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Brest. Coups de feu devant la mosquée : l’imam parmi les blessés

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  • Brest. Coups de feu devant la mosquée : l’imam parmi les blessés

    Plusieurs coups de feu ont été tirés ce jeudi vers 16 h devant la mosquée du quartier de Pontanézen à Brest. Deux personnes ont été blessées, dont l’imam très controversé Rachid El Jay.

    Des coups de feu ont été tirés ce jeudi devant la mosquée de Brest, située rue de Gouesnou, près du quartier de Pontanézen. Pompiers et policiers se sont déplacés en nombre sur les lieux. Les coups de feu ont été tirés à 16 h 19.

    L’imam controversée parmi les victimes
    Que s’est-il passé ? Une voiture de type Clio 3 grise est arrivée et s’est arrêtée devant la mosquée. Un homme est sorti et s’est entretenu avec un autre individu. Le ton est monté. Plusieurs coups de feu, six ou sept selon nos informations, ont été tirés avec une arme de poing. Le véhicule est reparti aussitôt après.

    Deux personnes ont été blessées aux jambes. L’une des deux victimes serait l’imam Rachid El Jay, très connu pour ses prêches sur internet. La seconde serait l’un de ses proches, qui assurait les captations vidéo de ses prêches.

    Selon nos informations, l’auteur présumé des coups de feu a revendiqué son action sur son compte Facebook. Cette information a été confirmée de source policière et l’auteur présumé des coups de feu a été identifié. La PJ de Brest a été saisie de l’enquête. Les investigations s’orientent vers les milieux d’extrême droite.

    Pas de pronostic vital engagé
    Un pharmacien, installé à proximité de la mosquée, est venu porter les premiers secours aux personnes touchées. Les deux blessés ont été transportés à l’hôpital de la Cavale Blanche. Leur pronostic vital n’est pas engagé.

    Le quartier est bloqué par les forces de l’ordre. La totalité des effectifs de police de Brest est mobilisée pour retrouver le véhicule des auteurs présumés. Une femme, témoin de l’incident, est entendue dans les locaux de la police.

    Selon les témoins et les gens du quartier interrogés, la mosquée n’avait pas reçu de menaces ces derniers jours. François Cuillandre, le maire de Brest, est arrivé sur place vers 17 h 30. Le sous-préfet également. Ce dernier a assuré la communauté que tout serait mis en œuvre pour arrêter le ou les auteurs.


    Le Télégramme

  • #2
    Les investigations s’orientent vers les milieux d’extrême droite mais en 2016, Daesh avait appelé au meurtre de Rachid Abou Houdeyfa (ou Rachid El Jay) l'imam de Brest.

    22/08/2016

    Dans la dernière édition de son magazine, Daesh condamne à mort l'imam de Brest, accusé d'avoir encouragé les musulmans de France à participer à la démocratie française.

    Régulièrement, l'organisation terroriste dresse la liste de ses ennemis dans le monde entier, et édicte la sanction à leur appliquer. Cette fois, c'est l'imam de Brest Rachid Abou Houdeyfa qui en fait les frais, condamné à mort par Daesh pour "apostasie", le fait de renier sa religion.

    Imam de "l'apostasie et de la mécréance"
    Selon son "magazine" en ligne, Dar al-Islam, Daesh reproche à l'imam de Brest de "vendre sa mécréance" via ses prêches, pourtant souvent controversés en France. Plus précisément, l'organisation terroriste reproche à Rachid Abou Houdeyfa d'avoir, dans un prêche publié sur Facebook, appelé à "participer à la démocratie" française en "allant voter".

    bfmtv

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    • #3
      ".....«Rachid El Jay a déjà été menacé par Daech car il a des discours en phase avec les valeurs de la République. S’il était pour le fondamentalisme, Daech l’aurait félicité», a commenté le délégué général du CFCM. Selon Romain Caillet, spécialiste du salafisme contemporain, Rachid El Jay «est aussi bien la cible de gens pro-djihad que de groupes d’ultra-droite avec ses vidéos qui ont défrayé la chronique». Dans l’une d’elles, on le voit expliquer à des enfants que celui qui écoute de la musique risque d’être transformé en porc.

      «Toutes les hypothèses sont possibles. Il y a 10 ans, cet imam était sur une ligne salafiste non jihadiste, mais pro-saoudienne, et il s’est rangé progressivement sur une ligne traditionnelle marocaine», a précisé Romain Caillet. «Aujourd’hui il est dans une logique de pratique de l’islam qui n’est pas en rupture avec son environnement, sa barbe est de plus en plus courte et son style vestimentaire a changé», a-t-il ajouté, soulignant que «bien qu’il ait changé de discours, il était toujours assimilé aux yeux de l’opinion publique et dans les médias, à un islam radical, donc un ennemi de l’intérieur»....."

      lefigaro.fr

      "....Deux personnes, dont l’imam de Brest, ont été blessées par balle jeudi devant une des mosquées de la ville, le tireur présumé ayant été retrouvé mort d’une balle dans la tête.....

