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Al-Sissi à l’adresse de Gaïd Salah “Wallah t’abuses mon frère !!”
Gaïd Salah est excité comme un acarien au salon de la moquette. Hanoune, arrêtée. Ghediri, arrêté. Porteurs de drapeau amazigh, arrêtés. Bouregaa, arrêté. Le mec arrête tout ce qui bouge. Il n’y a que l’ancien président qui ne risque rien, Bouteflika étant immobile depuis 2014. Le dictateur égyptien, ne voit pas d’un très bon œil cette surenchère autoritaire. En bon ami, il conseille au chef d’état-major de lever un peu le pied.
“Tu me plagies depuis un bon moment”
Dans une lettre adressée à son homologue algérien, le despote du Caire a rappelé qu’une dictature militaire ne se fait pas du jour au lendemain. “Paris ne s’est pas fait en un jour. Sinon, ça serait El Hamiz” brocarde-t-il. Pour Al Sissi, il faut de la patience, du courage et de la ténacité pour venir à bout d’un peuple qui clame liberté. “De la persévérance dans l’effort, parce qu’il en faut pour jeter tout le monde en prison. Mais pas tous d’un seul coup. Ça ne fait pas sérieux ! Même moi je n’ai pas osé…” conseille-t-il, prévenant et de poursuivre plein de verve “les prisonniers politiques, c’est comme du pain. Gardes-en pour demain”.
Le dictateur qui a pris le pouvoir en 2014 en renversant le président élu Morsi, estime que Gaïd Salah en fait trop. “Toi, tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère. Je sais que tu tiens ça de ta façon de te tenir à table. Mais tu n’es pas face à un méchoui” admoneste-il son petit apprenti. “j’ai vu que tu as fait arrêter Bouregaa. Et pour quel motif ? Pour usurpation d’identité. On a bien ri, ici. Je te signale que je pourrai faire la même chose avec toi qui me plagies depuis un bon moment. Tu n’es plus Gaïd Salah, tu es Gaïd Maleh” fait-il observer en faisant référence aux accusations de plagiats portées contre le comique Gad Elmaleh. Et de conclure “wellah, tu abuses mon frère !!”
EL Menchar
“Tu me plagies depuis un bon moment”
Dans une lettre adressée à son homologue algérien, le despote du Caire a rappelé qu’une dictature militaire ne se fait pas du jour au lendemain. “Paris ne s’est pas fait en un jour. Sinon, ça serait El Hamiz” brocarde-t-il. Pour Al Sissi, il faut de la patience, du courage et de la ténacité pour venir à bout d’un peuple qui clame liberté. “De la persévérance dans l’effort, parce qu’il en faut pour jeter tout le monde en prison. Mais pas tous d’un seul coup. Ça ne fait pas sérieux ! Même moi je n’ai pas osé…” conseille-t-il, prévenant et de poursuivre plein de verve “les prisonniers politiques, c’est comme du pain. Gardes-en pour demain”.
Le dictateur qui a pris le pouvoir en 2014 en renversant le président élu Morsi, estime que Gaïd Salah en fait trop. “Toi, tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère. Je sais que tu tiens ça de ta façon de te tenir à table. Mais tu n’es pas face à un méchoui” admoneste-il son petit apprenti. “j’ai vu que tu as fait arrêter Bouregaa. Et pour quel motif ? Pour usurpation d’identité. On a bien ri, ici. Je te signale que je pourrai faire la même chose avec toi qui me plagies depuis un bon moment. Tu n’es plus Gaïd Salah, tu es Gaïd Maleh” fait-il observer en faisant référence aux accusations de plagiats portées contre le comique Gad Elmaleh. Et de conclure “wellah, tu abuses mon frère !!”
EL Menchar