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EN : le « Roi » Pelé encense Belmadi

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  • EN : le « Roi » Pelé encense Belmadi

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    La légende du football mondial, le « Roi » Pelé a encensé, ce mardi 23 juillet, les deux entraîneurs Djamel, Belmadi, sacré champion d’Afrique avec l’équipe nationale et son confrère, Aliou Cissé, entraîneur du Sénégal.

    « Bravo (également) aux deux sélectionneurs, Belmadi et Cissé. Je suis en admiration devant ces deux jeunes hommes qui font partie de cette génération d’entraîneurs qui font souffler un vent de fraîcheur sur le football mondial », a assuré Pelé dans des propos repris par le site Afrique sport.

    Pour la légende brésilienne, l’Algérie méritait amplement son sacre. « Toutes mes félicitations à l’Algérie pour cette victoire. Cette équipe le mérite amplement, elle a été constante tout le long du tournoi. Je suis vraiment heureux pour les joueurs. Ils doivent profiter de ce moment car ce n’est pas tous les jours que l’on remporte un titre d’envergure avec sa sélection nationale ».

    Il a également rendu hommage à l’équipe sénégalaise à laquelle il prédit un avenir radieux. « J’ai également une pensée à l’équipe du Sénégal, les joueurs sénégalais ont tout donné. À l’image de Sadio Mané qui était prêt à laisser ses tripes sur le terrain », a affirmé Pelé.

    « Le Sénégal a une talentueuse génération, sans doute la plus belle d’Afrique. Ils ont perdu cette finale mais ça fait partie du football. Je suis persuadé que cette équipe n’a pas encore atteint son plein potentiel, elle fera des choses incroyables dans le futur », prédit-il.

    À rappeler que l’équipe brésilienne a déjà félicité le onze national après son triomphe au Caire.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    " Pour la légende brésilienne, l’Algérie méritait amplement son sacre. « Toutes mes félicitations à l’Algérie pour cette victoire. Cette équipe le mérite amplement, elle a été constante tout le long du tournoi. Je suis vraiment heureux pour les joueurs. Ils doivent profiter de ce moment car ce n’est pas tous les jours que l’on remporte un titre d’envergure avec sa sélection nationale ».


    Pour anecdote, il faut savoir que Pelé avait joué contre l'Algérie en 1965. Le même jour du putsch du 19 juin 1965?

    En revanche, il est exact que tout le mérite du sacre de l'équipe algérienne à la CAN de 2019 revient à Belmadi, un illustre " inconnu" (à comparer aux deux grandes gueules de Madjer et le Serbe au nom difficile à orthographier).

    Commentaire


    • #3
      Pour anecdote, il faut savoir que Pelé avait joué contre l'Algérie en 1965. Le même jour du putsch du 19 juin 1965?


