serpents construire une civilisation? ou meme garantir la pitance du plus venimeux d'entre eux, ou meme s'approcher d'un groupe sans le pousser à les fuir? ou à ecraser leurs tetes venimeuses?

    Un serpent peut faire beaucoup de dégat car invisible avant l'attaque, des milliers de serpents en meme temps, incitent à mettre le feu à la savane pour s'en prémunir.

    Et cette logique de reptiles en mal de nuisance, finira tot ou tard par declencher ce que tout le monde déclare craindre et que tout le monde cherche sans s'en rendre compte.

    Un état n'a peur de rien, il repose sur des fondations qui survivent à tout et tous, un pouvoir a peur de tout, il est comme une tente dont le pilier principal est le chef du moment.

    Un état repose sur le droit, un pouvoir sur la peur, et comme le droit est collectif, la peur est contagieuse, et engendre des réactions autres que ce qu'on attend chez la cible.

    La phase finale de la peur, n'est jamais la paralysie, mais la réaction irrationnelle sans pitié pour la,source de ses peurs passées.

    Et souvent , c'est la source de la peur qui est tétanisée face à la réaction, car elle croit en la vertu de la peur, sur les autres, cette peur qui ne la quitte jamais.

    Un pouvoir à la vision du droit approximative, finit toujours par avoir en face une réaction à la vision du droit expéditive.

    ce qui n'est pas plus juste dans les résultats, mais parait toujours juste dans l'absolu, au moment des faits.

    Et une société à la vision vengeresse du droit, casse les limites de cette meme vengeance à l'infini, et sombre dans l'anarchie materielle après la mentale, assez rapidement.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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