Les leçons de morale données par François de Rugy tout au long de sa carrière politique se retourneraient-elles désormais contre lui?
Par Nabil Touati
POLITIQUE - Tel est pris qui croyait prendre. Les leçons de morale données par François de Rugy tout au long de sa carrière politique se retourneraient-elles désormais contre lui? Des révélations sur son train de vie supposé contrastent fortement avec l’exemplarité qu’il n’a cessé de prôner, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article.
Après la démission forcée d’Aquilino Morelle, conseiller élyséen de François Hollande viré en avril 2014 notamment en raison de ses goûts de luxe, François de Rugy, alors député EELV, exprimait son “ras-le-bol”. Mais le député vert qui fustigeait ’l’attitude de ces personnages qui nuisent considérablement à l’idée que l’on peut se faire de la fonction publique, de la politique et au final de la République”, semble à son tour rattrapé par le genre d’affaires qui le mettait en colère.
“Est-ce qu’il y a des ‘privilèges’? C’est une expression journalistique qui est ressentie dans la population. Nous les députés, nous voulons dire que nous entendons ce que nos concitoyens nous disent”, expliquait-il en juin 2013 après la parution d’une tribune dans L’Obs, cosignée avec neuf autres parlementaires réclamant l’abolition de leurs avantages. Pourtant six ans plus tard, homards, grands crus, dorures, chandeliers et pétales de roses font plonger l’ancien président de l’Assemblée nationale dans la tourmente après les révélations de Mediapart sur son goût pour les banquets fastueux “entre amis” organisés aux frais du contribuable.
Celui qui en décembre 2018 défendait face à des gilets jaunes l’utilité des impôts et des taxes, au nom de la solidarité qui mérite de faire “un petit effort” financier, n’aurait lui-même “pas participé à la solidarité nationale en 2015″, explique aujourd’hui Fabrice Arfi. Le journaliste de Mediapart révèle que l’actuel numéro deux du gouvernement n’a cette année-là “n’a pas payé un centime d’euro sur l’impôt sur le revenu”, en raison des dons déductibles sur sa déclaration de revenus.
Au gilet jaune qui lui rappelait le montant de la rémunération mensuelle du coiffeur de François Hollande réglée par l’Élysée, environ 10.000 euros, François de Rugy a répondu :“Moi, je vais chez un coiffeur de quartier. Je vais chez un coiffeur de quartier!”, a-t-il répété. Selon Le Parisien, “un sèche-cheveux doré à la feuille d’or” d’une valeur de 499 euros aurait été acheté par l’Assemblée nationale pour le couple de Rugy. “C’est n’importe quoi ! Qu’ils me le montrent! Le sèche-cheveux n’est pas plaqué or enfin!”, a vertement démenti ce vendredi 12 juillet sur BFMTV un François de Rugy au bord des larmes.
Par Nabil Touati
POLITIQUE - Tel est pris qui croyait prendre. Les leçons de morale données par François de Rugy tout au long de sa carrière politique se retourneraient-elles désormais contre lui? Des révélations sur son train de vie supposé contrastent fortement avec l’exemplarité qu’il n’a cessé de prôner, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article.
Après la démission forcée d’Aquilino Morelle, conseiller élyséen de François Hollande viré en avril 2014 notamment en raison de ses goûts de luxe, François de Rugy, alors député EELV, exprimait son “ras-le-bol”. Mais le député vert qui fustigeait ’l’attitude de ces personnages qui nuisent considérablement à l’idée que l’on peut se faire de la fonction publique, de la politique et au final de la République”, semble à son tour rattrapé par le genre d’affaires qui le mettait en colère.
“Est-ce qu’il y a des ‘privilèges’? C’est une expression journalistique qui est ressentie dans la population. Nous les députés, nous voulons dire que nous entendons ce que nos concitoyens nous disent”, expliquait-il en juin 2013 après la parution d’une tribune dans L’Obs, cosignée avec neuf autres parlementaires réclamant l’abolition de leurs avantages. Pourtant six ans plus tard, homards, grands crus, dorures, chandeliers et pétales de roses font plonger l’ancien président de l’Assemblée nationale dans la tourmente après les révélations de Mediapart sur son goût pour les banquets fastueux “entre amis” organisés aux frais du contribuable.
Celui qui en décembre 2018 défendait face à des gilets jaunes l’utilité des impôts et des taxes, au nom de la solidarité qui mérite de faire “un petit effort” financier, n’aurait lui-même “pas participé à la solidarité nationale en 2015″, explique aujourd’hui Fabrice Arfi. Le journaliste de Mediapart révèle que l’actuel numéro deux du gouvernement n’a cette année-là “n’a pas payé un centime d’euro sur l’impôt sur le revenu”, en raison des dons déductibles sur sa déclaration de revenus.
Au gilet jaune qui lui rappelait le montant de la rémunération mensuelle du coiffeur de François Hollande réglée par l’Élysée, environ 10.000 euros, François de Rugy a répondu :“Moi, je vais chez un coiffeur de quartier. Je vais chez un coiffeur de quartier!”, a-t-il répété. Selon Le Parisien, “un sèche-cheveux doré à la feuille d’or” d’une valeur de 499 euros aurait été acheté par l’Assemblée nationale pour le couple de Rugy. “C’est n’importe quoi ! Qu’ils me le montrent! Le sèche-cheveux n’est pas plaqué or enfin!”, a vertement démenti ce vendredi 12 juillet sur BFMTV un François de Rugy au bord des larmes.
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