Boutef ne possède pas de château en Suisse, mais l'Algérie avait acquis un manoir au prix de 35 millions d'euros. Cette acquisition avait par ailleurs requis une enquête de crainte qu'elle pouvait résultée d'une détournement d'agent sale. De plus, il faut savoir qu'il est extrêmement difficile pour un étranger d'acquérir un bien immobilier en Suisse du fait de la lex Furgler limitant l'achat aux étrangers de bâtiments.
- Ranch aux Émirats, château en Suisse… Les supputations vont bon train quant au sort du président déchu. Mais la réalité est plus sombre pour celui qui a tenu les rênes du pays vingt ans durant. Enquête.
Avant la révolution du 22 Février, automobilistes et passants ne pouvaient emprunter la grande rue Bachir-El-Ibrahimi (ex-Poirson), entre le quartier huppé d’El-Biar et Alger-Centre, sans tomber sur un barrage de police. En croisant les agents en faction, il suffisait de tourner la tête pour apercevoir en contrebas, enfoui dans une végétation touffue, l’immeuble blanc dont seuls les riverains et les initiés connaissent les locataires.
En cette fin de juin caniculaire, le check-point a disparu. Au grand soulagement des automobilistes, les policiers qui y étaient postés jour et nuit ont été affectés à d’autres tâches. Trois cents mètres plus bas, devant l’étroite impasse qui mène à l’immeuble blanc aux murs décrépis, plus de barrage non plus. Avant la révolution, l’accès à cette longue allée ressemblait à l’entrée de Fort Knox.
Été comme hiver, sous la pluie ou le cagnard, des 44 noirs y faisaient le guet. Des hommes en costume sombre et lunettes noires gardaient l’impénétrable sanctuaire. Ces membres de la garde présidentielle, ont aujourd’hui levé le camp-.
Jeune Afrique
- Ranch aux Émirats, château en Suisse… Les supputations vont bon train quant au sort du président déchu. Mais la réalité est plus sombre pour celui qui a tenu les rênes du pays vingt ans durant. Enquête.
Avant la révolution du 22 Février, automobilistes et passants ne pouvaient emprunter la grande rue Bachir-El-Ibrahimi (ex-Poirson), entre le quartier huppé d’El-Biar et Alger-Centre, sans tomber sur un barrage de police. En croisant les agents en faction, il suffisait de tourner la tête pour apercevoir en contrebas, enfoui dans une végétation touffue, l’immeuble blanc dont seuls les riverains et les initiés connaissent les locataires.
En cette fin de juin caniculaire, le check-point a disparu. Au grand soulagement des automobilistes, les policiers qui y étaient postés jour et nuit ont été affectés à d’autres tâches. Trois cents mètres plus bas, devant l’étroite impasse qui mène à l’immeuble blanc aux murs décrépis, plus de barrage non plus. Avant la révolution, l’accès à cette longue allée ressemblait à l’entrée de Fort Knox.
Été comme hiver, sous la pluie ou le cagnard, des 44 noirs y faisaient le guet. Des hommes en costume sombre et lunettes noires gardaient l’impénétrable sanctuaire. Ces membres de la garde présidentielle, ont aujourd’hui levé le camp-.
Jeune Afrique
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