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Le 29 juin 1992 était assassiné le plus marocain des présidents algériens

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  • Le 29 juin 1992 était assassiné le plus marocain des présidents algériens

    Le 29 juin 1992 était assassiné Mohamed Boudiaf, le plus marocain des présidents algériens

    Le 29 juin 1992, le président algérien Mohamed Boudiaf était assassiné lors d'un meeting politique à Annaba. Le plus marocain des présidents algériens était profondément convaincu de la construction de l’Union du Maghreb et avait, même, préparé l’ébauche d’une solution au conflit du Sahara occidental. Un engagement qui, aggravé par des entretiens à Rabat avec Hassan II, a précipité son assassinat.


    En Algérie, l'anniversaire de l’assassinat du président Mohamed Boudiaf passe de plus en plus inaperçu, à part quelques brèves sur les colonnes de certains supports papier et dans des sites d’actualité en ligne. Pourtant, cet ancien exilé politique au Maroc, de 1979 à 1992, était présenté comme la solution miracle par les auteurs de l’arrêt brutal du processus électoral de janvier 1992 et la destitution de Chadli Benjedid qui s'en est suivie.

    Aux yeux des généraux, Boudiaf était le candidat idéal, remplissant tous les critères exigés pour le propulser à la magistrature suprême. Il était l’un des chefs historiques de la guerre de libération, une victime politique de Houari Boumediene et surtout il était loin de tout clivage politique ou régional, il n'appartenait ni au clan d'Oujda ni à celui des généraux du BTS (du nom des trois villes Batna, Tibissa et Souk Lahrass). En proposant son nom, les militaires voulaient un président fantoche qui règnerait sans toutefois gouverner.

    Boudiaf part en guerre contre la corruption

    Le 15 janvier 1992, un avion atterri à l’aéroport d’Alger en provenance de Rabat, transportant Mohamed Boudiaf et son épouse, Fatiha. L’accueil était des plus chaleureux, certains diront même trop. L'Etat algérient avait déroulé le tapis rouge pour l’ancien exilé depuis plus de 27 ans. Toute la classe politique, bien entendu à l’exception du FIS (Front islamique du salut), les militaires et les hommes d’affaires avaient répondu présent pour l'accueillir.

    Mohamed Boudiaf a également joué le jeu. Sa réplique dans la salle d’attente de l’aéroport, a consisté à dénoncer devant la presse, le projet des islamistes du FIS qui visait à s’accaparer le pouvoir. Le premier jour s’était ainsi déroulé comme prévu. Les généraux Nizar et Kafi, les véritables meneurs du coup d’Etat contre Benjedid, étaient satisfaits de la prestation de leur candidat. Mais, ils allaient vite déchanter.

    Dans son premier discours au peuple algérien, Boudiaf promettait une lutte sans merci contre la corruption qui gangrène le pays et l’instauration de la justice. Mieux encore, il demandait aux Algériens de l’aider à accomplir sa mission. Des paroles concrétisées plus tard sur le terrain. Mai 1992, Boudiaf ordonne l’arrestation du général-major Mustapha Belloucif et son incarcération à la prison de Blida pour détournement de milliards de dollars alors qu’il était l’homme de confiance de l’ancien Chadli Benjedid.

    Sa rencontre avec Hassan II a précipité son assassinat

    L’interpellation de Belloucif n’était pas aussi grave. Certes, depuis quelques temps, les têtes pensantes du Haut conseil d’Etat ne voyaient pas d’un bon œil les initiatives trop personnelles du président mais elle a permis, sans aucun doute, aux généraux Khalid Nizar, Ali Kafi ou Larbi Belkheir de se débarrasser d’un redoutable adversaire.

    Par contre, c’est sur le dossier des relations avec le Maroc que Boudiaf et les trois généraux avaient des positions diamétralement opposées. Le projet du voyage du président à Kenitra pour visiter sa famille a été la pierre d'achoppement. Au début, les militaires s’y opposaient farouchement. Face à l’intransigeance de Boudiaf, ils ont fini par lâcher du lest à condition que le président évite tout contact avec le roi Hassan ou ses proches conseillers.

