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qui kannet el jazair bechlaghamha

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  • qui kannet el jazair bechlaghamha

    Jeux Méditerranéens 1975 : le jour où l'Algérie a battu la France...
    Le président algérien quitte la tribune, puis revient !
    A dix minutes de la fin, l'Algérie est menée 2-1. Houari Boumediene, alors président algérien, quitte la tribune. Il veut éviter le camouflet de remettre la médaille d'or aux Français. Mais, il va rapidement rebrousser chemin aux clameurs du stade qui entame pour une des premières fois le fameux le fameux slogan : «One, two, three ! Viva l'Algérie !».
    «Dans les vestiaires, le président nous avait avoué que si la France nous avait battus, il aurait fait couper la télévision au moment de la remise du trophée...» Omar Betrouni en frémit encore : «Au coup de sifflet final, c'est comme si nous avions arraché notre indépendance une nouvelle fois !»

  • #2
    finale de la Coupe d’Afrique hafia conakry- mca, bencheikh a reçu un carton rouge

    bencheikh
    "Ils m’ont mis dans la cible comme quoi ce joueur devait sortir, il ne fallait pas qu’il reste sur le terrain pour les raisons que tout le monde connaît, donc j’étais ciblé. Pendant ce temps-là, après ma sortie, il y avait l’autorité, il y avait Boumediène que Dieu ait son âme qui avait usé de tout son poids pour que je puisse jouer la manche retour, la suite tout le monde la connaît."

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    • #3
      «Dans les vestiaires, le président nous avait avoué que si la France nous avait battus, il aurait fait couper la télévision au moment de la remise du trophée...»
      c'est la lâcheté doublée d'une grande médiocrité.

      C'est notre lot concernant nos zou3ama.

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      • #4
        si c'était que les zouaama oeilfermé

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        • #5
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            Eldjazair bechelaghmeha! Douk li fehamt pourquoi on appelle les algériennes moustachates!

            Merci Azul!
            Passi passi werrana dipassi!

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            • #7
              c'est la lâcheté doublée d'une grande médiocrité.

              C'est notre lot concernant nos zou3ama.
              pourtant dans toute l'afrique Boumediène Allah yarhmou est respecté

              il n'y a que les complexés qui parlent mal de boumediène

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              • #8
                n'y a que les complexés qui parlent mal de boumediène
                complexés de quoi exactement ?
                Et pourquoi son histoire politique ne serait pas critiquable ?
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                Commentaire


                • #9
                  La critique est aisée mais l'art est difficile...
                  Boumediene etait certes loin d'être irréprochable mais on peut dire que c'était un visionnaire anti impérialiste et ça malheureusement beaucoup d'algeriens ne lui sont pas reconnaissants qui plus est pour un chef d'état qui a été assassiné

                  Dernière modification par Arbia, 24 juillet 2019, 06h36.

                  Commentaire


                  • #10
                    complexés de quoi exactement ?
                    Je cherche aussi en vain...

                    Ne pas aimer Boumédiène est une preuve de complexitude héhéhé
                    bessif tu l'aimes, sinon tu es compléxé selon notre arbia nationale.

                    J'ai toujours eu en horreur les despotes.
                    Le monde arabe ne connait hélas que ca.

                    Boumédiène, Chadli, Bouteflika, c'est la même race, la même filiation de nullité appuyés par des éfeleneux affairistes.
                    On voit bien oû ils ont mené l'Algérie.

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                    • #11
                      Code HTML:
                      Ne pas aimer Boumédiène est une preuve de complexitude héhéhé
                      bessif tu l'aimes, sinon tu es compléxé selon notre arbia nationale.
                      La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.

                      Commentaire


                      • #12
                        Ne pas aimer Boumédiène est une preuve de complexitude héhéhé
                        bessif tu l'aimes, sinon tu es compléxé selon notre arbia nationale.

                        J'ai toujours eu en horreur les despotes.
                        Le monde arabe ne connait hélas que ca.
                        ce n'est pas une question d'aimer ou ne pas aimer, personne ne te force à aduler qui que ce soit... tu attaques Boumediene parce que c'est dans la tendance ze'ma d'être anti boumediene "je suis anti despote"
                        sauf qu'à l'heure d'aujourd'hui le monde entier est dirigé par pire que despote une oligarchie des plus impitoyable où seul les intérêts et l'enrichissement compte d'où ma reflexion "complexé", à croire que c'est une honte d'admettre que Boumediene malgré tout a fait de l'Algérie un état plus ou moins souverain et libre qui ne dépend d'aucune oligarchie et qui plus est n'était pas un adepte du double discours ou de faire dans la dentelle toi t'y vois du populisme nationaleux moi j'y vois un visionnaire anti oligarche anti impérialisme...
                        en évoquant le double discours, c'est toi même Bachi qui encensait trudeau d'avoir critiqué l'arabie saoudite mais en sous marin ce trudeau ne se gênait pas de vendre à ces mêmes saoudiens de l'équipement militaire bref mandela était nationaliste tout comme lumumba sankara et bien sûr Boumediene, ces derniers qui rêvaient d'une afrique forte, indépendante et libre, tu pourras aller dans n'importe quel pays subsaharien et voir l'aura qu'à laisser derrière lui boumediene et ça, ça vaut tout tes discours "suis anti despote" ...

