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    Situation économique : faute de légitimité, le gouvernement Bedoui face à une équation insoluble
    Politique Par: Samir Allam 14 Juil. 2019 à 11:13
    Alors que le mouvement populaire s’apprête à entrer dans son sixième mois de contestation, le pouvoir doit faire face à un défi de taille : la dégradation de la situation économique avec des conséquences annoncées sur le plan social.
    Tous les indicateurs sont au rouge : 1000 milliards de dinars de déficit budgétaire au premier trimestre 2019, la poursuite de fonte des réserves de change (72 milliards de dollars), une balance des paiements toujours déficitaire, des entreprises en difficulté, l’investissement à l’arrêt…


    Que faire face à cette situation ? Pour l’économiste Smail Lalamas, les autorités n’auront pas d’autre choix que d’aller vers une dépréciation du dinar. « Avec le gel de l’utilisation de la planche à billets et un épuisement des réserves de change, le seul recours qui reste au gouvernement c’est d’aller vers une baisse une nouvelle fois de la valeur du dinar pour essayer de compenser la balance de façon artificielle », a-t-il estimé dans une déclaration à TSA.
    Selon cet expert, depuis la moitié de 2014, date du début de la chute des prix du pétrole, le recours à la dévaluation de la monnaie nationale a été important. « C’est la gymnastique préférée du gouvernement. Dès qu’il y a un problème de déficit, on va vers ce genre de mécanisme : baisser la valeur du dinar pour compenser de façon artificielle le déficit de la balance », souligne l’expert.
    Revoir la politique des subventions

    Cette option, si elle est retenue, va-t-elle aider le gouvernement à faire face à la situation ? « Déprécier le dinar n’aura aucun impact. C’est inefficace, sauf si la dépréciation est de 100% ou plus, ce qui ne peut être envisagé », avertit un économiste qui a requis l’anonymat.
    « Si on compte sur la dépréciation, pour réduire les importations, c’est un combat perdu d’avance. Nous avons 26% des produits les plus consommés qui sont réglementés ou subventionnés, comme la semoule, le lait, les céréales, le sucre, etc. Leurs prix ne vont pas bouger et leur consommation sera toujours importante. L’impact d’une dépréciation sur les importations de ces produits est négligeable », explique le même économiste.
    Pour notre interlocuteur, le cœur du problème concerne les dépenses de l’Etat. « Aujourd’hui, l’Etat dépense plus qu’il ne gagne », souligne-t-il. Malgré la forte baisse des dépenses d’équipements ces dernières années, les déficits restent élevés. Mais l’Etat ne peut pas réduire durablement les dépenses au risque de freiner toute la machine économique, surtout que la dépense a toujours été le moteur de la croissance ces dernières années.
    Que faut-il faire dans ce contexte ? « L’Etat doit augmenter ses recettes », répond l’économiste. Pour lui, cette hausse des recettes passe obligatoirement par une réforme des subventions.
    Il cite l’exemple des carburants qui ont connu une hausse entre 2016 et 2018. « En 2015, la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) applicable sur les carburants rapportait 300 millions de dinars à l’Etat. Aujourd’hui, c’est 141 milliards de recettes ». Pour lui, beaucoup de produits peuvent être revus en hausse. « Nous vendons la moitié de notre production de gaz et 30% de celle du pétrole sur le marché local à un prix faible », ajoute-t-il.
    Un gouvernement en manque de légitimité

    Pour notre interlocuteur, « il faut aller vers des subventions ciblées. Il y a des propositions intéressantes qui ont été émise, comme celle de Nabni qui propose un revenu universel. Il y a également une étude détaillée de la Banque mondiale qui se trouve au ministère des Finances ».
    Mais de telles solutions peuvent difficilement être envisagées avec un gouvernement de transition, dont la légitimité est contestée par le peuple. En attendant, le gouvernement va tenter de gérer la situation pour 2019.
    Pour faire face au déficit, il peut compter sur 1000 milliards de dinars émises en début d’année dans le cadre de la politique de planche à billets. Les dividendes versés par la Banque d’Algérie devraient dépasser les 500 milliards cette année.
    A la fin de l’année, le gouvernement pourra toujours réactiver la planche à billets, officiellement gelée.
    « Le financement non conventionnel a été gelé pour l’exercice en cours (2019), mais il reste un levier important, mais non exclusif, de financement pour le Trésor jusqu’à 2022 », a-t-il expliqué, vendredi, dans un entretien accordé à l’APS. Une dépréciation du dinar pourrait venir compléter le dispositif.