    Une fois à Rabat, il s'est tout de même entretenu avec le roi Hassan II. Des sources algériennes avançaient même que Boudiaf aurait promis au roi une solution du conflit du Sahara occidental qui serait bénéfique pour le royaume. De retour à Alger, il accorda un entretien à une équipe de 2M qui réalisait un reportage sur son parcours de Kénitra au palais Al Mouradia. Son approche était logique. Avec une dette à l’époque estimée à 30 milliards de dollars, les finances de l’Algérie pouvaient difficilement continuer à soutenir le Polisario. Pour lui la question du Sahara était «secondaire» par rapport au sauvetage de toute l’Algérie.

    Le 29 juin 1992, alors qu’il animait une conférence avec des associations de jeunes à Annaba, un de ses gardes a tiré plusieurs balles sur le corps de Boudiaf. Il est décédé sur le champ. Sa présidence n’aura duré que cinq mois et 13 jours.
    ********
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    Le 29 juin 1992 était assassiné le plus marocain des présidents algériens
    Laissez boudiaf allah yarahmou reposer en paix .
    Boudiaf était l'un des pères de la révolution ,si tayeb El watani,un autentique patriote et un digne fils de l'Algérie.
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

    Commentaire


    • #3
      allah yerahmo



      est ce vrai ce que raconte les frères




      Boudiaf part en guerre contre la corruption


      Mai 1992, Boudiaf ordonne l’arrestation du général-major Mustapha Belloucif et son incarcération à la prison de Blida pour détournement de milliards de dollars alors qu’il était l’homme de confiance de l’ancien Chadli Benjedid.


      Pour lui la question du Sahara était «secondaire» par rapport au sauvetage de toute l’Algérie.
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

      Commentaire


      • #4
        Le fils de Mostefa Benloucif répond à Khaled Nezzar: «Parlez pour vous ou alors taisez-vous !»

        par Abdeljalil, Fils De Mostefa BENLOUCIF Valeureux Moudjahid De L'aln
        Vous devriez revisiter l'Histoire et la Géographie avant de vous appesantir sur des considérations nécrologiques pour faire passer le respect et le recueillement envers mon père, alors que vous n'en éprouvez pas une fibre.

        Et que «des oraisons et cérémonies louangeuses» furent exprimées en cette circonstance tragique, ce n'est que justice, pas celle inique et unique dont vous fûtes le premier responsable à user et abuser dans les arcanes du ministère de la Défense nationale de l'époque.

        Si le dilemme vous taraude tant l'esprit, si vous vous faites l'avocat – en fait un concentré de procureur, de juge et surtout de maître de l'ouvrage – des autorités toujours de l'époque, ce n'est pas tant pour étaler deux hypothèses, alors que vous avez, depuis longtemps, opté pour la seconde.

        Sous d'autres cieux, des responsables mêmes anciens et retraités auraient attendu que la phase de deuil se dissipe (40ème jour) pour verser leur fiel comme vous le faites, si tant est que la mémoire encore fraîche de mon défunt père et le recueillement ne doivent être souillés si tôt. Car, comment expliquer cette indécence à étaler vos états d'âme envers un «compagnon» comme vous le dites, alors que sa tombe n'est pas encore sèche ?

        Après le procès intenté à feu mon père dans le cadre sordide d'un règlement de compte, vous revoilà sur la brèche, faisant à travers votre diatribe inassouvie, un procès d'intention celui-là, à une journaliste qui n'a fait que reprendre les confidences du Général-Major Mostefa Benloucif, de son vivant.

        J'anticipe votre réaction. Polémiste pur et dur, non pas au sens culturel du terme car n'ayant ni l'art, ni la compétence, ni l'aptitude pour le faire, vous aimez être cité, lu et provoquer des discussions stériles au demeurant, quitte à faire dans la délation. Soyez rassuré : quelle que soit votre réponse que tous les lecteurs sauront attendre avec l'impatience qui est la vôtre, je ne ferai pas «appel» au réquisitoire, que vous vous préparez à rédiger une fois digérées les quelques vérités, qui ne peuvent que vous atteindre. Ceci pour le préambule.

