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Argent, pouvoir et manigance : l’histoire secrète de la promotion du colonel Mourad Zaghdoudi

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  • Argent, pouvoir et manigance : l’histoire secrète de la promotion du colonel Mourad Zaghdoudi

    ParAbdou semmarPosted on 24 juillet
    A la prison militaire de Blida se trouve en ce moment un détenu qui détient de nombreux secrets sur les plus gros scandales de corruption en Algérie. Ce détenu est quasiment méconnu contrairement aux autres hauts responsables militaires ou civils du régime algérien. Et pourtant, ce détenu avait joué un rôle troublant dans de nombreuses affaires politiques. Ce détenu s’appelle Mourad Zaghdoudi, le colonel qui dirigeait la fameuse brigade de recherches de Bab Jedid à Alger, l’unité d’élite de la gendarmerie nationale chargée de mener les investigations sur tous les dossiers de terrorisme, trafic de drogue et corruption financière.

    Avant de se retrouver en prison à la fin du mois d’avril dernier, le colonel Mourad Zaghdoudi avait pénétré tous les cercles les plus secrets du pouvoir algérien. Et derrière cette ascension fulgurante et mystérieuse, nous retrouvons un milliardaire très influent, un oligarque très discret mais ô combien efficace. Il s’agit du promoteur immobilier Djamel Oulhadj, l’un des plus richissimes promoteurs immobiliers en Algérie. Djamel Oulhadj est le patron de plusieurs sociétés immobilières à l’origine de construction de nombreuses résidences luxueuses et cités résidentielles. Parmi ces entreprises immobilières, on peut citer la EURL PROMO IMMO BAT OULHADJ ou la SARL SOPROFORT. Ce milliardaire détient également des participations dans une vingtaine d’autres entreprises spécialisées dans plusieurs secteurs comme le médicament ou l’agriculture

    En plus de sa richesse et son aisance financière, le promoteur Djamel Oulhadj jouissait d’un atout de poids : il faisait partie des amis les plus intimes de Said Bouteflika, le frère du président Bouteflika et le véritable détenteur du pouvoir en Algérie depuis 2014. Avec Amine Djerbou, sur lequel Algérie Part a publié récemment toute une enquête fouillée, Djamel Oulhadj était l’un des rares oligarques algériens qui pouvaient entrer aisément à la résidence présidentielle de Zéralda. Et Said Bouteflika se rendait régulièrement dans les deux villas prestigieuses de Djamel Oulhadj à Belota, dans les environs de Zéralda, ou le chemin des Glycines à Alger.

    Pour propulser son poulain le colonel Mourad Zaghdoudi, Djamel Oulhadj lui avait organisé une rencontre avec Saîd Boutefllika en été 2015. A l’époque, Mourad Zaghdoudi était le patron de la brigade de la gendarmerie nationale de Zéralda. Djamel Oulhadj a convaincu Said Bouteflika de charger Mourad Zaghdoudi de mener l’enquête sur l’affaire des tirs dans la résidence présidentielle de Zéralda qui avait éclaté en juillet 2015. A la suite de son travail, en guise de récompense, le colonel Mourad Zaghdoudi a obtenu une promotion et s’est retrouvé à la tête de la brigade de Bab Jedid de la gendarmerie nationale, l’unité la plus stratégique de ce corps militaire.

    Avec cette promotion inédite, le milliardaire Djamel Oulhadj et son allié le colonel Mourad Zaghdoudi vont s’imposer comme les interlocuteurs privilégiés dans le traitement de tous les dossiers de corruption qui passent par la brigade de Bab Jedid. Gel des plaintes, litige avec des adversaires encombrants et même les retraits des permis, le colonel Mourad Zaghdoudi obéissait comme un caniche à son promoteur Djamel Oulhadj et exécuter la moindre de ses caprices.

    Grâce à ses relations au sein de la gendarmerie nationale, Djamel Oulhadj a pu être épargné par les enquêtes sur les affaires de corruption impliquant toutes les ramifications du clan présidentiel. Il a réussi, dés le début du Hirak en février dernier, à s’enfuir pour rejoindre l’Espagne où il possède des propriétés immobilières dans la région de San Joan de Alicante. Son ami Said Bouteflika n’a pas connu le même heureux destin et croupit lui-aussi en compagnie du colonel Mourad Zaghdoui à la prison militaire de Blida.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    abou semmar devient la poubelle de l'info tellement il relaye tout les clans , là je relie deux fois cherchant un fait rien que le ronchonnement d'un aigri dommage ya tchoutche tahoulek

    Commentaire

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