Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Lamia, fille mère en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Lamia, fille mère en Algérie

    C'est le récit de la vie de Lamia mais franchement je ne sais qu'en penser tant je trouve cette histoire triste pour l'enfant. L'histoire au départ est "classique" même si elle n'est vraiment pas souhaitable,et Lamia ignore qu'il est marié et qu'il est un menteur après pourtant elle le sait et je me trompe peut être mais je ne ressens aucun amour de la part de cet homme envers elle et surtout le plus important envers son fils et cet enfant né sans père le reconnaissant que va t'il devenir?

    ==

    Lamia affirme avoir quitté l’école de son village de Kabylie à l’âge de 12 ans parce qu’elle n’était pas «intelligente».

    Une année plus tard, sa modeste famille composée du père retraité, de la mère sans ressources et de trois sœurs et cinq frères, tous plus ou moins illettrés, l’«autorise» à suivre un stage de couture dans une annexe d’un CFPA de sa commune pour enfin ne rien trouver à faire avec son diplôme, sinon travailler dans le cadre du filet social au service état civil de l’APC d’à côté, contrainte de tenir le coup pour aider sa famille dont plus de la moitié des membres sont au chômage et les autres partis vivre avec leur conjoint.

    «A la fin des trois mois de contrat, on m’a refusé son renouvellement et ma sœur n’a rien pu faire cette fois pour m’aider», nous dit Lamia, aujourd’hui âgée de 32 ans. C’est dans cet environnement familial précaire et conservateur que Lamia rencontre en 1996 Hakim, 38 ans, du village limitrophe, gérant d’une petite entreprise familiale de détergents. La passion s’empare d’eux. Celle qui ne sait pas compter. Celle qui crée son «propre soleil».

    Un soleil qui brille toujours dans le noir de sa souffrance. C’est évidemment grâce au travail d’intermédiaire effectué par Ferroudja Moussaoui, responsable de la cellule d’écoute pour enfants et femmes victimes de violence, que Lamia a accepté de parler d’elle en toute confiance. Ils se rencontraient au départ dans un coin d’un commerce appartenant à l’ami de Hakim avant de se permettre d’aller se promener en voiture loin des regards scrutateurs et des habitants-espions du chef-lieu de la commune. Malgré des précautions reconnues solides, des yeux kabyles traversent un brin de la fusion interdite. «Certains de mes voisins au village étaient au courant», s’inquiète-t-elle encore. Comment ? Aucune idée.

    Ce que Lamia appelle le «choc» viendra d’ailleurs. Après huit mois d’un infini amour, une jeune fille du village de Hakim l’informe que «le propriétaire de telle voiture» est marié et père de deux enfants. Ils se voient, il lui dit la vérité.
    «Mes parents m’ont forcé à me marier», s’est-il excusé. La réaction immédiate de Lamia ? «J’ai décidé de le quitter pour environ une semaine !» regrette-t-elle, ce qui est apparemment pour elle une longue séparation. Une semaine, c’est tout, s’étonne-t-on. «Oui, une semaine environ, et chacun cherchait à voir l’autre.» Des larmes pour dire les sept insupportables jours ; puis des rires mouillés pour y avoir peut-être survécu. Ils se convainquent que tout se passera comme dans le meilleur des mondes, Hakim lui promet le mariage et Lamia continue de l’aimer «comme d’habitude» jusqu’en 2003 où le couple connaîtra le premier malentendu.

    Lamia est enceinte et veut garder son «cher» fœtus alors que son amour n’a pas envie de lui ; elle cède et accepte le principe d’avorter. La gynécologue consultée refuse leur demande. «Il [Hakim] a beaucoup insisté pour que j’avorte mais moi je commençais à sentir mon enfant et j’ai décidé de le garder quel qu’en soit le prix», se souvient-elle, comme elle n’a pas encore digéré la phrase «puisque tu as envie de cet enfant, puisque tu es têtue, alors tu te débrouilles toute seule» lancée à sa figure par Hakim dans un instant de désespoir.

    Pour ne pas éveiller les soupçons au sein de sa famille sur ce qui s’est passé, elle mettait des habits larges et s’isolait de ses frères et de ses sœurs pendant les six premiers mois de la grossesse avant de trouver refuge chez Fatma, une parente d’un ami à Hakim habitant une ville à l’est de Tizi Ouzou, une dame d’un certain âge, mère de deux jeunes enfants, en instance de divorce. «Pour être loin du domicile familial après les six premiers mois, j’ai expliqué à mes frères que je devais, coûte que coûte, travailler à Alger dans une usine et que je ne pouvais pas rentrer souvent. Mes frères ont catégoriquement refusé mais, pour des raisons de soutien à ma famille sans ressources, on m’a ensuite autorisé à partir ; je téléphonais pour étouffer les doutes», raconte-t-elle.

