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Rahabi définit le rôle de l’armée dans l’initiative politique globale

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    Rahabi définit le rôle de l’armée dans l’initiative politique globale

    Abdelaziz Rahabi, coordinateur de la conférence nationale de dialogue organisée par l’opposition et prévue pour le 6 juillet prochain, a défini ce jeudi le rôle de l’armée dans cette initiative, estimant qu’elle « n’a pas à s’immiscer dans le cours des initiatives ou chercher à les orienter ».

    L’Armée nationale populaire « n’a pas à s’immiscer dans le cours des initiatives ou chercher à les orienter », mais « plutôt les favoriser en levant les contraintes liées aux libertés individuelles et collectives, celles de manifester librement, de se réunir et d’avoir le libre et égal accès aux médias publics notamment la télévision », a estimé Rahabi dans un entretien accordé à l’agence officielle APS.


    Le coordinateur a également indiqué « ne pas connaître les intentions du commandement de l’armée en dehors de l’expression de sa volonté de rester dans un ordre constitutionnel, qui d’ailleurs ne fait pas l’unanimité, et d’aller aux élections présidentielles », a-t-il affirmé.


    « Les mesures de confiance et d’apaisement, outre le fait d’être des indicateurs pour mesurer la volonté de l’État, sont des facteurs d’accélération et de consolidation des dynamiques de dialogue », a estimé par ailleurs Abdelaziz Rahabi.

    « Les Algériens dans leur ensemble et dans leur diversité cherchent à sortir de l’impasse actuelle dont ils mesurent les risques et sont surtout conscients qu’ils seront les premiers à en payer le prix, comme par le passé », a affirmé l’ex-ministre, qui se dit « raisonnablement optimiste » à ce qu’il puisse être trouvé « une voie pour le dialogue et revenir au processus électoral avec des garanties négociées et des outils dans lesquels l’État ou ses démembrements n’auront qu’un simple rôle de facilitateur ou d’accompagnateur ».

    « C’est à ces conditions que nous instaurerons une démocratie pleine et entière », a conclu Rahabi.

    TSA
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Voilà ce qui est clair. Rahabi n’est pas là pour endosser le plan de Gaid Salah !
    Dernière modification par shadok, 27 juin 2019, 19h02.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Parole... parole comme dirait Dalida... sans des élus qui veillent à protéger le président/chef du gouvernement de toute pression de l'état profond, il lui arrivera ce qui est arrivé à Zeroual en accéléré... nos casquettes poseront des peaux de bananes la où ils voudront et quand ils voudront, quitte à provoquer une explosion sociale. A ce moment là, ils nous expliqueront : " la démocratie c'est du khorti, il y a que nous pour vous garantir des emplois et des subventions..." personne n'est capable d'assumer la catastrophe qui va se produire dans 6 mois, tellement la situation économique est dramatique.... toutes les décisions qui sont actuellement prises vont dans le sens d'une explosion sociale dans max 24 mois...
      Dernière modification par ott, 27 juin 2019, 19h00.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        avant 24 mois on aura un president legitime
        gaid salah ira en retraite

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        • #5
          Sans des élus qui veillent à protéger le président/chef du gouvernement de toute pression de l'état profond.
          Tout à fait la légitimité passe par là.
          F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

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          • #6
            L’Armée nationale populaire « n’a pas à s’immiscer dans le cours des initiatives ou chercher à les orienter
            Ce rôle, l'armée ne le choisit pas mais il lui est imposé par le système qui se protège avec. A moins que c'est l'armée elle-même qui fasse le coup d'état contre le dit système, c'est difficile de la dissocier de lui.
            Mon opposition au départ de Gaid Salah s'explique par ma conviction que le départ d'une personne ne changera rien du tout. L'armée maintiendra toujours son engagement politique en faveur du système en place. Son lâchage peut s'opérer mais il faudrait que la pression soit énorme, vraiment énorme sur elle.
            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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