      Ce fameux match du 17 juin 1965
      ALGERIE - BRESIL À ORAN
      Mohamed EL ABASSI
      Le président Ahmed Ben Bella était présent pour admirer «Pelé» et ses coéquipiers.
      C'est exactement 38 ans après que notre rédacteur sportif, vous fera revivre ces moments intenses de cette fameuse rencontre Algérie - Brésil comme si vous y étiez.
      Cette première rencontre amicale et internationale qui s'est déroulée au stade municipal d'Oran, un certain 17 juin 1965 où l'équipe brésilienne l'a emporté sur le score de 3 à 0.
      Vous découvrirez des faits et des révélations inédits qui n'ont pas été publiés par la presse écrite de l'époque, compte tenu des événements imprévisibles qui se sont déroulés le samedi 19 juin 1965, date du coup d'Etat.
      La rencontre Algérie - Brésil n'a pas eu l'impact médiatique souhaité car les événements du 19 juin, l'avaient éclipsée.
      Ainsi, le film de la rencontre historique n'a pas dévoilé tous ses secrets tant sportifs que politiques.
      L'ambassadeur du Brésil de l'époque, nous avait déclaré que le jour de la remise de ses lettres de créance en juin 1963, le président Ahmed Ben Bella avait souhaité l'organisation future d'un match amical entre nos deux pays.
      L'idée avait fait son chemin et la rencontre Algérie - Brésil a été fixée d'un commun accord pour le jeudi 17 juin 1965 compte tenu du fait que l'équipe brésilienne préparait activement la Coupe du monde de 1966.
      La confirmation de cette rencontre a été faite pour le 17 juin à Oran.
      L'ambassadeur devait nous préciser que l'équipe nationale brésilienne évoluerait au grand complet avec toutes ses stars y compris le prestigieux joueur «Edson Arantes do Nascimento» plus connu sous le pseudonyme de «Pelé», le roi Pelé, son stratège et buteur de l'équipe.
      Au début du mois de juin 1965 et plus précisément le 8, une deuxième rencontre a été programmée pour le 20 juin, mais cette fois-ci au stade municipal de Ruisseau, actuellement, stade d'El Annassers à Alger.
      Ces deux rencontres entrent dans le cadre des relations d'amitié entre nos deux nations, ce qui augure une bonne initiative sportive et une première pour notre football national.
      Nous sommes le dimanche 15 juin 1965 à 19h00 et déjà 15.000 spectateurs garnissent les tribunes du stade pour assister au premier entraînement de l'équipe nationale brésilienne.
      Ces nombreux spectateurs sont venus voir en exclusivité le plus prestigieux, le surdoué, le roi Pelé avec son équipe venus tout droit du continent sud-américain.
      Nous avons su, lors de cet entraînement, que l'équipe brésilienne rejoindrait Oran le mercredi 16 juin par avion.
      Elle passera la journée du jeudi dans la capitale de l'Ouest algérien et retournera à Alger juste après le match, c'est-à-dire vers minuit.
      Oran en fête
      Le jeudi 17 juin 1965, Oran s'est réveillé très tôt compte tenu de l'arrivée du train spécial de nuit Alger-Oran, lequel est arrivé en gare vers 6h30 du matin. Une marée humaine a quitté la gare en direction du centre-ville.
      A 7h00, toutes les terrasses des cafés étaient occupées par ces supporters venus de différentes régions d'Algérie.
      La rencontre était prévue en nocturne, c'est-à-dire à 21h00.
      L'animation en ville est colorée et les supporters en majorité des jeunes, arpentent les boulevards, rues, ruelles, marchés à la recherche d'approvisionnement pour toute la journée.
      17h00 aux alentours du stade municipal d'Oran situé à l'ouest de la ville d'Oran et déjà quelque 20.000 spectateurs attendent sous la chaleur, l'ouverture du stade.
      18h00, les portes s'ouvrent et en un clin d'oeil, les tribunes commencent à se remplir.
      19h00, 80% des places assises sont prises d'assaut par ces spectateurs impatients qui espèrent occuper une bonne place pour avoir un champ de vision idéal.
      20h00 exactement, 40.000 spectateurs ont pris place dans l'ensemble des tribunes et des gradins.
      En ouverture, une rencontre juniors a été programmée entre l'Algérie et la RDA laquelle avait débuté à 19h15.
