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Le marché était pourtant clément au début du mois ,Subite flambée des prix à Alger
Les prix des fruits et légumes flambent ces derniers jours sur les marchés, au grand dam des consommateurs.
A l'exemple de la pomme de terre cédée à 65 dinars et la tomate à 80 dinars. Pour l’ensemble des autres produits, c’est la même hausse qui est observée. Une virée du côté des marchés de Belouizdad, Alger-Centre et Bab-el-Oued nous a permis de constater le désarroi des ménagères.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Il est vrai que les oignons secs exposés à 35 DA se retrouvent à 65 DA. L’envolée de la tomate est significative puisqu’elle est cédée à 80 DA alors qu’elle était à 40 DA, et les haricots verts à 140 dinars, la courgette à 100 DA, les carottes à 100 DA, la laitue à 120 DA ; bref, de quoi surprendre les consommateurs. Les clients rencontrés témoignent de leur désarroi face à cette flambée inexpliquée.
Pour les plus chanceux, ceux qui ont les moyens d’éviter les grosses dépenses des marchés couverts, ils peuvent se ravitailler à moindre coût en se déplaçant à bord de leur véhicule en direction des marchés improvisés ou vers les camionnettes garées au bord des routes en fin de journée ou les week-ends.
Une dame rencontrée au marché de Belouizdad nous déclare : «Il nous est difficile de nous ravitailler dans ces conditions.» Un septuagénaire regrette, quant à lui, cette hausse subite. « Dans les tout derniers jours, le marché s’est pourtant stabilisé et tout était à la portée des petites bourses». Il est vrai que le mois de juillet s’annonçait, au départ, de bon augure pour les bourses des consommateurs où les fruits de saison les plus demandés étaient largement à leur portée.
Pour le cas des viandes, le poulet a connu, ces derniers jours, une hausse remarquable puisque ce produit de large consommation est affiché à 280 DA le kg alors qu’il ne dépassait pas la barre des 230 DA et 210 DA tout dernièrement. Se procurer un poulet tout juste moyen revient aisément à 500 DA. Les détaillants endossent cette perturbation aux fournisseurs. Les bouchers, eux, sont presque désertés puisque la viande ovine est fixée à 1 400 DA et bovine à 1 300 DA, de quoi dissuader la ménagère qui s’est habituée à s’orienter vers les viandes blanches. Du côté des fruits, la mercuriale affiche la même flambée. A l’exception de la banane qui oscille entre 150 DA et 170 DA le kg, ce qui fait le bonheur des petites bourses puisque le prix des autres fruits n’est guère favorable, à l’image des cerises fixées à 400 dinars le kg, les pommes locales de moindre qualité à 150 dinars le kg, au même titre d’ailleurs que l’abricot, 150 DA. L’on peut ajouter à cela les figues et les pêches alignées à 180 DA. Ce qui ne fait guère le bonheur de la ménagère, à une période de l’année où ces produits sont pourtant considérés comme des fruits de saison.
Il faut dire que la hausse subite des prix des produits agricoles a de quoi bousculer la bourse de la ménagère qui n’hésite pas à pointer du doigt les détaillants, alors que ces derniers, questionnés sur place, renvoient la balle aux grossistes, désignés comme étant les détenteurs des règles de la mercuriale. « Il est franchement dommage que nous ne puissions profiter de la production abondante de cette période de l'année où les produits agricoles devraient être cédés à des prix concurrentiels », regrette un client bien au fait du marché des fruits et légumes dans la capitale.
A. B.
A l'exemple de la pomme de terre cédée à 65 dinars et la tomate à 80 dinars. Pour l’ensemble des autres produits, c’est la même hausse qui est observée. Une virée du côté des marchés de Belouizdad, Alger-Centre et Bab-el-Oued nous a permis de constater le désarroi des ménagères.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Il est vrai que les oignons secs exposés à 35 DA se retrouvent à 65 DA. L’envolée de la tomate est significative puisqu’elle est cédée à 80 DA alors qu’elle était à 40 DA, et les haricots verts à 140 dinars, la courgette à 100 DA, les carottes à 100 DA, la laitue à 120 DA ; bref, de quoi surprendre les consommateurs. Les clients rencontrés témoignent de leur désarroi face à cette flambée inexpliquée.
Pour les plus chanceux, ceux qui ont les moyens d’éviter les grosses dépenses des marchés couverts, ils peuvent se ravitailler à moindre coût en se déplaçant à bord de leur véhicule en direction des marchés improvisés ou vers les camionnettes garées au bord des routes en fin de journée ou les week-ends.
Une dame rencontrée au marché de Belouizdad nous déclare : «Il nous est difficile de nous ravitailler dans ces conditions.» Un septuagénaire regrette, quant à lui, cette hausse subite. « Dans les tout derniers jours, le marché s’est pourtant stabilisé et tout était à la portée des petites bourses». Il est vrai que le mois de juillet s’annonçait, au départ, de bon augure pour les bourses des consommateurs où les fruits de saison les plus demandés étaient largement à leur portée.
Pour le cas des viandes, le poulet a connu, ces derniers jours, une hausse remarquable puisque ce produit de large consommation est affiché à 280 DA le kg alors qu’il ne dépassait pas la barre des 230 DA et 210 DA tout dernièrement. Se procurer un poulet tout juste moyen revient aisément à 500 DA. Les détaillants endossent cette perturbation aux fournisseurs. Les bouchers, eux, sont presque désertés puisque la viande ovine est fixée à 1 400 DA et bovine à 1 300 DA, de quoi dissuader la ménagère qui s’est habituée à s’orienter vers les viandes blanches. Du côté des fruits, la mercuriale affiche la même flambée. A l’exception de la banane qui oscille entre 150 DA et 170 DA le kg, ce qui fait le bonheur des petites bourses puisque le prix des autres fruits n’est guère favorable, à l’image des cerises fixées à 400 dinars le kg, les pommes locales de moindre qualité à 150 dinars le kg, au même titre d’ailleurs que l’abricot, 150 DA. L’on peut ajouter à cela les figues et les pêches alignées à 180 DA. Ce qui ne fait guère le bonheur de la ménagère, à une période de l’année où ces produits sont pourtant considérés comme des fruits de saison.
Il faut dire que la hausse subite des prix des produits agricoles a de quoi bousculer la bourse de la ménagère qui n’hésite pas à pointer du doigt les détaillants, alors que ces derniers, questionnés sur place, renvoient la balle aux grossistes, désignés comme étant les détenteurs des règles de la mercuriale. « Il est franchement dommage que nous ne puissions profiter de la production abondante de cette période de l'année où les produits agricoles devraient être cédés à des prix concurrentiels », regrette un client bien au fait du marché des fruits et légumes dans la capitale.
A. B.
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