Surprenant qu'à chaque fois que l'Algérie est confrontée à des révoltes populaires, son équipe nationale de football brille (1990 et 2019).
- L'Algérie s'apprête à vivre, vendredi 19 juillet, sa première finale de Coupe d'Afrique des nations depuis 1990. Vingt-neuf ans après, le soutien à l'équipe nationale est fortement imprégné de la mobilisation populaire qui a obtenu le départ du président Bouteflika et réclame la fin du « système ». Dans ses slogans, mais aussi dans la répression qui le frappe.
À Alger, ils étaient déjà plus d’un millier de supporteurs agglutinés devant l’écran géant du stade d’athlétisme Ouaguenouni, dimanche 14 juillet, plusieurs heures avant le coup d’envoi de la demi-finale qui a opposé l’Algérie au Nigeria.
(…).
« Le peuple veut la Coupe d’Afrique »
Comme lors des matchs du championnat national, le stade redevient une agora avec des blocs de jeunes supporteurs qui entonnent « La Casa del Mouradia », et les slogans entendus lors des marches hebdomadaires.
Après une rencontre haletante, l’équipe nationale de football algérienne gagne sa place en finale où elle retrouvera le Sénégal, déjà battu en phase de poule.
Après Echaab Yourid Isqat nidham (le peuple veut la chute du régime), on entend désormais Echaab Yourid la Coupe d’Afrique (le peuple veut la Coupe d’Afriqu
Récupération politique
En plus des 3 000 supporteurs qui sont déjà en Égypte, les autorités algériennes ont programmé 28 vols, dont neuf assurés par des avions militaires, qui partiront de plusieurs villes du nord et du sud du pays vers Le Caire avec à leur bord 4 800 supporteurs supplémentaires.
Des mesures jugées démagogiques et populistes par une partie de la population. D’autant plus qu’elles rappellent des pratiques héritées de l’ère Bouteflika, lorsque le gouvernement avait orchestré le départ de 15 000 aficionados algériens vers Oum Dormane, au Soudan, en novembre 2009.
« C’était quelques mois après les élections pour le troisième mandat, qui était déjà un peu contesté, se souvient Mehdi Dahak, directeur de publication du site algérien ******. Il y avait une volonté de contenter la population. On peut penser que le pouvoir essaie de répéter le même scénario dans un contexte où il y a une forte contestation. »
Jeune Afrique (extraits)
- L'Algérie s'apprête à vivre, vendredi 19 juillet, sa première finale de Coupe d'Afrique des nations depuis 1990. Vingt-neuf ans après, le soutien à l'équipe nationale est fortement imprégné de la mobilisation populaire qui a obtenu le départ du président Bouteflika et réclame la fin du « système ». Dans ses slogans, mais aussi dans la répression qui le frappe.
À Alger, ils étaient déjà plus d’un millier de supporteurs agglutinés devant l’écran géant du stade d’athlétisme Ouaguenouni, dimanche 14 juillet, plusieurs heures avant le coup d’envoi de la demi-finale qui a opposé l’Algérie au Nigeria.
(…).
« Le peuple veut la Coupe d’Afrique »
Comme lors des matchs du championnat national, le stade redevient une agora avec des blocs de jeunes supporteurs qui entonnent « La Casa del Mouradia », et les slogans entendus lors des marches hebdomadaires.
Après une rencontre haletante, l’équipe nationale de football algérienne gagne sa place en finale où elle retrouvera le Sénégal, déjà battu en phase de poule.
Après Echaab Yourid Isqat nidham (le peuple veut la chute du régime), on entend désormais Echaab Yourid la Coupe d’Afrique (le peuple veut la Coupe d’Afriqu
Récupération politique
En plus des 3 000 supporteurs qui sont déjà en Égypte, les autorités algériennes ont programmé 28 vols, dont neuf assurés par des avions militaires, qui partiront de plusieurs villes du nord et du sud du pays vers Le Caire avec à leur bord 4 800 supporteurs supplémentaires.
Des mesures jugées démagogiques et populistes par une partie de la population. D’autant plus qu’elles rappellent des pratiques héritées de l’ère Bouteflika, lorsque le gouvernement avait orchestré le départ de 15 000 aficionados algériens vers Oum Dormane, au Soudan, en novembre 2009.
« C’était quelques mois après les élections pour le troisième mandat, qui était déjà un peu contesté, se souvient Mehdi Dahak, directeur de publication du site algérien ******. Il y avait une volonté de contenter la population. On peut penser que le pouvoir essaie de répéter le même scénario dans un contexte où il y a une forte contestation. »
Jeune Afrique (extraits)
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