      Les derniers arrivés occupent difficilement les 5 rangées de chaises installées sur la piste d'athlétisme, certains sont assis à même la piste.
      La rencontre, opposant nos juniors dont certains comme Berroudji, Bouyahiou Selmi allaient réussir en EN «A», à ceux de la RDA, allait voir la première défaite des juniors allemands sur notre sol. Après cette rencontre, les spectateurs se sont posé la question : que fera notre équipe nationale face aux redoutables Brésiliens?
      Il est 21h00 précise, le président Ahmed Ben Bella entouré de nombreux ministres et de l'ambassadeur du Brésil font leur entrée dans la tribune officielle.
      A ce moment précis, les deux équipes pénètrent sur le terrain, tous les spectateurs sont debout pour mieux voir le prestigieux stratège brésilien «Pelé». Le front ceint d'un bandeau il fit une entrée très applaudie au milieu de ses coéquipiers.
      C'est au cours de l'entraînement que Pelé a reçu un choc à la tête mais sans gravité.
      Le président Ahmed Ben Bella descend sur le terrain pour les présentations des deux équipes emmenées par les capitaines Bellini, pour le Brésil et Rachid Mekhloufi pour l'Algérie.
      Il est 21h15, le stade est plein à craquer où 48.000 spectateurs s'entassent comme ils peuvent. Aucun spectateur ne peut quitter sa place au risque de la perdre à tout jamais.
      Tous sont debout et écoutent les hymnes nationaux dans un silence religieux.
      Les deux formations se présentent dans la composition suivante :
      Equipe du Brésil :
      Manga, Santos, Bellini, Altan, Didi, Orlando, Guarrincha, Aldemir, (Flavio), Pelé, Bianchini, Rinaldo.
      Entraîneur : V. Feola
      Equipe d'Algérie :
      Zarga, Mazara, Bourouba, Salem, Melaksou, Defnoun, Lekkak, Mekhloufi, Soukhane A., Mattem, Zitoun A.
      Entraîneur : Abderrahmane Ibrir.
      L'arbitre international Plazza dirigera la rencontre secondée par Gomez et Carbello. La partie débute sur un rythme très soutenu et durant les 20 premières minutes, elle fut agréable à suivre et les Brésiliens voulaient faire la décision avant la pause.
      La balle circule rapidement d'un côté comme de l'autre, mais nos joueurs faisaient front par l'intermédiaire de tandem, Mekhloufi - Soukhane lequel se complétait à merveille.
      En face d'eux les Bellini - Pelé, Blanchini, Guarrincha réalisaient des phases de jeu très rapides qui mettaient notre ligne défensive à rude épreuve et notre axe central formé du Defnoun - Melaksou - Bourouba veillait au grain.
      Pelé ouvre le score sur balle arrêtée
      L'action se situe à la 22e minute de jeu, un coup-franc est accordé à l'équipe du Brésil.
      La balle se situe à 25 mètres des bois gardés par le gardien Zerga. La défense algérienne ne fait pas le mur et le portier n'insista pas pour constituer ce mur.
      Pelé est chargé de le transformer car il a vu la faille sans défense. Il prend trois mètres d'élan et décoche un tir foudroyant du pied droit qui fait mouche. Zerga plonge, mais un peu en retard et ne peut que constater les dégâts.
      Ce but de Pelé allait changer complètement la physionomie de la rencontre.
      La réaction de l'équipe algérienne ne se fit pas attendre et dans une action très bien menée par Rachid Mekhloufi, lequel transmet le cuir entre deux défenseurs à Soukhane qui rate lamentablement son tir. Le second but des Brésiliens a été obtenu à la 30e minute de jeu.
      Guarrincha, le redoutable ailier droit s'échappe et effectue un centre vers Aldemir qui n'a aucune peine à marquer.
      L'équipe algérienne, surtout la ligne offensive, semble contractée et ne suit pas le rythme imposé par les Brésiliens.
      La mi-temps est sifflée sur le score de 2 à 0 en faveur du Brésil.
      A la reprise, notre Onze se reprend quelque peu et sur une attaque personnelle de Mekhloufi, il échoue de peu. Le jeu se fait plus pressant du côté des nôtres qui se dépensent énormément en courant après le ballon alors qu'il est plus facile de le faire circuler.
      Les Brésiliens occupent le milieu du terrain et sont les maîtres du jeu.
