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Cinq mois après le début du Hirak / Le régime, ses manœuvres et sa quête du maintien

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  • Cinq mois après le début du Hirak / Le régime, ses manœuvres et sa quête du maintien

    Trois décennies après l’ « ouverture démocratique », on est toujours réduit à réclamer la libération des détenus politiques et d’opinion, l’ouverture des champs politique et médiatique, l’arrêt de la répression et de l’instrumentalisation de la justice. Les rudiments de la démocratie sont présentés comme étant des préalables conditionnant l’amorce d’un dialogue avec le pouvoir ! Leur satisfaction reflète-t-elle une réelle volonté d’aller vers un véritable changement ? Hélas, non.

    Les signataires du pacte pour l’alternative démocratique, notamment (RCD, le FFS, le PT, le PST, le MDS, le PLD, la LADDH), ceux du Forum civil pour le changement, plus timidement ceux du Forum pour le dialogue national, ainsi que de nombreuses personnalités sans attache partisane, s’accordent sur quelques exigences préalables à l’amorce d’un dialogue constructif avec le pouvoir.

    Ces exigences tournent autour de la libération des détenus du Hirak (détenus politiques et d’opinion), l’ouverture des champs politique et médiatique, l’annulation des restrictions sur les manifestants la « libération » de la justice, le départ du régime et de ses symboles. De nouvelles revendications apparaissent, cinq mois après le début du Hirak. Des revendications qui semblent répondre à un plan bien ficelé dessiné par le régime qui a provoqué les conditions de leur apparition. Il est indéniable que le pouvoir est passé maitre dans les opérations d’avortement des dynamiques de changement depuis l’indépendance !

    Après cinq mois de révolution, tout le monde a fini par être enfermé dans la logique des tenants du pouvoir. Ce à quoi aspirent la classe politique et une partie du Hirak actuellement, c’est des gestes de bonne volonté de la part d’un pouvoir qui doit montrer qu’il a la volonté d’entamer des négociations sincères. Pour ce faire, on lui demande de désamorcer une situation explosive qu’il a lui-même amorcée !

    Ces dernières semaines, le régime a réussi à plonger le pays dans un autoritarisme se traduisant par des atteintes aux libertés individuelles et collectives, des emprisonnements arbitraires et des tentatives d’attiser le brasier du régionalisme. Cela a déteint sur le Hirak, ses revendications et ses priorités.

    Durant les deux premiers mois de la révolution blanche, les manifestants exigeaient le démantèlement du système et le départ de toutes ses figures sous le slogan populaire: « Yatnahaw Ga3 ».

    Il était prévu que le départ des figures du régime ouvre la voie à un dialogue sincère entre des représentants du Hirak. La révolution aurait dû enfanter sa propre feuille de route à travers une transition dont les meneurs ne devaient pas composer avec le régime et son pouvoir réel.

    La donne semble avoir changé. Une partie de l’opposition et de la société civile ont pris les devants pour trouver une solution négociée. Un commun accord avec un pouvoir qui, de son coté, semble déterminé à se maintenir !

    D’une façon ou d’une autre, tout ce beau monde a contribué à donner au régime la légitimité qu’il avait totalement perdue. Dans son dernier discours, Abdelkader Bensalah avait dit clairement que les autorités sont disposées à prendre en considération les résultats du dialogue entre les composantes de la société ! Le pouvoir promet de « prendre en considération », mai il ne s’engage à rien !

    Algérie Focus
    21 juillet 2019
    Dernière modification par shadok, 21 juillet 2019, 16h40.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Le pouvoir a réussi à enfermer les partis politiques et les représentants de la société civile dans sa logique. Le départ de toutes les figures du régime et le changement de système ne sont plus des revendications. Ils se contentent de demander des mesures d’apaisement pour l’ouverture du dialogue !

    Les partis politiques et les représentants de la société civile ont trahi le Hirak. Il ne reste que le peuple, sous la pression de la répression, qui continue á réclamer chaque vendredi ces revendications qu'il a clamé depuis le premier jour.
    Dernière modification par shadok, 21 juillet 2019, 16h55.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      Il ne reste que le peuple, sous la pression de la répression, qui continue á réclamer chaque vendredi ces revendications qu'il a clamé depuis le premier jour.



      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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      • #4
        l'issue du hirak n'est pas pour demain
        le chemin est long minimum 2 ans

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        • #5
          AZULKABYLE
          L'issue du hirak n'est pas pour demain
          le chemin est long minimum 2 ans

          On a compris. Ce statuquo avantage bien certains.

          le temps que les caisses des "réserves de change" soient totalement vidées,

          puis, le peuple algérien reviendra a de meilleurs sentiments.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            oui, moi aussi, j'ai l'impression qu'il faut attendre qu'il n'y ait plus que zéro dollar en caisse. Ce n'est qu'à ce moment, faute de quoi voler, les voleurs dégageront du pays.

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            • #7
              non pomeria
              la democratie c'est le vrai temps une vraie feuille de route
              un nettoyage a l'eau de javel de toutes la mafias du planton au president c'est difficile de changer la mentalité d'un algerien surtout ce lui qui a le pouvoir
              toutes les revolutions qui ont abouties ont pris du temps
              donc l'issue du hirak n'est pas pour demain
              et puis je t'informe que le vrai hirak n'a encore commencé

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              • #8
                Kama toudinou toudane

                Plus ils retardent l'echeance plus ils paieront cher, car on ne joue avec l'avenir du pays parce qu'on a le klach entre les mains, leurs fin sera un exemple pour les apprentis dictateurs

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                • #9
                  Les partis politiques et les représentants de la société civile ont trahi le Hirak.
                  c'est exactement le discours que cherche Gaid Salah .
                  D'ailleurs , C'est ce que font dhoubab sur les reseaux ; discrediter toute personalité (apartenant à un parti ou pas) , pour convaincre les gens que tous pareil , la conclusion : pourquoi continuer hirak si c'est tous sont pareil .

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                  • #10
                    et puis je t'informe que le vrai hirak n'a encore commencé
                    le vrai hirak c'est depuis 22/02
                    c'est le contre-hirak qui va commencé si ça dure longtemps comme en egypte.
                    Dans chaque commune , il ya des milliers qui preferent que Issaba reste car le depart de issaba signifie pour eux soit la prison (pour les voleurs, les endettés ) soit la perte de certain avantage ( les pensions de moujahid , avantages fils de chouhada ...etc)

                    tout ce monde est à l'affut , dés que issaba reprend du poil de la bete , ils vont réapparaître

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                    • #11
                      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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