Tweet
Après la difficile, mais néanmoins brillante qualification des Fennecs au dernier carré, face aux Eléphants rudes et poussifs de Côte d’Ivoire, c’est toute l’Algérie qui est sortie comme un seul homme, du sud au nord et de l’ouest à l’est, pour exprimer d’abord un soulagement, ensuite célébrer une grande victoire. Klaxons, youyous, vuvuzelas, feux d'artifice et rassemblements de rue de familles entières ont eu lieu spontanément et au même moment dans plusieurs villes et villages du pays. Cette joie collective, qui exprime la fierté d’un peuple pour son équipe nationale, qui a su comment défendre, avec talent et détermination, les couleurs de la nation, constitue l’un des moments forts où les Algériennes et les Algériens, dans toute la planète, sentent qu’ils appartiennent à la même nation, au même pays, cultivent des ambitions communes et partagent le même destin.
Même s’il a fallu recourir à la séance de tirs au but, pour écarter la Côte d'Ivoire, et affronter aujourd’hui le Nigeria en demi-finale, il faut tout de même rappeler que les Fennecs, depuis le début de cette édition de la Coupe africaine des nations, se sont imposés par un jeu collectif plaisant et efficace, disposant d’individualités de niveau international, et cela grâce, bien sûr, à un meneur d’hommes, dont la modestie, la sérénité et la rigueur en sont les principales qualités. Ce n’est pas sans raison que ce dernier a été élu meilleur sélectionneur de la phase de poules de la présente édition par la Confédération africaine de football.
Meilleure attaque et meilleure défense, avec ses quatre victoires en quatre matchs et un jeu agréable et offensif parfaitement huilé, l’Algérie, égale à elle-même, confiante et déterminée, affirme, certes, son ambition tout à fait légitime — considérée par les observateurs du football, techniciens ou artistes, les plus méticuleux, comme la favorite incontestée — mais elle refuse ce statut si convoité qui peut certes remonter le moral, mais qui ne met pas pour autant un terme à la solitude du guerrier et se contente, comme le dit si bien son sélectionneur, de suivre son chemin et d’aller le plus loin possible.
Pragmatiques et réalistes, les Fennecs ont été jusque-là imbattables et comptent bien poursuivre sans encombre leur épopée. Ils savent qu’ils ont derrière eux, des millions de supporters, qui partagent avec eux l’amour infini de la patrie algérienne, le vrai moteur de tout succès. Ils auront à affronter, ce soir, les Super Eagles nigérians qui n’ont pas été particulièrement convaincants, avec toute la fougue qu’on leur connaît, et on espère qu’ils réussiront l’exploit attendu. Toute l’Algérie les soutiendra et les suivra, comme elle les a soutenus et suivis jusqu’à présent. Les Fennecs ont du punch, et leurs supporters beaucoup d’amour et d’affection. Un mélange qui crée le bonheur de toute une nation, et qui rend tristes et désespérés tous ceux qui jouent aux trouble-fêtes, cultivent une hypocrisie et une jalousie maladives, et nourrissent à son égard beaucoup de ressentiment, pour des causes historiques !
Oui, l’Algérie renoue avec la fête, et quel que soit le dénouement du duel de ce soir, elle a déjà gagné son pari, celui d’être la meilleure équipe continentale en atteignant un tel niveau de talent et d’invincibilité. Tout en sachant que l’objectif est de construire un ensemble homogène et stable, ambitieux et résolu qui a l’art et le moyen d’être au rendez-vous de la prochaine coupe du monde !
EL MOUDJAHID
Même s’il a fallu recourir à la séance de tirs au but, pour écarter la Côte d'Ivoire, et affronter aujourd’hui le Nigeria en demi-finale, il faut tout de même rappeler que les Fennecs, depuis le début de cette édition de la Coupe africaine des nations, se sont imposés par un jeu collectif plaisant et efficace, disposant d’individualités de niveau international, et cela grâce, bien sûr, à un meneur d’hommes, dont la modestie, la sérénité et la rigueur en sont les principales qualités. Ce n’est pas sans raison que ce dernier a été élu meilleur sélectionneur de la phase de poules de la présente édition par la Confédération africaine de football.
Meilleure attaque et meilleure défense, avec ses quatre victoires en quatre matchs et un jeu agréable et offensif parfaitement huilé, l’Algérie, égale à elle-même, confiante et déterminée, affirme, certes, son ambition tout à fait légitime — considérée par les observateurs du football, techniciens ou artistes, les plus méticuleux, comme la favorite incontestée — mais elle refuse ce statut si convoité qui peut certes remonter le moral, mais qui ne met pas pour autant un terme à la solitude du guerrier et se contente, comme le dit si bien son sélectionneur, de suivre son chemin et d’aller le plus loin possible.
Pragmatiques et réalistes, les Fennecs ont été jusque-là imbattables et comptent bien poursuivre sans encombre leur épopée. Ils savent qu’ils ont derrière eux, des millions de supporters, qui partagent avec eux l’amour infini de la patrie algérienne, le vrai moteur de tout succès. Ils auront à affronter, ce soir, les Super Eagles nigérians qui n’ont pas été particulièrement convaincants, avec toute la fougue qu’on leur connaît, et on espère qu’ils réussiront l’exploit attendu. Toute l’Algérie les soutiendra et les suivra, comme elle les a soutenus et suivis jusqu’à présent. Les Fennecs ont du punch, et leurs supporters beaucoup d’amour et d’affection. Un mélange qui crée le bonheur de toute une nation, et qui rend tristes et désespérés tous ceux qui jouent aux trouble-fêtes, cultivent une hypocrisie et une jalousie maladives, et nourrissent à son égard beaucoup de ressentiment, pour des causes historiques !
Oui, l’Algérie renoue avec la fête, et quel que soit le dénouement du duel de ce soir, elle a déjà gagné son pari, celui d’être la meilleure équipe continentale en atteignant un tel niveau de talent et d’invincibilité. Tout en sachant que l’objectif est de construire un ensemble homogène et stable, ambitieux et résolu qui a l’art et le moyen d’être au rendez-vous de la prochaine coupe du monde !
EL MOUDJAHID
Commentaire