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Le mandat de Abdelkader Bensalah expire aujourd’hui Mardi 9 juillet 2019

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  • Le mandat de Abdelkader Bensalah expire aujourd’hui Mardi 9 juillet 2019

    Fin de la «légalité» constitutionnelle

    C’est aujourd’hui que prend fin le mandat du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, arrivé à ce poste par la force de l’article 102 de la Constitution. Bensalah avait pour mission, tel que stipulé par la Constitution, d’organiser une élection présidentielle dans un délai n’excédant pas 90 jours.

    La présidentielle qu’il a convoquée pour le 4 juillet a été rejetée par la rue et annulée par le Conseil constitutionnel faute de candidatures. Donc, aujourd’hui, le pays plonge dans un vide constitutionnel, tel que prédit par certains constitutionnalistes.

    L’Algérie vit une situation inédite et surtout une crise constitutionnelle et politique. Les prémices d’une sortie de crise ne pointent pas à l’horizon en raison de l’entêtement du pouvoir à vouloir appliquer coûte que coûte sa feuille de route. Aujourd’hui s’achève la légitimité du pouvoir actuel et l’Algérie se trouve sans président de la République.

    Abdelkader Bensalah ne peut plus se prévaloir, constitutionnellement, de la qualité de chef de l’Etat. Pour beaucoup d’hommes de loi, à partir de ce 9 juillet, l’intérim sera consommé et l’Algérie entrera dans un vide constitutionnel. Le pays sera en totale apesanteur, sans aucun gouvernement légitime, légal, fonctionnant en vertu d’un article de la Constitution.

    Abdelkader Bensalah, président de la Chambre haute du Parlement durant 17 ans, a remplacé le 2 avril dernier le président Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission après la révolte des Algériens revendiquant le départ du système. Bensalah a été désigné sur la base de l’article 102 de la Constitution, présenté par le chef d’état-major de l’ANP comme unique solution à la crise. Cet article stipule clairement que «le président du Conseil de la nation assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix jours au maximum, au cours de laquelle une élection présidentielle est organisée».

    Trois mois après la vacance de la présidence de la République, l’Algérie est revenue à la case de départ. Pour un grand nombre d’observateurs, le pouvoir dans sa globalité a perdu toute légitimité. Aujourd’hui, selon l’homme politique Abdeslem Ali Rachedi, il perd la «pseudo» légalité constitutionnelle qu’il prétendait respecter.

    Un avis partagé par d’autres acteurs et animateurs politiques, qui pensent que l’Algérie est déjà «hors Constitution» depuis l’arrêt officiel de l’élection présidentielle du 18 avril passé. Aussi, ils considèrent que l’application de l’article 102 a été une tentative de couvrir une réalité toute autre, due au vide constitutionnel.

    «Un cas rare non prévu»

    «Nous sommes dans une période de transition. Il s’agit d’un intervalle entre la fin d’un régime et une nouvelle option qui se dessine. Mais l’Algérie est entrée dans l’anticonstitutionnalité bien avant le 4 juillet. Elle vit une crise constitutionnelle depuis le 18 avril», note Soufiane Djilali qui charge le Conseil constitutionnel pour avoir osé prolonger de fait le mandat de Bensalah.

    En effet, cette institution dirigée par Kamel Feniche, désigné à ce poste après la démission de Tayeb Belaïz, sommé par la rue de «dégager», est accusé d’avoir pris parti pour Bensalah. La reconduction de fait de la mission de Abdelkader Bensalah ne repose, selon la classe politique, sur aucun article de la Constitution. Cherche-t-on donc à justifier et à «légaliser une volonté du régime de tenir bon face aux grondements de la rue», s’est interrogée la constitutionnaliste Fatiha Benabbou.

    Selon elle, le mandat de l’actuel chef de l’Etat prend fin le 9 juillet, mais la Constitution et les institutions constitutionnelles restent à ce titre fonctionnelles. «Ces institutions prendront en charge la préparation du prochain rendez-vous électoral et seront assistées du gouvernement en charge de gérer la prochaine phase jusqu’à l’élection du nouveau président de la République, conformément aux dispositions de l’article 104 de la Constitution», a expliqué Mme Benabbou.

    Cette situation, selon elle, «nous conduira à une période de transition et à un vide constitutionnel. Toutefois, la Constitution demeurera en vigueur et ses dispositions applicables, contrairement à ce qui est avancé par certains», a-elle assuré.

    Pour Walid Lagoune, enseignant en droit, la situation actuelle est «un cas rare non prévu par la Constitution et non pas un vide constitutionnel».

    NABILA AMIR 09 JUILLET 2019 À 10 H 00 MIN
    Watan
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Droopy était invisible déjà.

    L'Algérie sera désormais sans pilote.

    Si on peut appeler le brezidane comme ça
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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    • #3
      daroulou prolongation ou rayha les penaltys

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      • #4
        pourquoi vous n'appliquer pas voter article 102
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          pour eux l’article 102 c'est un gilet de sauvetage pour fuir de la pression populaire
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            daroulou prolongation ou rayha les penaltys
            Vous êtes passé au lois de la FIFA

            machi "faut respecter la constitution......blabla................ on ne peut sortir de la constitution......blabla........." toutes cela est passé a la poubelles
            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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            • #7
              on entre aujourd'hui dans la constitution gaid salah
              article un c'est moi qui décide, pour les autres article se référé a l'article un
              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
              alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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              • #8
                Les penaltys, ce sont les chars ?

                Les soldats vont tirer sur leurs mamans dans les buts depuis 20 semaines ?
                “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                • #9
                  Aujourd'hui c'est la logique du plus fort qui marche. Celui qui possède el H'rawa la plus lourde.

                  Commentaire


                  • #10
                    Aujourd'hui c'est la logique du plus fort qui marche. Celui qui possède el H'rawa la plus lourde.
                    autrement dit la dictature du plus fort
                    Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                    alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

                    Commentaire


                    • #11
                      Celui qui possède el H'rawa la plus lourde.


                      el mendjel ...........sir.............ila el amam........zenga zenga.............dar..dar..................bit... bit tahya






                      espérant que le disciple ne dépasse pas le maitre
                      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                      • #12
                        C'est la logique du plein contre le vide !
                        Du silence contre le bruit..
                        Du calme contre la tempête !

                        Encore une fois, Abed Charef résume parfaitement la situation !

                        Echange avec un journaliste de la radio ce matin :



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                        • #13
                          à partir du 9 juillet,le président de l'Etat est illégitime de même que l'ensemble du gouvernement ,compris le vice ministre de la défense .
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                          Commentaire


                          • #14
                            Aujourd'hui c'est la logique du plus fort qui marche. Celui qui possède el H'rawa la plus lourde.
                            l'H'rawa est parachutable,et de qualité supérieure,vous n’apprenez pas les leçons de l'histoire,Feu kaddafi lui ne l'a pas apprise .
                            restons silmiya silmiya et khawa khawa, la crise se résoudra d'une maniére civilisée inchallah.
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                            • #15
                              que prevoit dans ce cas la constitution?
                              MISE a part des elections

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