        Le détail maintenant.
        Vous gardez toujours vos reflexes, ceux d'un homme acharné, aux abois et diffamant à tour de bras en gardant précieusement des documents classés «secret confidentiel» et «très secret» à votre niveau, alors qu'ils n'auraient jamais dû quitter le ministère de la Défense nationale. Comment donc en disposez-vous et pire, sans aucun respect pour le défunt, en tant que tels ? Plus extravagant, ces documents n'auraient jamais pu être déclassés, aujourd'hui, le secret défense n'étant pas arrivé à terme.

        Je n'ai jamais douté que ces reproductions soient réelles à la seule et exceptionnelle remarque de taille : tout ce que le lecteur avisé a sous les yeux (texte et «documents») ont fait l'objet d'une décision de la justice militaire de l'époque que vous assimilez à tort à la justice tout court, pour en faire un amalgame patriotard sur ses décisions et l'exécution de celles-ci qui relèvent bien, dans le cadre de feu mon père, d'une machination lorsque vous aviez une mainmise totale sur le ministère de la Défense nationale. Mainmise qui vous permettait de faire, défaire et éliminer ceux qui, comme mon père, pouvaient et réussissaient à vous faire seulement de l'ombre ainsi qu'à celle ayant trait à vos ambitions démesurées.

        Vos éclaircissements parsemés de contre-vérités ne changeront rien à l'Histoire. Les fac-similés reproduits dans ce quotidien sont pertinemment sortis de leur contexte et de leur place pour être exhibés à la face d'initiés qui comprennent bien le rôle que vous avez joué dans ce procès, alors que pour les non-initiés, ceux qui ont côtoyé mon père et ils sont nombreux parmi ce valeureux peuple, il s'agit-là de délation enrobée dans un langage qui se voulait probe mais qui masquait mal une haine à son endroit, à nulle autre pareille. Mon père a toujours été un mélomane, un sportif non pas de compétition, mais de cœur et son savoir était reconnu par tous ceux qui ont eu la chance de l'approcher.

        Mais cette Culture dont je fais état aujourd'hui, vous ne saurez jamais ce qu'elle porte en son sein, ni ce qu'elle veut dire.

        Ces documents, par vous exhibés, ne sont là que pour essayer d'étayer un texte abscons, à la limite de l'ineptie donc difficilement abordables par ces non-initiés, et là également pour l'exercice haineux et putride de votre article.

        Parlez pour vous, M. Khaled Nezzar et laissez aux «autres autorités et structures militaires concernées» le soin de se défendre elles-mêmes dans le cas – peu probable – où elles se sentiraient visées ou mises en causes. Ne vous érigez pas en conseil et parlez pour vous et seulement pour vous ! Ou alors taisez-vous !

        Le fac-similé ayant trait à la lettre qu'aurait rédigée feu mon père et adressée au Président de la République de l'époque, M. Chadli Bendjedid, mérite quelques rapides précisions :

        Cette lettre a été écrite sous la contrainte – et vous le savez pertinemment – et n'a et n'avait lors du procès, aucune valeur juridique.

        Pensez-vous qu'étant en résidence surveillée, un homme de son rang et jouissant de toutes ses facultés physiques et mentales, puisse pousser le masochisme jusqu'à ses limites en «s'enfonçant» de la sorte par écrit ?

        Avouez que pour 82 lignes, je vous donne une importance que vous savez ne pas mériter, en écrivant autant et en rétablissant des vérités travesties en mensonges et des omissions volontaires.

        Je vous livre en Bio-express, le parcours de feu mon père :

        A rejoint le maquis alors qu'il n'avait que 16 ans, dussiez-vous penser pouvoir traficoter l'Histoire.

        A participé à son âge (20 ans) aux négociations algéro-françaises d'Evian et qui aboutirent au cessez-le-feu le 19 mars 1962 et à l'Indépendance du pays le 05 Juillet de la même année.

