L’ex-wali de Tipasa Moussa Ghelai a été entendu le 29 avril dernier par le juge d’instruction près le tribunal de Tipaza sur des faits relatifs à des affaires de corruption. Cette information a été rapportée par de nombreux médias algériens. Mais ces derniers n’ont jamais révélé ce que cet ex-Wali avait confié au juge d’instruction qui l’auditionnait dans le cadre d’une instruction judiciaire concernant des affaires de corruption.
Et pour cause, lors de son interrogatoire mené par le juge d’instruction de la Cour de Tipaza, Messaoud Benyou, Moussa Ghelai a jeté un véritable pavé dans la mare avec ses révélations fracassantes sur les liens qu’il avait tissé avec les Belkecir, à savoir Ghali Belkecir, le commandant de la gendarmerie nationale, et son épouse Fatiha Boukhers, l’ex-présidente de la Cour de Tipaza, limogée récemment de son poste par le Président par intérim de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
Pour « sauver sa tête » de cette purge anti-corruption menée tambour battant depuis la chute du clan présidentiel des Bouteflika, l’ex-Wali de Tipaza a pensé à un stratagème bien intelligent : menacer directement les dirigeants militaires avec les informations capitales qu’il détient à leur encontre. Et c’est dans ce contexte que Moussa Ghelai a reconnu officiellement lors de son audition qu’il était intervenu pour faciliter les affaires des fils d’Abdelghani Hamel, l’ex-patron de la DGSN, dans la wilaya de Tipaza. Mais, rusé comme un renard, Moussa Ghelai a expliqué également au juge d’instruction qu’il avait également intervenu pour « enrichir » les Belkecir notamment la magistrate Fatiha Boukers, qui occupait encore ses fonctions à la tête de la Cour de Tipaza au moment du déroulement de cette audition judiciaire.
Moussa Ghelai va ainsi se lâcher en demandant au juge d’instruction de consigner dans le P.V comment Fathia Boukhers et ses deux enfants, Rafik et Lamis, ont bénéficié, par la grâce d’un précieux coup de main de la wilaya, de trois appartements situés au niveau de la localité balnéaire d’El-Beldj, très prisée par les amoureux des plages de la région de Tipaza. L’ex-Wali a raconté aussi comment la famille du général Belkecir a bénéficié grâce toujours à ses interventions de concessions agricoles dans la région de Hadjout.
Ebahi et bouleversé par ce témoignage, le juge d’instruction Messaoud Benyou ne savait plus à quel saint il devait se vouer. Etrangement, après cette audition, l’ex-wali de Tipaza n’a plus jamais été inquiété alors qu’Abdelghani Hamel et tous les membres de sa famille ont fini en prison à la suite des enquêtes de la justice algérienne sur des affaires de corruption. Décidément, détenir des informations compromettantes contre les Belkecir est un « atout » qui vaut son pesant d’or dans les tribunaux algériens.
Algerie Part
Et pour cause, lors de son interrogatoire mené par le juge d’instruction de la Cour de Tipaza, Messaoud Benyou, Moussa Ghelai a jeté un véritable pavé dans la mare avec ses révélations fracassantes sur les liens qu’il avait tissé avec les Belkecir, à savoir Ghali Belkecir, le commandant de la gendarmerie nationale, et son épouse Fatiha Boukhers, l’ex-présidente de la Cour de Tipaza, limogée récemment de son poste par le Président par intérim de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
Pour « sauver sa tête » de cette purge anti-corruption menée tambour battant depuis la chute du clan présidentiel des Bouteflika, l’ex-Wali de Tipaza a pensé à un stratagème bien intelligent : menacer directement les dirigeants militaires avec les informations capitales qu’il détient à leur encontre. Et c’est dans ce contexte que Moussa Ghelai a reconnu officiellement lors de son audition qu’il était intervenu pour faciliter les affaires des fils d’Abdelghani Hamel, l’ex-patron de la DGSN, dans la wilaya de Tipaza. Mais, rusé comme un renard, Moussa Ghelai a expliqué également au juge d’instruction qu’il avait également intervenu pour « enrichir » les Belkecir notamment la magistrate Fatiha Boukers, qui occupait encore ses fonctions à la tête de la Cour de Tipaza au moment du déroulement de cette audition judiciaire.
Moussa Ghelai va ainsi se lâcher en demandant au juge d’instruction de consigner dans le P.V comment Fathia Boukhers et ses deux enfants, Rafik et Lamis, ont bénéficié, par la grâce d’un précieux coup de main de la wilaya, de trois appartements situés au niveau de la localité balnéaire d’El-Beldj, très prisée par les amoureux des plages de la région de Tipaza. L’ex-Wali a raconté aussi comment la famille du général Belkecir a bénéficié grâce toujours à ses interventions de concessions agricoles dans la région de Hadjout.
Ebahi et bouleversé par ce témoignage, le juge d’instruction Messaoud Benyou ne savait plus à quel saint il devait se vouer. Etrangement, après cette audition, l’ex-wali de Tipaza n’a plus jamais été inquiété alors qu’Abdelghani Hamel et tous les membres de sa famille ont fini en prison à la suite des enquêtes de la justice algérienne sur des affaires de corruption. Décidément, détenir des informations compromettantes contre les Belkecir est un « atout » qui vaut son pesant d’or dans les tribunaux algériens.
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