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Législatives: 12 femmes têtes de liste au PT

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  • Législatives: 12 femmes têtes de liste au PT

    Les listes nationales du Parti des travailleurs (PT) aux éléctions législatives du 17 mai prochain sont constituées en moyenne de 40 % de femmes, dont 12 têtes de liste et 3 femmes dans les premières positions dans trois wilayas. Ces chiffres peuvent être revus à la hausse, a annoncé hier Mme Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT, lors de son intervention au forum parlementaire sur les femmes et la participation politique, tenu au siège de l’APN.

    Ce rendez-vous a constitué une tribune pour les représentants des partis politiques, qui ont rappelé la bonne place dont jouit la femme dans leurs formations respectives. Les représentants du FLN, du RND, du MSP et d’El-Islah, venus au nom des leaders de leurs formations respectives, ont retracé le parcours de la femme dans leur parti ainsi que le nombre de femmes élues à l’heure actuelle.

    Pour que la femme réalise une avancée en la matière, les intervenants ont manifesté leur opposition au système dit des quotas, à l’exception de la responsable du PT qui a manifesté son soutien au principe de ce système, bien que son parti n’ait pas fait de cela «une affaire», étant donné qu’il milite pour une république sans distinction.

    Pour l’ancienne candidate aux présidentielles, la dégradation et la régression du rôle de la femme ont commencé notamment en 1984, avec l’adoption du code de la famille «élaboré à l’inverse des aspirations populaires […] Les responsables politiques sont à l’origine de la situation de la femme», a-t-elle affirmé.

    Le rôle de la femme dans la vie politique est apparu lors de son implication majoritaire dans la campagne de collecte des signatures contre la loi sur les hydrocarbures. Les obstacles que rencontre la gent féminine pour son implication dans la vie politique ont été exposés par l’oratrice qui les a situés, tant sur les plans familial, social que professionnel.

    Ainsi, aux différentes contraintes de l’entourage par rapport à «la politisation» de la femme s’ajoutent les contraintes du milieu professionnel, notamment dans le secteur privé, où des femmes élues du PT ont été licenciées en 2002.

    Pour cela, elle a plaidé pour une loi protégeant les femmes candidates contre les différentes pressions, «bien qu’au sein de la famille aucune loi ne puisse la protéger des pressions», a-t-elle précisé. Le représentant d’El-Islah a profité de cette tribune pour revenir sur le dernier conflit qu’a connu le parti.

    Il a souligné que 11 700 signataires dont 3 600 femmes de la base ont demandé «la réforme d’El-Islah». Le dernier congrès, selon l’orateur, a désigné 123 membres du Madjliss echoura dont 22 femmes. Il est à noter que la représentante de l’union interparlementaire avait fait l’état des lieux de la représentativité des femmes dans les Parlements à travers le monde.

    De moins de 3 % après la Seconde Guerre mondiale, la présence féminine a atteint 17 % actuellement. Les pays arabes étaient classés, en 2006, en dernière position avec 8,2 %, devant les pays nordiques avec 40 %, les Amériques 20,6 %, l’Europe 17,7 %, l’Afrique subsaharienne 16,5 %, l’Asie 16,3 % et le Pacifique 11, 8 %.

    L’Algérie se trouve en dessous de la moyenne mondiale avec 6, 2 %. A souligner enfin que nombreuses étaient les intervenantes qui ont manifesté leur soutien au système des quotas comme mesure transitoire pour élever le taux de la représentativité féminine.

    Par le Jeune Indépendant
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