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Un territoire n’est gérable que si les maîtres du moment jouissent d’un véritable référendum populaire. Or, celui-ci se déroule, sous nos yeux, de façon discontinue depuis le 16 Février 2019, amplifié le 22 du même mois ; il a opté non seulement pour les mutations à engager, mais aussi pour le processus de mise en œuvre et sa finalité.
La sagesse est de ne pas se suffire de clamer le rôle joué par les IBN SINA, Al Khawarizmi et autres savants au nez des autres, au détour d’une phrase mais il faut justement apprendre aux générations la sève de cette pensée.
Aujourd’hui, plus que par le passé, le citoyen semble déçu tant il se sent bluffé par les actions politiques, censées préparer son avenir, celui de ses enfants, celui de son pays.
Pourtant les événements qui ont épaté le monde lui ont donné des raisons de croire à l’édification d’une nouvelle Algérie, en gestation, et dont les interpellations de plus en plus vives de la société connaissent un nouveau souffle, porté par la génération actuelle.
Toutes les conditions qui préfigurent l’imminence de la grande rupture sont là.Le nationalisme est un état d’esprit et non une lecture conjoncturelle au gré des instincts figés par le sectarisme primaire. L’emblème national n’est la propriété exclusive de personne, tout comme l’amour de la patrie qui est une revendication constante de tout le peuple algérien.
L’expression identitaire portée par des couleurs singulières ne nuisent ni à l’appartenance à un pays, ni ne peuvent modifier les contours géographiques de celui-ci, encore moins la sanctuarisation des populations qui s’en réclament.
Le haussement de ton d’un discours déjà ressassé est passé de mode. La mort ne fait plus peur. On ne bâtit pas une vision politique sans l’inscrire dans l’histoire.
On ne peut imposer un projet de société, une transformation radicale de la société, comme le souhaitent des millions d’Algériennes et d’Algériens qui battent le pavé depuis 4 mois, mettant en cause toute une hiérarchie des valeurs, sans volonté politique éclairée.
Comme le temps des Messies et des censeurs est révolu, nul ne peut s’ériger en censeur et s’octroyer le droit de préemption sur l’amour du pays, le bien être de la patrie, le droit de décider au nom de tous ce qu’il faut pour mériter la reconnaissance de la patrie.
On ne revient jamais d’un rendez-vous manqué, alors ne ratons pas ce rendez-vous avec l’histoire !
L’Algérie, notre maison commune, chacun l’aime à sa façon. Il y a ceux qui l’aiment comme on peut aimer sa mère, et ceux qui l’aiment comme un amant infidèle peut aimer le temps d’un temps.
Karim Younes
La sagesse est de ne pas se suffire de clamer le rôle joué par les IBN SINA, Al Khawarizmi et autres savants au nez des autres, au détour d’une phrase mais il faut justement apprendre aux générations la sève de cette pensée.
Aujourd’hui, plus que par le passé, le citoyen semble déçu tant il se sent bluffé par les actions politiques, censées préparer son avenir, celui de ses enfants, celui de son pays.
Pourtant les événements qui ont épaté le monde lui ont donné des raisons de croire à l’édification d’une nouvelle Algérie, en gestation, et dont les interpellations de plus en plus vives de la société connaissent un nouveau souffle, porté par la génération actuelle.
Toutes les conditions qui préfigurent l’imminence de la grande rupture sont là.Le nationalisme est un état d’esprit et non une lecture conjoncturelle au gré des instincts figés par le sectarisme primaire. L’emblème national n’est la propriété exclusive de personne, tout comme l’amour de la patrie qui est une revendication constante de tout le peuple algérien.
L’expression identitaire portée par des couleurs singulières ne nuisent ni à l’appartenance à un pays, ni ne peuvent modifier les contours géographiques de celui-ci, encore moins la sanctuarisation des populations qui s’en réclament.
Le haussement de ton d’un discours déjà ressassé est passé de mode. La mort ne fait plus peur. On ne bâtit pas une vision politique sans l’inscrire dans l’histoire.
On ne peut imposer un projet de société, une transformation radicale de la société, comme le souhaitent des millions d’Algériennes et d’Algériens qui battent le pavé depuis 4 mois, mettant en cause toute une hiérarchie des valeurs, sans volonté politique éclairée.
Comme le temps des Messies et des censeurs est révolu, nul ne peut s’ériger en censeur et s’octroyer le droit de préemption sur l’amour du pays, le bien être de la patrie, le droit de décider au nom de tous ce qu’il faut pour mériter la reconnaissance de la patrie.
On ne revient jamais d’un rendez-vous manqué, alors ne ratons pas ce rendez-vous avec l’histoire !
L’Algérie, notre maison commune, chacun l’aime à sa façon. Il y a ceux qui l’aiment comme on peut aimer sa mère, et ceux qui l’aiment comme un amant infidèle peut aimer le temps d’un temps.
Karim Younes