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Echec du traité d'amitié : les explications de Chirac

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  • Echec du traité d'amitié : les explications de Chirac

    Echec du traité d'amitié : les explications de Chirac


    Jacques Chirac lèvera, vendredi 23 mars, une partie du voile sur les raisons qui ont empêché la signature du traité d'amitié entre la France et l'Algérie. Dans la préface de « Mon combat pour le monde », un recueil de discours de politique internationale à paraître demain, dont le quotidien Le Monde a publié des extraits, le président français s'explique : « Les circonstances n'ont pas permis que (le traité) soit immédiatement conclu, malgré la qualité des relations avec le président Bouteflika ». Jacques Chirac plaide toutefois en faveur de l'aboutissement du projet qui « se justifie par la nature particulière de notre histoire commune ».

    Mais Jacques Chirac récuse la notion de repentance pour les crimes de la France durant la période coloniale. « Cette notion, je la récuse absolument, car nul ne peut être rendu comptable des actes commis par ses aïeux. Mais nous devons comprendre et reconnaître les erreurs passées, pour ne pas les répéter », explique le président français.
    Or, la repentance de la France constitue la cause principale de l'échec du traité d'amitié. Ce dernier, annoncé en mars 2003, lors de la visite historique du président français en Algérie, est en effet bloqué depuis la polémique suscitée par la loi française du 23 février 2005 sur le « rôle positif » de la colonisation. L'article contesté a depuis été abrogé à la demande du président Chirac. Mais les négociations restent bloquées faute d'un minimum d'entente entre les deux pays: les autorités algériennes exigent la repentance de la France pour les crimes commis durant la période de colonisation de 1830 à 1962, avant toute reprise des discussions sur ce traité d'amitié. Une demande systématiquement rejetée par Paris.
    A plusieurs reprises, la France a tenté de renouer le dialogue avec l'Algérie, via la visite à Alger de personnalités influentes comme le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, celui de l'Intérieur Nicolas Sarkozy ou, plus récemment, du président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré.
    En vain. A chaque fois, les Algériens ont donné la même réponse à leurs interlocuteurs: aucun traité d'amitié ne sera signé sans un acte de repentance de la part de la France.
    Depuis quelques mois, l'approche des échéances électorales françaises a contribué à durcir les positions de la France. En effet, à quelques mois d'une élection, il serait suicidaire pour un gouvernement de droite d'accéder à la demande algérienne. Les anciens combattants de la guerre d'Algérie constituent une base électorale solide pour les partis de droite. Ces derniers ne souhaitent pas les voir rejoindre massivement les rangs de l'extrême droite qui instrumentalise souvent les questions liées au passé douloureux entre la France et l'Algérie. L'avenir du traité dépendra beaucoup du futur président français.

  • #2
    Cette notion, je la récuse absolument, car nul ne peut être rendu comptable des actes commis par ses aïeux. Mais nous devons comprendre et reconnaître les erreurs passées, pour ne pas les répéter

    On espere que le gouvernement Turc a bien saisi la nuance...

    C'est encore un hold up mental façon Chirac: personne ne desire la repentance, mais uniquement le reconnaissance.

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    • #3
      On espere que le gouvernement Turc a bien saisi la nuance...
      mdrrrrrrrrrrrrrrr bien vu

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      • #4
        Echec du traité d'amitié : les explications de Chirac

        Echec du traité d'amitié : les explications de Chirac
        par L'un De Nos Correspondants A Paris: RabahYanis

        Jacques Chirac lèvera, vendredi 23 mars, une partie du voile sur les raisons qui ont empêché la signature du traité d'amitié entre la France et l'Algérie. Dans la préface de « Mon combat pour le monde », un recueil de discours de politique internationale à paraître demain, dont le quotidien Le Monde a publié des extraits, le président français s'explique: « Les circonstances n'ont pas permis que (le traité) soit immédiatement conclu, malgré la qualité des relations avec le président Bouteflika ». Jacques Chirac plaide toutefois en faveur de l'aboutissement du projet qui « se justifie par la nature particulière de notre histoire commune ». Mais Jacques Chirac récuse la notion de repentance pour les crimes de la France durant la période coloniale. « Cette notion, je la récuse absolument, car nul ne peut être rendu comptable des actes commis par ses aïeux. Mais nous devons comprendre et reconnaître les erreurs passées, pour ne pas les répéter », explique le président français.

