Dans le discours à la nation du chef de l’état à l’occasion du 57e anniversaire de la fête de l’indépendance, Abdelakder BenSalah a loué « l’oeuvre d’assainissement de l’état et de renouvellement de son encadrement » ainsi que « la lutte contre la corruption mené par la justice » mais passe sous silence les arrestations de manifestants arbitraires et leurs traduction devant la justice, malgré la caractère pacifique des manifestations.
Il souligne « que si tout doit être fait pour que les droits fondamentaux et les libertés consacrés dans notre Constitution, notamment le droit de s’exprimer et le droit de manifester, soient pleinement respectés et protégés, il y a lieu de veiller, dans le même temps, à ce que l’exercice de ces droits puisse se faire dans le respect d’autrui et surtout dans le plein respect des lois de la République et que leur expression ne soient pas détournées à des fins attentatoires à la stabilité de notre pays et à son unité nationale ».
Le chef de l’Etat se voulant rassurant sur la bonne volonté du pouvoir de « prêter oreille » aux revendications du peuple, ne dit aucun mot sur les manifestants arrêtés durant les dernières marches pour port du drapeau Amazigh ainsi que l’ancien maquisard Lakhdar Bouragaà .
Les signataires du pacte politique pour une véritable alternative démocratique exigent « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion ainsi que l’arrêt immédiat de l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir ».
Pour étayer cette idée juste après l’allocution de Bensaah, les activistes politiques expriment déjà leur rejet au « dialogue sans la libération des soldats du Hirak, en précisant que celui qui accepte le dialogue avec les conditions du pouvoir réel n’est qu’un agent de la contre révolution »
Pour rappel des dizaines de manifestants sont arrêtés et mis sous mandat de dépôt les deux dernières semaines. Plusieurs associations, partis politiques, ONG ainsi que les manifestants exigent leur libération immédiate et sans conditions.
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Il souligne « que si tout doit être fait pour que les droits fondamentaux et les libertés consacrés dans notre Constitution, notamment le droit de s’exprimer et le droit de manifester, soient pleinement respectés et protégés, il y a lieu de veiller, dans le même temps, à ce que l’exercice de ces droits puisse se faire dans le respect d’autrui et surtout dans le plein respect des lois de la République et que leur expression ne soient pas détournées à des fins attentatoires à la stabilité de notre pays et à son unité nationale ».
Le chef de l’Etat se voulant rassurant sur la bonne volonté du pouvoir de « prêter oreille » aux revendications du peuple, ne dit aucun mot sur les manifestants arrêtés durant les dernières marches pour port du drapeau Amazigh ainsi que l’ancien maquisard Lakhdar Bouragaà .
Les signataires du pacte politique pour une véritable alternative démocratique exigent « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion ainsi que l’arrêt immédiat de l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir ».
Pour étayer cette idée juste après l’allocution de Bensaah, les activistes politiques expriment déjà leur rejet au « dialogue sans la libération des soldats du Hirak, en précisant que celui qui accepte le dialogue avec les conditions du pouvoir réel n’est qu’un agent de la contre révolution »
Pour rappel des dizaines de manifestants sont arrêtés et mis sous mandat de dépôt les deux dernières semaines. Plusieurs associations, partis politiques, ONG ainsi que les manifestants exigent leur libération immédiate et sans conditions.
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