        A travaillé sans relâche dans l'Institution à laquelle il a donné sa santé jusqu'à y laisser sa vie. A tous les échelons, il a brillé par ses décisions qui visaient à la professionnalisation et la modernisation de l'Armée et au rajeunissement des cadres de l'ANP.

        Plus récemment, et avant sa mise au ban de la société dont vous fûtes un artisan zélé, il n'hésita pas à mettre un terme à la volonté de la France Mitterrandienne de nous avilir, en refusant le survol de l'espace aérien algérien par l'aviation de combat française, tordant ainsi le cou aux relations algéro-mitterrandiennes. Il a su enrayer cette tentative et répliquer par un «non» catégorique à l'ambassadeur de F. Mitterrand en Algérie, au grand dam de ce dernier. Un «non» qui lui valu bien des animosités et qu'il paya chèrement, en évitant de faire couler le sang au peuple frère libyen engagé au Tchad, contre ce que la France avait appelé opération «épervier».

        Vous ne pipez pas un mot sur cet incident et vous omettez d'ailleurs, volontairement, d'en faire part aux lecteurs. Soit votre mémoire est défaillante, soit vous piétinez celle de mon défunt père. Le projet «CRAC».

        Sans remettre en cause la présence des officiers supérieurs que vous citez, vous faites dans l'agitation, l'amalgame et la confusion des genres.

        D'une part, parce que mon père n'est plus de ce monde pour vous répliquer – sa discrétion était connue de tous ceux qui l'ont peu ou prou connu – d'autre part, parce que votre citation : «M. le Président, il est impératif pour la sécurité nationale de procéder à la réalisation de la première phase du projet CRAC» (fin de citation), cette phrase ne vaut que par le sens que vous voulez bien lui donner vous-même, à savoir : «En clair, un oui très souligné pour la signature avec le partenaire français seul en lice dans le projet» (fin de citation).

        Or ce projet, comme son nom l'indique, n'était qu'un projet puisque de 1982 à 1985, rien ne fut décidé, vous le dites vous-même en mentionnant ces dates.

        La réalité est toute autre. Feu mon père ne voulait pas d'une mainmise totale de la France sur notre couverture radar. Il avait estimé qu'il eût valu faire partager cette couverture entre d'autres puissances afin de ne pas dépendre d'un seul pays, fût-il la France !

        Arrêtez, M. Khaled Nezzar de falsifier l'Histoire en tirant sur ce sujet des conclusions hâtives, inconvenantes, maladroites et à la limite de l'indécence, car vous souillez encore sa mémoire dont vous dites être respectueux.

        Il n'a jamais ordonné de «tirer» sur le peuple. Il doit aujourd'hui dormir du sommeil du juste, car n'ayant pas de morts sur la conscience, ni de mains tachées de sang algérien. Il avait pour idéal et pour références la Révolution Algérienne, la Nation du même nom, et pour héros les Ben Boulaïd, Ben M'hidi, Didouche, etc . . .

        De quel haut fait d'armes pourriez-vous vous vanter M. Khaled Nezzar ? Le seul que vous aurez droit de vous approprier, c'est celui d'avoir exigé que celui qui tenait cette «baguette télescopique», disparaisse à jamais de votre vue. Vous avez réussi en partie seulement votre sale besogne. Car les louanges prononcées par le défunt Général Metidji étaient justifiées, ne vous en déplaise. Mieux, elles étaient sincères mais surtout indispensables.

        L'Histoire les retiendra !

        Je vous laisse méditer cette citation d'un grand homme, un précurseur de notre glorieuse révolution du 1er Novembre. J'ai cité l'Emir Abdelkader : «le sage est l'homme par lequel s'opère facilement la distinction entre la franchise et le mensonge dans les paroles, entre la vérité et l'erreur dans les convictions, entre la beauté et la laideur dans les actes».

        Même mort, mon père force encore le respect et abhorre l'abjection.
        lequotidien-oran.
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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