        Or, la repentance de la France constitue la cause principale de l'échec du traité d'amitié. Ce dernier, annoncé en mars 2003, lors de la visite historique du président français en Algérie, est en effet bloqué depuis la polémique suscitée par la loi française du 23 février 2005 sur le « rôle positif » de la colonisation. L'article contesté a depuis été abrogé à la demande du président Chirac. Mais les négociations restent bloquées faute d'un minimum d'entente entre les deux pays: les autorités algériennes exigent la repentance de la France pour les crimes commis durant la période de colonisation de 1830 à 1962, avant toute reprise des discussions sur ce traité d'amitié. Une demande systématiquement rejetée par Paris.

        A plusieurs reprises, la France a tenté de renouer le dialogue avec l'Algérie, via la visite à Alger de personnalités influentes comme le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, celui de l'Intérieur Nicolas Sarkozy ou, plus récemment, du président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré.

        En vain. A chaque fois, les Algériens ont donné la même réponse à leurs interlocuteurs: aucun traité d'amitié ne sera signé sans un acte de repentance de la part de la France.

        Depuis quelques mois, l'approche des échéances électorales françaises a contribué à durcir les positions de la France. En effet, à quelques mois d'une élection, il serait suicidaire pour un gouvernement de droite d'accéder à la demande algérienne. Les anciens combattants de la guerre d'Algérie constituent une base électorale solide pour les partis de droite. Ces derniers ne souhaitent pas les voir rejoindre massivement les rangs de l'extrême droite qui instrumentalise souvent les questions liées au passé douloureux entre la France et l'Algérie. L'avenir du traité dépendra beaucoup du futur président français.
        la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

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        • #5
          Oui la france s est imposer des lois aux autres sur les crimes qui ont copmmis, mais pour elle , ils ne sont que du passe, qu elle belle contradiction de la france, apres les biens faits du colonialisme, voila que le mal du passe est revolu a la poubelle des enciens.
          Pour ecrire leurs histoires ils sont forts de tires sur toutes les ficelles, mais pour celle des autres c est du passe a faire oublier sans commentaire.
          L algerie n a pas a rougir devant la france, ni ce faite toute petite pour plaire a la france comme l ont fait certains pays.*l algerie elle defendera sa position meme s il faut des millars d annees.

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          • #6
            Oui c'est vrai l'Algérie doit défendre sa mémoire, mais je pense que le plus important et qui est vraiment occulté, c'est l'intitulé ou au moins les grandes lignes de ce traité d'amitié.

            Que ce que la France va offrir à l'Algérie en échange de sa signature de ce traité d'amitié car rapplons le c'est la France qui est initiatrice de cette démarche et pas l'Algérie.

            Mais j'en suis sur que à la maniére d'occulter le fond de ce traité, son contenu est bien maigre comparativement aux attentes algériennes, c'est pour ça que l'Algérie n'est pas du tout pressée à le signer, et puis si ce traité était vraiment consistant, nos voisins de l'est et de l'ouest eux aussi colonisés par la France, ne resteraient pas sans réaction.

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            • #7
              On espere que le gouvernement Turc a bien saisi la nuance

              et pourquoi remonter au début du siècle..
              que dire des allemands dans ce cas

              même si ce n'est pas du même ordre, mais l'horreur reste une horreur..

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              • #8
                Les anciens combattants de la guerre d'Algérie constituent une base électorale solide pour les partis de droite. Ces derniers ne souhaitent pas les voir rejoindre massivement les rangs de l'extrême droite qui instrumentalise souvent les questions liées au passé douloureux entre la France et l'Algérie.
                Ca c'est une inexactitude de taille, la plus grande association d'anciens combattants d'Algérie, la FNACA est de sensibilité plutôt à gauche, et cette catégorie n'est pas plus portée vers l'extrême droite que la moyenne des français
                Cliché persistant.
                Ca serait plus intéressant d'avoir la version outre Méditerranée, Alger a quand même mis plus de trois mois à réagir à cette fameuse loi.

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                • #9
                  ce n'est pas tres convaincant tout ca monsieur le president.

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                  • #10
                    attendons l'élection du prochain président pour voir la position française sur le traité d'amitié !

                    ce qui interresse la France c'est uniquement l'économie algérienne et ce traité est une façon de mettre la main sur celle ci .
                    Mr NOUBAT

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                    • #11
                      On espere que le gouvernement Turc a bien saisi la nuance...
                      daccord ! mais il faut comprendre les nuances, la France n'a pas fait la Turquie, mais elle à fait l'Algerie.

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