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                        • #13
                          tu attaques Boumediene parce que c'est dans la tendance ze'ma d'être anti boumediene "j
                          tu n'y es pas du tout...

                          J'étais en Algérie à son époque et je le détestais déjà, lui son éfelene, son parti unique, son qararna et toutes ses conneries.

                          mais je n'ai toujours pas compris quel lien entre Boumédiene, l'aimer ou pas, et être complexé...

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                          • #14
                            Oui mais ça, ça reste ton opinion et que je sache elle reste toujours discutable... perso, je trouve qu'il a fait de grandes choses malgré ses erreurs nul n'est parfait
                            Je suis assez d'accord avec Benjamin Stora

                            Entretien avec Benjamin Stora

                            L'essouflement, c'était dès les années 70

                            Historien né à Constantine en 1950, auteur de 17 ouvrages consacrés à l'histoire de l'Algérie, dont un Dictionnaire bibliographique des militants nationalistes algériens 1926-1954, Les sources du nationalisme algérien, L'Algérie en 1995 : la guerre, l'histoire, la politique, et tout récemment la réédition de La gangrène et l'oubli, et Le transfert d'une mémoire, sans oublier des biographies sur Ferhat Abbas et Messali Hadj, pionnier du nationalisme algérien.


                            Le Matin : Boumediène est mort en décembre 1978, vingt-deux ans après, quel regard porte l'historien que vous êtes sur sa politique ?

                            B. Stora : Ce qui vient immédiatement à l'esprit c'est d'abord le rôle international joué par l'Algérie, c'est-à-dire l'Algérie comme grande puissance tiers-mondiste s'inscrivant sur l'arène internationale, comme pays leader des Non-Alignés. Très souvent, la période de Boumediène est celle d'une politique accolée à celle d'une Algérie forte. Celle des années 70 qui soutient la révolution palestinienne, le nationalisme arabe et la révolution vietnamienne. Le deuxième point est que cette politique extérieure est contrebalancée sur le plan intérieur par une politique autoritaire dans le domaine économique, c'est-à-dire une politique fortement concentrée sur le plan économique dépendant essentiellement des hydrocarbures, qui accordait la priorité à l'industrie lourde au détriment de l'agriculture et des PME-PMI. Le résultat est que l'Algérie aura du mal à se relever de ce choix stratégique fait dans les années 70. Le troisième point - sur le plan des libertés publiques et politiques - c'est quand même le règne sans partage d'un système politique et administratif fonctionnant sans parti, le FLN étant réduit à une caution symbolique d'un pouvoir politique fonctionnant sur la base d'un clientélisme administratif. C'est aussi une limitation très grande des libertés publiques.


                            Dans votre livre Les 100 portes du Maghreb, vous définissez Boumediène comme " le bâtisseur de l'Algérie moderne " ; qu'est-ce à dire ?

                            C'est le fait qu'il a su assurer la construction d'un Etat. L'Algérie de 1962 est un pays immense, traversé par énormément de courants contradictoires, notamment par les démons du régionalisme politique et culturel. Il a su donc imposer une sorte de construction d'un Etat jacobin centralisé qui, à l'époque était un signe de modernité parce que le problème des tiraillements identitaires n'était pas réglé par le passage à l'indépendance de 1962. Bien au contraire, le passage à l'indépendance en 1962 pouvait réveiller, comme on le disait à l'époque, des risques de " congolisation " de l'Algérie. Il a su donc les repousser pour construire un Etat centralisé mais autoritaire. Il est " bâtisseur " dans le sens où il a effectivement propulsé l'Algérie sur l'arène internationale. Maintenant, il est évident que plus de trente ans après, la notion d'un Etat jacobin est rentrée en crise profonde, pas seulement en Algérie d'ailleurs, mais à l'échelle internationale. Ce qui s'impose à l'échelle du monde, c'est l'articulation qui existe entre un Etat centralisé et les diversités régionales ; ce qui constitue la grande nouveauté du passage au XXIe siècle, c'est l'apparition des entités régionales, que ce soit en Europe, en Afrique ou au Maghreb. L'Etat ne peut donc plus jouer le même rôle, d'une sorte de carcan, de grand instrument de centralisation politique. Donc, trente ans plus tard, ce qui pouvait apparaître comme un élément moteur dans la construction de la nation peut, si ce n'est pas modifié, apparaître comme un élément de frein.


