Tous les vendredis que le hirak fait, ils sont là au milieu des manifestants. Ils avancent à petits pas, participant sereinement, malgré le poids des ans, à ce magnifique mouvement populaire libérateur. C'est une bénédiction pour eux quand le carré où ils se trouvaient et qui les a distancés de quelques pas, s'arrête momentanément pour resserrer ses rangs. Cela leur permet de le rejoindre.
Ils se tiennent par la main, avancent en silence, la tête haute. Elle, ceinte de l'étendard amazigh et lui, le drapeau national sur les les épaule et le dos, noué autour du cou.
Une grande colère m'étreint à la seule pensée que des agents de sécurité trop zélés et pressés de mettre en oeuvre les instructions illégales et antinationales du gros bavard qui parle au nom de la grande muette, peuvent s'en prendre à cette femme et à cet homme pour les empêcher de continuer à se tenir tendrement par la main, pour que ce couple ne soit plus visible comme un symbole d'unité. Les manifestants savent, nous savons tous, que si Gaïd Salah et ses valets s'attaquent aujourd'hui à ceux qui brandissent l'emblème amazigh, ce n'est que pour préparer le terrain à la répression de tous ceux qui revendiquent une période de transition sans les représentants du régime de Bouteflika, lesquels représentants sont toujours au pouvoir, aux niveaux les plus hauts.
Il est vraiment attendrissant et admirable ce vieux couple:
Ils se tiennent par la main, avancent en silence, la tête haute. Elle, ceinte de l'étendard amazigh et lui, le drapeau national sur les les épaule et le dos, noué autour du cou.
Une grande colère m'étreint à la seule pensée que des agents de sécurité trop zélés et pressés de mettre en oeuvre les instructions illégales et antinationales du gros bavard qui parle au nom de la grande muette, peuvent s'en prendre à cette femme et à cet homme pour les empêcher de continuer à se tenir tendrement par la main, pour que ce couple ne soit plus visible comme un symbole d'unité. Les manifestants savent, nous savons tous, que si Gaïd Salah et ses valets s'attaquent aujourd'hui à ceux qui brandissent l'emblème amazigh, ce n'est que pour préparer le terrain à la répression de tous ceux qui revendiquent une période de transition sans les représentants du régime de Bouteflika, lesquels représentants sont toujours au pouvoir, aux niveaux les plus hauts.
Il est vraiment attendrissant et admirable ce vieux couple:
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