      Sur une action du talentueux Didi, Defnoun sauve les bois de Zerga alors que ce dernier était pris à contre-pied.
      A la 60e minute, Pelé quitte le terrain et le jeu tombe dans la monotonie.
      Dans le dernier quart d'heure de la partie Blianchini clôturera la marque en inscrivant le troisième but qui voit le Brésil remporter le gain du match sur le score sans appel de 3 à 0.
      La déception se lisait sur les visages des supporters qui auraient aimé que notre Onze national marque un but pour pouvoir dire que nous avons fait une partie honorable face à l'équipe la plus forte du monde qui, rappelons-le, avait remporté deux fois de suite la Coupe du monde de 1958 et 1962.
      Certains spécialistes pensent déjà à la seconde rencontre prévue pour le dimanche 20 juin 1965 au stade d'El Annassers à Alger.
      Pour rejoindre la capitale, nous avons utilisé le train de nuit Oran-Alger du 18 juin au soir. Des supporters faisaient les commentaires de la rencontre et tous s'étaient d'accord pour dire que le Brésil était une pointure supérieure aux nôtres.
      Il est 6h30, le train entre en gare d'Agha, nous sommes le samedi 19 juin 1965 et tout paraît calme.
      En sortant de la gare, les voyageurs, dont la majorité étaient ceux qui avaient assisté à la rencontre, empruntent les escaliers qui débouchent sur la rue Hassiba Ben-Bouali et là, nous aperçûmes des militaires en arme qui occupaient toutes les ruelles menant vers la rue Didouche-Mourad et de la Grande-Poste.
      Certains supporters qui avaient bénéficié d'un week-end prolongé devaient reprendre le travail ce jour-là.
      Quoi de plus normal que des militaires quadrillent un secteur bien déterminé, avance quelqu'un : «C'est pour les besoins du tournage du film de la «Bataille d'Alger»».
      Mais cependant, au fur et à mesure que les heures passent, la suspicion gagne du terrain.
      Certains citoyens se sont étonnés que la « Bataille d'Alger » se situe près de la Grande-Poste, de l'immeuble du gouvernement général (GG) et de ses alentours alors que la vraie bataille d'Alger avait connu comme théâtre La Casbah.
      A 12h00, lors de la sortie des employés et des fonctionnaires, les artères du centre-ville étaient très animées et les militaires étaient crispés car eux-mêmes ne savaient pas ce qui se passait en haut lieu.
      Le bruit s'est répandu que le président Ahmed Ben Bella aurait été arrêté à son retour d'Oran où il avait assisté à la rencontre Algérie - Brésil.
      Près des facultés, les étudiants se rassemblaient par groupes et la tension était palpable. A la maison des étudiants située au boulevard Colonel-Amirouche, non loin du commissariat central, une agitation prenait forme.
      Le journal Alger-Républicain n'a pas paru, il aurait été saisi, révèlent certains. Seul le quotidien Le Peuple était disponible chez les buralistes.
      Rappelons pour mémoire que le projet de fusion les deux quotidiens Le Peuple et Alger Républicain devait donner naissance au quotidien national El Moudjahid dont le premier numéro paraîtra le mardi 22 juin 1965, selon le communiqué paru dans le quotidien Le Peuple du lundi 21 juin 1965.
      Les choses deviennent plus claires et on parle de «coup d'Etat» qui a eu lieu le 19 juin 1965.
      De sources proches du Conseil de la révolution, on a pu obtenir des précisions à ce sujet, en plus d'Ahmed Ben Bella ont été mis en état d'arrestation les personnes suivantes :
      MM.Hadj Ben Alla, Mohamed Seghir Nekkache, Abderrahmane Chérif et Abdjellil.
      A cet effet, la seconde rencontre Algérie - Brésil n'aura pas lieu le dimanche 20 juin 1965.
      L'équipe du Brésil devait quitter notre pays le jour-même.
      Ainsi, est né le mouvement du redressement de la Révolution lequel est devenu l'anniversaire du 19 juin que nous célébrons chaque année.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Merci à vous. L'anecdote m'avait été informée par Rachid Mekhloufi que j'avais rencontré lors d'un sage de l'ASS St.-Etienne en...1966.

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