- Au lendemain de la disparition de Hassan II, bien connu des médias français, Mohammed VI est un visage neuf, quasi inconnu. Si certains voyaient en lui une énigme, beaucoup attendaient du nouveau souverain qu'il incarne un Maroc nouveau. Revue de presse 20 ans plus tard.
D’un roi à l’autre, de “Smit Sidi” à Mohammed VI. Tel était l’esprit du traitement médiatique français consacré, au lendemain du 23 juillet 1999, à la passation de pouvoir entre Hassan II et Mohammed VI.
Dès le 26 juillet, les turbines des imprimeries fonctionnent à plein régime et les grands titres français consacraient leurs unes, et de nombreuses pages intérieures, aux trente-huit années du règne de Hassan II. Dans le même temps, émergent des questionnements sur la personnalité du prince héritier amené à prendre les rênes d’un Maroc en pleine transition.
(…).
Changement de tête, donc changement de cap ? Mohammed VI constitue alors, aux yeux d’observateurs étrangers, celui que l’on appela volontiers “le prince social”, le “roi des pauvres”. Il incarne celui dont en attend la mise sur les rails d’un Maroc à destination de l’ouverture démocratique et économique. Un jeune roi dont la presse française sait à l’époque peu de choses, tant il était resté dans l’ombre d’un père et prédécesseur omniprésent.
(…)
Défis conséquents
"L’homme dit-on est moins soucieux d’apparat et cherchera à donner une image plus moderne de sa fonction. On l’a vu quelque peu gêné par ces marques de déférence qui consistent à baiser la main du monarque, marques qui donnent du Maroc, l’image d’un pays aux traditions incompatibles avec la modernité”, écrit L’Humanité.
Tel Quel (exraits)) à suivre.
D’un roi à l’autre, de “Smit Sidi” à Mohammed VI. Tel était l’esprit du traitement médiatique français consacré, au lendemain du 23 juillet 1999, à la passation de pouvoir entre Hassan II et Mohammed VI.
Dès le 26 juillet, les turbines des imprimeries fonctionnent à plein régime et les grands titres français consacraient leurs unes, et de nombreuses pages intérieures, aux trente-huit années du règne de Hassan II. Dans le même temps, émergent des questionnements sur la personnalité du prince héritier amené à prendre les rênes d’un Maroc en pleine transition.
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Changement de tête, donc changement de cap ? Mohammed VI constitue alors, aux yeux d’observateurs étrangers, celui que l’on appela volontiers “le prince social”, le “roi des pauvres”. Il incarne celui dont en attend la mise sur les rails d’un Maroc à destination de l’ouverture démocratique et économique. Un jeune roi dont la presse française sait à l’époque peu de choses, tant il était resté dans l’ombre d’un père et prédécesseur omniprésent.
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Défis conséquents
"L’homme dit-on est moins soucieux d’apparat et cherchera à donner une image plus moderne de sa fonction. On l’a vu quelque peu gêné par ces marques de déférence qui consistent à baiser la main du monarque, marques qui donnent du Maroc, l’image d’un pays aux traditions incompatibles avec la modernité”, écrit L’Humanité.
Tel Quel (exraits)) à suivre.
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