                            Vous avez écrit aussi qu'une année avant son décès, Boumediène s'apprêtait à restructurer en profondeur le champ politique ?

                            D'après tous les indices qui pouvaient exister à la fin des années 70, le système politique tel qu'il fonctionnait ne pouvait plus fonctionner de la même manière. Les clans et les groupes, existant à l'intérieur de l'appareil d'Etat, avaient des visions contradictoires de l'avenir. Il y avait des tendances qui voulaient passer au libéralisme politique et économique, des tendances qui voulaient s'arc-bouter aux valeurs de l'arabo-islamisme à l'intérieur de l'appareil de l'Etat, des tendances qui voulaient concilier les valeurs de République et d'Islam.

                            En bref, à la fin des années 70, il y avait des visions différentes qui commençaient à émerger au sein même de l'Etat, voire même au sein du FLN. Il ne faut pas oublier que Boumediène était un homme jeune, qui avait la cinquantaine, qui avait le sentiment peut-être d'avoir l'avenir devant lui, pour essayer de redessiner une carte politique permettant à chacun de ces courants de pouvoir s'exprimer et d'exister. C'est le projet qu'on pouvait lui prêter. Mais cela dit, et c'est classique, on prête beaucoup de choses à des gens qui disparaissent. Ce qui est certain, c'est que le projet que Boumediène avait conçu quinze ans auparavant, en 1965, était largement essoufflé à la fin des années 70.


                            Beaucoup aujourd'hui en Algérie affirment que la crise actuelle trouve ses origines dans le système mis en place par Boumediène. Qu'en pensez-vous ?

                            Ce serait injuste de se polariser uniquement sur cette séquence de l'histoire de l'Algérie parce qu'avant il y a eu la séquence de Ben Bella, et plus tard, celle de Chadli Bendjedid. Pour résumer, l'époque de Boumediène, c'était la période de la gestion d'un nationalisme à base de populisme. On ne peut donc pas incriminer uniquement la nature du régime. Il ne faut pas perdre de vue les contextes historiques car la fin des années 60, c'est à peine la fin du système colonial et le début de l'indépendance politique. Il a fallu donc à Boumediène de gérer, quelque part, les débuts d'un système politique algérien.


                            Vous venez de dire que le système de Boumediène était caractérisé par une politique autoritaire et un rétrécissement du champ des libertés politiques. Comment dès lorsqualifier l'homme ?

                            Ce qui est certain, c'est que le système mis en place par Boumediène est un système autoritaire, qui fonctionnait sur la base de l'unanimisme politique et idéologique, et qui tendait à gommer tous les particularismes linguistiques, et qui tendait à gommer aussi toutes les différenciations à la fois sociales et culturelles. Il fonctionnait aussi aussi à l'exclusivisme, c'est-à-dire que tout ce qui fissurait la nation pouvait être considéré comme un ennemi. Quant à la dictature, ce terme renvoie à la notion de pouvoir personnel, d'homme seul, etc. Ce serait trop commode et trop facile de raisonner de cette manière.

                            En fait, il y a eu établissement d'un système politique sur lequel il faut continuer à réfléchir, aujourd'hui, plus que sur les vertus d'un seul homme. Le problème d'un système politique autocentré fonctionnant sur le populisme, sorte de système administratif, reste toujours à examiner. On ne peut pas l'éliminer en se polarisant sur un seul homme.


                            Qu'y a-t-il de commun entre le système politique actuel et celui construit par Boumediène ?

                            Il y a des traces, des empreintes qui restent. La conception, par exemple, de l'opacité politique au niveau du sommet de l'appareil d'Etat reste une grande tradition héritée de cette période, mais qui elle-même comme période était un legs de la lutte anticoloniale. La culture de la clandestinité, du secret, c'est aussi celle de la période de la bataille politique dans une situation coloniale. Donc, il y a par conséquent des empreintes qui restent.

                            Et puis il y a cette défiance vis-à-vis d'une possible autonomie de la société, une méfiance qui existe au sommet de l'appareil d'Etat vis-à-vis des particularismes et de l'autonomie des mouvements sociaux et culturels.

                            Entretien réalisé par Hassane Zerrouky

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                            • #15
                              Boumediene qui porte le cerceuil de : el Amir Abd El Qader

                              Commentaire

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