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Après plusieurs jours de baisse, l’euro, principale devise échangée sur le marché parallèle, reprend le chemin de la hausse. Le rebond est fort : 205 dinars pour un euro en moyenne hier à Alger contre 195 dinars dimanche.
Pourquoi cette nouvelle flambée ? Interrogé, un cambiste évoque « une forte demande » qui soutient le cours.
« La baisse des derniers jours a été provoquée par l’absence d’acheteurs. Personne ne sait pourquoi la demande a brutalement chuté. C’est peut-être à cause des enquêtes sur la corruption qui poussent les gros intervenants à se montrer discrets. Aujourd’hui, la hausse est tirée par la demande. Il est encore tôt de dire d’où provient cette forte demande », explique un autre intervenant.
L’euro pourrait aussi avoir bénéficié d’achats spéculatifs et d’autres à bon compte après la dernière baisse.
Tout le monde sait en effet que le recul de la divise européenne n’est pas lié à une amélioration des fondamentaux économiques du pays. Bien au contraire, la situation économique et financière de l’Algérie est des plus mauvaises.
Tout plaide pour une flambée sur le marché parallèle dans les prochains mois : l’érosion des réserves de change, la dévaluation annoncée du dinar après l’abandon de la planche à billets, défaillance en série des entreprises et persistance de la crise politique, avec l’absence d’une perspective sérieuse de sortie de crise.
TSA
Pourquoi cette nouvelle flambée ? Interrogé, un cambiste évoque « une forte demande » qui soutient le cours.
« La baisse des derniers jours a été provoquée par l’absence d’acheteurs. Personne ne sait pourquoi la demande a brutalement chuté. C’est peut-être à cause des enquêtes sur la corruption qui poussent les gros intervenants à se montrer discrets. Aujourd’hui, la hausse est tirée par la demande. Il est encore tôt de dire d’où provient cette forte demande », explique un autre intervenant.
L’euro pourrait aussi avoir bénéficié d’achats spéculatifs et d’autres à bon compte après la dernière baisse.
Tout le monde sait en effet que le recul de la divise européenne n’est pas lié à une amélioration des fondamentaux économiques du pays. Bien au contraire, la situation économique et financière de l’Algérie est des plus mauvaises.
Tout plaide pour une flambée sur le marché parallèle dans les prochains mois : l’érosion des réserves de change, la dévaluation annoncée du dinar après l’abandon de la planche à billets, défaillance en série des entreprises et persistance de la crise politique, avec l’absence d’une perspective sérieuse de sortie de crise.
TSA
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