      L’auteur présumé des coups de feu a été retrouvé mort après la fusillade, non loin de sa voiture, une Clio grise, à Guipavas, près de Brest. Il se serait suicidé d’une balle dans la tête, selon une source policière. «L’imam a reçu quatre balles, deux dans l’abdomen, deux dans les jambes. Le fidèle a reçu deux balles dans les jambes. Ils sont pris en charge et leurs jours ne sont pas en danger», a indiqué le CFCM. «Les deux blessés ont été conduits aux urgences, leur pronostic vital ne serait pas engagé», selon la préfecture. La police judiciaire a été saisie de l’enquête.

      Selon une source policière, le second blessé, âgé de 26 ans, est également blessé aux mains. D’après Trabelsi Hosny, adjoint au maire de Brest chargé du quartier de l’Europe qui englobe le quartier de Pontanézen, l’imam sortait de la mosquée avec l’un de ses amis lorsque «une personne s’est présentée voulant faire une photo avec l’imam, ce que l’imam a accepté». Cette personne «lui a tiré dessus» et aussi sur son camarade qui était à coté, deux ou trois balles aussi», a-t-il raconté...."

      lefigaro.fr
      Dernière modification par panshir, 27 juin 2019, 22h43.

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      • #4
        L'homme suspecté d'être à l'origine des coups de feu se serait suicidé

        Le corps d'un homme suspecté d'être le tireur a été retrouvé à proximité de son véhicule. Selon nos informations, il s'est tiré une balle dans la tête

        Le véhicule utilisé par le tireur a été retrouvé en fin d’après-midi par les policiers à Guipavas, à l’ouest de Brest. A côté, le corps d’un homme suspecté d’être l’auteur des coups de feu a été retrouvé. Il semblerait qu’il se soit tiré une balle dans la tête avec l’arme qui a servi à tirer des coups de feu devant la mosquée.

        20minutes

        Tout est bien qui finit bien.

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        • #5
          INFORMATION LE TÉLÉGRAMME. "Le tireur de la mosquée de Brest, qui s’est donné la mort, ce jeudi, en fin de journée, avait laissé une lettre manuscrite sur les réseaux sociaux. En voici des extraits. Ils en disent long sur les troubles psychiatriques dont semblait souffrir le jeune homme.
          Karl Foyer. était âgé de 21 ans. D’origine normande, il était né dans le XIIIe arrondissement de Paris, mais habitait Lyon depuis trois ans. « Je suis une personne simple, qui a une vie banale », écrit-il au début de cette lettre. L’homme indique avoir travaillé dans la restauration, comme plongeur, puis commis de cuisine. Son dernier emploi était agent d’entretien.

          Ensuite, il explique que le jeudi 18 avril, en rentrant chez lui, une camionnette noire s’est garée près de sa voiture. « À l’instant où j’ai fermé la porte de ma voiture, la porte coulissante de la camionnette s’ouvrit et trois hommes cagoulés m’ont forcé à rentrer dans la camionnette ».

          Le tireur explique avoir été terrifié et ébloui à l’aide d’une torche. Il dit ensuite qu’un des hommes a commencé à lui donner des informations très précises sur sa famille, dans le but de l’intimider. « Il m’a ordonné d’égorger l’imam de Brest. Il a dit qu’il fallait que je passe à l’acte entre le 15 et le 30 juin. Il m’a dit que si je ne le tuais pas, c’est ma mère, mon père et ma sœur qui seraient tués ».

          « Je n’avais pas le choix »
          L’homme aurait ensuite reçu un coup de téléphone. Sur l’écran de son téléphone, serait apparu le nom d’un des pontes de la DGSI. Le tireur de Pontanézen dit qu’ensuite, les hommes lui auraient implanté une puce dans le bras. « Je pense qu’ils vont me tuer », poursuit Karl F. « J’en sais trop. Si la presse et Internet sont au courant de cette histoire, alors j’ai peut-être une chance de m’en sortir. Je suis profondément désolé auprès des proches de Rachid El Jay, je n’avais pas le choix. J’ai écrit ce message juste avant de passer à l’acte. J’essayerai de m’arracher la puce et de me cacher le plus longtemps possible ».

          La lettre se termine par une photo de sa carte d’identité pour authentifier les écrits."

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