  • #2
    1 2 3 viva shab elbaroud

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    • #3
      pas de président légitime en vue avant longtemps, une armée bizarre puisque venue du peuple... dressée contre le peuple, pas de rente petrolière suffisante, economie de bazar à l'arrêt, augmentation GARANTIE des produits alimentaires au niveau mondial et pas seulement en Algérie, et le résultat de l'équation est simple = somaliland !
      rien qu'en Europe, les gens vont trinquer grave, alors en afrique du nord sans eau, et l'algérie sans Etat, je vous laisse deviner les joyeusetés
      ceci dit, le pire n'est jamais sûr.
      wallah 3alem

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      • #4
        j'avais dit un jour que ce qui était improbable (la guerre civile) est tout à fait possible
        on m'a traité de personne qui hait l'Algérie
        Allah yester wakhlass
        il y avait une porte de sortie dans cercle vertueux qui aurait fait participer et impliquer tout le peuple
        mais l'armée a écouté ses génies et pris une autre option

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        • #5
          Mais là n'est pas l'important. L'important c'est d’être en demi-finale de la CAN.

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          • #6
            aloha
            bidhni allah y aura pas de guerre civile
            on sortira de cette crise qui est plus politique qu’économique

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            • #7
              une armée bizarre puisque venue du peuple...
              ceci est une belle foutaise.
              Comme si les armées du monde importaient leurs contingents de la Lune ou de Mars.
              L'État major, le peuple n'a jamais eu un mot à dire là-dessus ni directement ni indirectement.

              Invoquer le peuple en parlant d'institutions algériennes est une supercherie intellectuelle crasse.

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              • #8
                Comme si les armées du monde importaient leurs contingents de la Lune ou de Mars.
                Si tu as suivi le defilé militaire du 14 juillet à Paris, la legion etrangere en a fait partie avec les applaudissements du gouvernement francais.

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                • #9
                  j'avais dit un jour que ce qui était improbable (la guerre civile) est tout à fait possible
                  Il n'y aura pas de guerre civile, b3id echar 3lina et khamsa fi 3inihoum.
                  Il y aura inchallah fardja, dieu est avec nous, les algiriens ...

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                  • #10
                    Un vent de SUCCÈS souffle sur l'Algerie.
                    Mabrouk 3lina ...

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                    • #11
                      Si on arrive à contenir l'hémorragie, c'est à dire empêcher les dépenses inutiles en devises, et mettre fin au gaspillage et à la contrebande, le pays pourrait se suffire largement en produits de première nécessité et même exporter ses produits.
                      De plus, l'Algérie est un pays qui intéresse les investisseurs honnêtes, mais nos mafieux ont toujours préféré le pillage et le profit personnel au détriment de l'économie nationale.i

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                      • #12
                        L'Algérie n’intéresse personne à par son pétrole. Soyons clairs. Et pourquoi ???

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                        • #13
                          Laari1 bonjour,

                          Il est clair que les prédateurs de la rente algérienne sont loin de favoriser les pays partenaires les moins corrompus.

                          Déjà que c'est très compliqué de remonter les filières, là c'est encore pire avec le partenariat avec les émi-rats.

                          Ces derniers n'étant qu'un état tampon (pour les pays occidentaux) et une dictature.

                          2 éléments essentiels pour cacher les choses, empêcher/dissuader toutes recherches.

                          Un véritable porte-avions de la corruption. (on va les surnommer porte-corruptions).
                          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                          • #14
                            Un vent de SUCCÈS souffle sur l'Algerie.
                            Mabrouk 3lina ...
                            tout a fait le prix de la banane est divisé par 3 depuis l"emprisonnement de l"3ssaba , la coupe d'afrique ..............ou.ma zal el khir

                            ila el amam ..............vers la 3em voie
                            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                            • #15
                              L'Algérie n’intéresse personne à par son pétrole. Soyons clairs. Et pourquoi ???

                              Je suis persuadé du contraire. Les atouts algériens sont innombrables. Le pétrole, bien sûr, les richesses naturelles, mais aussi le reste. Son peuple, sa jeunesse, son sud, son littoral. Il ne manque que la bonne gestion, et il fera bon vivre et travailler en Algérie, mieux que nulle part ailleurs.
                              N'êtes-vous pas d'accord avec moi?

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