    Trois mois après, elle accouche «sans problèmes avec le soutien d’un personnel hospitalier exemplaire» d’un garçon prénommé Mohamed dans un hôpital à Alger où elle a été admise vingt jours auparavant, étant «un cas social». Hakim lui rend visite et lui demande de laisser le bébé à l’hôpital. «C’est vrai que, sur le plan financier, il ne m’a pas abandonné mais il insistait tout le temps pour que j’abandonne mon enfant à l’hôpital, j’ai alors donné mon nom de famille à l’enfant puisqu’il a refusé de lui donner le sien», ajoute-t-elle. Le plus dur commence pour Lamia. Sous une forte pression, angoissée, elle abandonne quinze jours son enfant à l’hôpital pour revenir chez Fatma. «Je l’ai vu, je ne pouvais pas l’abandonner, je voulais louer une maison pour le ramener, je pensais toujours à lui…» Une dame, sans enfant, lui propose d’adopter Mohamed. Refus. Alors elle lui propose de les héberger, elle et son bébé, chez sa belle-mère qui vit seule dans un village mais elle n’a pas pu supporter les conditions d’hygiène et quitte la maison au bout de deux semaines. «Pendant cette période, Hakim ne voulait pas m’aider, puis je l’ai appelé pour qu’il nous emmène en voiture à la pouponnière de Boumerdès où j’ai laissé mon enfant et je suis retournée dans ma famille. Je lui rendais visite deux fois par semaine et, après trois mois de placement, le responsable me demande de reprendre définitivement mon enfant ou de le laisser à la disposition de l’établissement.»

    C’est l’attachement incommensurable de la maman pour son bébé. Elle refuse. Direction Dar Errahma à Alger, sans aucun soutien et loin des parents, pour y vivre quelques jours qui ont suffi à la mettre dans un «état de dépression». Et, malgré tout, «entre moi et Dieu, c’est [Hakim] mon mari, je n’ai pas cherché ailleurs, il n’est pas bien, lui non plus, il boit tout le temps». Elle rentre d’Alger et repart chez la «gentille Fatma» pour une semaine avant de solliciter une autre pouponnière de Tizi Ouzou où la direction lui demande de reprendre son enfant trois mois plus tard. Deux de ses sœurs qu’elle mettra au courant dans un moment de crise lui conseillent de l’abandonner pour «l’honneur et le bien de la famille».

    Hakim lui trouve un studio à 3 000 DA par mois pour une année à Tizi Ouzou. Vers la fin de l’année 2006, Hakim fait un accident de voiture et n’a plus les moyens d’honorer la location du studio que Lamia devra donc quitter pour un court séjour. «Je lui ai demandé de me trouver une nourrice pour que je puisse chercher un boulot mais il a refusé, et il est revenu à la charge pour me demander d’abandonner mon enfant.» Après un branle-bas de combat entre le juge des mineurs, la police et la direction de la pouponnière, Lamia obtient gain de cause et Mohamed est réadmis à l’établissement où elle le voit deux fois par semaine. Hakim, pour sa part, lui demande de trouver un travail pour reconnaître ensuite sa paternité et donner son nom à Mohamed. Entre-temps, sa «première femme» accouche d’un quatrième enfant.
    A-t-il changé envers elle ? «Il me dit tout le temps [laisse-moi tranquille] ; je ne le crois pas trop, s’il avait l’intention de donner son nom à l’enfant il aurait dû le faire dès le départ ; je sais qu’il n’est pas bien, mais pour moi, il a changé.»

    Et Lamia ? «Moi aussi j’ai changé, je ne vois que mon fils.» L’avenir ? Trouver un gagne-pain pour élever Mohamed et convaincre Hakim de reconnaître leur enfant.

    Par La Tribune

  • #2
    dur dur... et pouratant y a le preservatif...je comprend pas comment on peut etre aussi bete !?
    ?

    Commentaire


    • #3
      dur dur... et pouratant y a le preservatif...je comprend pas comment on peut etre aussi bete !?
      Aussi bete que toi, je suis d'accord ... C'est une adolescente, qui a été abusée moralement ...
      Ce Hakim doit etre mis face à ses responsabilitées, qu'on le force à reconnaitre son enfant, et que ça serve d'exemple.
      "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

      Commentaire


      • #4
        une adolescente
        32ans ? pour elle et lui 38ans .
        Mr NOUBAT

        Commentaire


        • #5
          @ SAPIEN
          aussi bete que moi? peut etre mais tu devrais apprendre a compter et à lire avant d'insulter les gens que tu connais pas !
          ol:
          ?

          Commentaire


          • #6
            ils n'ont qu'à assumer leur résponsabilité,
            elle a su se protéger pendant 4 ans pourquoi ne pas continuer et son entêtement à vouloir le garder à tout pris c louche, je crois que c'est un jeu de la part de Lamia pour garder son Hakim
            enfin c un classsique, les histoires qui m'ont vraiment boulversée sont celles des filles enlevées par les térro et que leurs familles ont refusé de les acceuillir quand elles sont revenues
            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

            Commentaire

            Chargement...
            X