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Grosses concessions de l’opposition : Le départ de Bensalah et la nécessité d’une «transition» évacués

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  • Grosses concessions de l’opposition : Le départ de Bensalah et la nécessité d’une «transition» évacués

    Comme il fallait bien s’y attendre, les chefs de partis, les représentants des syndicats ainsi que des acteurs de la société civile réunis aujourd’hui à l’école supérieure de l’hôtellerie d’Ain El Benian, ont évacué les mots qui fâchent.

    Dans le document final de la conférence du dialogue national consulté par Algerie1 qui devrait être adopté cet près midi, les participants ont soigneusement évité les revendications politiques passées de nombreux leaders de partis pour aboutir au dépassement du système.

    Ainsi, il n’est plus question d’exiger le départ du Président de l’Etat, Abdelkader Bensalah dont l’intérim s’achève constitutionnellement le 9 juillet, c'est-à-dire lundi prochain.

    Dans le chapitre relatif au mécanisme de préparation de l’élection présidentielle, le remplacement de Bensalah par un une personnalité nationale acceptable voire un collège de personnalités, à sauté au profit d’une formule passe –partout qui consiste à exiger vaguement que d’«exclure tous les symboles de l’ancien régime impliqués dans la corruption et rejetés par le peuple».

    Cela confirme ce que nous avions écris à savoir que ce segment de l’opposition a fini par se laisser convaincre par le chef d’état-major de surseoir à sa demande de remplacer Bensalah en contrepartie d’une disponibilité du pouvoir à «collaborer».

    C’est assurément une grosse concession du forum de l’opposition qui regroupe quasiment tous les partis islamistes et conservateurs ainsi que certaines personnalités ayant fréquenté les allées du pouvoir.

    En effet, le mouvement populaire, fait à contrario du départ du deux «B» c'est-à-dire Bensalah et Bedoui, une exigence non négociable.

    Aussi, Djaballah, Benflis, Makri, Rehabi et les autres ont accepté au bout du compte de barrer le mot «transition» de leur lexique comme l’ordonnait Gaid Salah et Bensalah dans leurs discours ainsi que leurs relais politique à savoir tous les partis qui se sont compromis avec Bouteflika et qui montrent patte blanche aux nouveaux décideurs.

    Dans le document qui sera adopté cet après midi, les organisateurs ont opté pour une formule incolore et inodore politiquement pour se mettre dans les bonnes grâces de l’état-major en évoquant simplement une «période préélectorale».

    Du coup, l’équation change complètement pour Benflis, Makri, Djaballah et leurs amis qui se mettent en porte- faux avec les le Hirak dont les revendications politiques ont été réitérées par des millions de personnes vendredi dernier.

    Ces concessions politiques pourraient peut être valoir à leurs auteurs une bienveillance du pouvoir, mais elles risquent de subir les dommages collatéraux d’un peuple qui reste droit dans ses bottes, dans sa volonté d’abattre le système et non pas de dialoguer avec ses symboles.

    A1

    06 Juillet 2019

  • #2
    Pas de CNT..

    Bensalah reste..

    Faut aller de l'avant.. le plus dur est fait !
    Faut réviser la loi électorale.. et rester positifs.

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    • #3
      Retour à la case départ. 5 mois de contestations qui n'ont servit à rien . les dinosaures restent et discutent entre eux du nouveau partage du pouvoir .
      J'en suis écœuré.

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      • #4
        Allons, allons..
        Le vrai dialogue n'a pas commencé..
        La réunion d'aujourd'hui n'est pas inclusive !
        A mon avis, il faut organiser une meilleure table ronde.. en dehors d'Alger !
        Les personnalités indépendantes doivent monter au créneau.. loin de toute ingérence et manipulation médiatique.

        Le peuple de l'Algerie Profonde est accueillant..
        Il se ferait un plaisir d'organiser une conférence globale et inclusive..


        ila al amam

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        • #5
          Capo , tu es bien trop optimiste et peut être même un peu naïf .

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          • #6
            Pas de CNT..
            ce n'a jamais ete une demande du peuple, ce sont les fausse elites qui la reclament.

            Bensalah reste..
            c'est un des B que le peuple n'en veut pas.

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            • #7
              Le problème est connu..
              Nous sommes tous en mal de confiance !
              lazem net'weklou 3a rebbi !.. ndirou niya

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              • #8
                Les jeux sont faits à l'avance , rien ne va plus .
                Comme d'habitude.

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                • #9
                  abdelhamid31
                  Retour à la case départ. 5 mois de contestations qui n'ont servit à rien . les dinosaures restent et discutent entre eux du nouveau partage du pouvoir .
                  J'en suis écœuré.
                  t'en fait pas.

                  Le peuple va laisser braire ces opposants de pacotilles, pour le tourner le dos à eux aussi !

                  Ces opposants ont juste signé leur arrêt de mort politique, s'il n'étaient pas déjà super-extra-morts avant...

                  abdelhamid31
                  Les jeux sont faits à l'avance , rien ne va plus .
                  Comme d'habitude.
                  Si Lakhdar Bouregaa nous l'a bien confirmer il ya plus d'une semaine.

                  Et ca lui a couté la prison !

                  Le peuple n'est plus dupe ! ha ha ha !
                  Dernière modification par Pomaria, 06 juillet 2019, 16h05.
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                  • #10
                    il manquerais plus que je me fasse représenter par cette bande d'opportunistes comme makri ,djaballah ,benflis ....,des bras cassès qui de tout temps ne représentent qu'eux mêmes

                    Commentaire


                    • #11
                      Capo jubile. Il croit que c'est gagné pour son clan. Trop facile, le reste est à venir.

                      Commentaire


                      • #12
                        Mdrr..

                        Le meilleur reste à venir.. réviser la loi électorale !
                        Et ça.. c'est pas le hirak qui peut le faire.. mais les partis !

                        Et puis, logiquement.. quiconque participe à ce genre d’initiatives ne peut pas présenter sa candidature..
                        Ils ont appelé ça : un projet de plate-forme de dialogue national pour concrétiser les revendications du peuple.

                        Attendons le grand dialogue..
                        Les participants ne manqueront pas..
                        Nous avons tous l'été pour les réunir apparemment..
                        Pas d’élections présidentielles avant d'avoir éradiqué la corruption au sein du gouvernement, de l'administration et l'oligarchie.. nous dit-on.

                        Dernière modification par Absent, 06 juillet 2019, 16h10.

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                        • #13
                          ça se confirme.. lol

                          Les jours de Bedoui sont comptés. !
                          Et la cote de Bensalah monte..
                          Il représente la stabilité constitutionnelle..

                          Conférence nationale : Benflis, Makri, Djabalah et Soufiane Djilali sauvent la tête de Bensalah

                          Il se confirme désormais que le président de l’Etat, Abdelkader Bensalah, n’aura pas du souci à se faire quant à sa reconduction même via une fatwa pas très convaincante du Conseil constitutionnel.

                          Les nouveaux décideurs qui n’ont plus de solution de rechange pour pallier le départ de Bensalah au risque de perdre le pouvoir, bénéficient d’une planche de salut que leur tendent les leaders des partis qui animent aujourd’hui le «Forum du dialogue national».

                          Ces derniers dont notamment, Ali Benflis, Abderrazak Makri et Soufiane Djilali ont décidé tout simplement de zapper la revendication du «dégagement» de Bensalah dont la tête a été pourtant mise à prix depuis son installation déjà controversée à la tête de l’Etat.

                          Dans leurs allocutions respectives ce matin devant les participants à la conférence, aucun d’entre eux n’a en effet évoqué la nécessité du départ de Bensalah dont l’intérim n’est pourtant pas extensible au regard de la Constitution.

                          Ali Benflis s’est contenté de réclamer que le dialogue national ne soit pas mené par des «institutions politiques maudites» et qu’il soit confié à des «personnalités nationale respectables».

                          Mais le chef de Talaei El Hurriet ne fait même pas allusion à Bensalah.

                          Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, lui a clairement annoncé la couleur en proposant de constituer une commission qui entreprendra des contacts préalable au dialogue devant aboutir au «départ du gouvernement».

                          Là aussi, point d’exigence du renvoi du président de l’Etat comme l’a déjà signifié Djilali Soufiane dans les médias estimant que Bensalah «n’a aucun pouvoir».

                          A1


                          06 Juillet

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                          • #14
                            Soubhane Allah Moukalib Al Kouloub. Celui qui traitait cette conférence de pétard mouillé et critiquait hier Abdelazizi Rahabi jubile

                            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=444937
                            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                            • #15
                              “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                              Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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