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Entretien avec Smail Lalmas, membre de la commission de dialogue

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  • Entretien avec Smail Lalmas, membre de la commission de dialogue

    Smail Lalmas fait partie des six personnalités de la commission de dialogue dont la composition devrait être dévoilée officiellement dans les prochaines heures.

    Vous avez été reçus par Bensalah. De quoi avez-vous parlé ?
    Oui. On a été reçus par le chef de l’État Abdelkader Bensalah et le secrétaire général de la présidence (Noureddine Ayadi). Nous avons parlé de la nécessité d’aller vers le dialogue et de répondre aux revendications populaires. Nous avons une situation qui n’est pas saine. Tout le monde s’accorde à dire qu’on doit inéluctablement passer par le dialogue. Il y a eu une commission qui s’est dégagée et on a été choisi pour en faire partie.

    Quelle sont les conditions nécessaires pour la réussite du dialogue ?

    Tout le monde s’accorde à dire que la réussite du dialogue passe par le respect des revendications populaires et aller vers des mesures d’apaisement. Parmi ces mesures : la libération des détenus politiques notamment Lakhdar Bouregâa, la levée des pressions sur les médias, faciliter l’accès vers Alger pour les manifestants…et aussi nous avons parlé du départ de l’actuel gouvernement.

    Bensalah s’est-il montré disponible à répondre à vos demandes ?

    Donc, nous avons remis sur la table les revendications populaires et le chef de l’État nous a donné des garanties sur ces mesures d’apaisement et il a affiché une volonté d’aller dans ce sens. Nous allons attendre, avec le temps les choses vont s’éclaircir. Lors de la rencontre, il s’est dégagé le sentiment qu’il y a une volonté politique d’aller dans la bonne direction. Tout le monde s’accorde à dire que la situation est grave. J’ai constaté qu’il y a eu du répondant.
    tsa

  • #2
    La situation est grave et les solutions de replâtrage vont l'empirer. On a toujours privilégié dans ce pays des solutions d'urgence et de replâtrage pour ne pas acter la faillite de ce régime moribond. Il est temps de l'acter définitivement avec le départ des potentats de la scène politique vers leurs casernes, et la mise en place de nouvelles règles institutionnelles pour un état civil et une participation active de la société à l'élaboration des solutions... des objectifs qui n'ont besoin d'aucun dialogue, mais une négociation en bon et du forme pour définir les mécanismes qui permettent d'atteindre ces objectifs. Tout mécanisme imposé par quiconque est refusé et désuet...
    Dernière modification par ott, 25 juillet 2019, 17h09.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Ott

      Ce lalmas dit ici qu’il a été choisi lui et ses copains par la présidence suite à leur performance ... je ne comprends rien à ça, on ne choisit pas avec qui dialoguer , pourquoi avoir refusé Ibrahimi, benyelles Ali yahia Abdennour et choisi lalmas & co ?
      Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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      • #4
        Ceux qui ont emprisonné des innocents promettent de les relâcher.

        Quiquifautdire ?

        On dit merciiiii !

        En fermant sa bouche quand même hein.

        Il n'y a que les accrédités qui sont autorisés à chanter "LA" chanson.
        “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
        Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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        • #5
          pourquoi avoir refusé Ibrahimi, benyelles Ali yahia Abdennour et choisi lalmas & co ?
          Si on entre dans ce débat on n'en sortira pas.
          Et pourquoi pas moi aussi ??
          Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

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          • #6
            Et pourquoi pas moi aussi ??
            pourquoi pas... et, t'as proposé quoi mage?


            Le pouvoir n'a pas donné suite aux propositions des 3 personnalités en qui le hirak a confiance … le pouvoir s'entête à contourner le soit-disant hirak (dixit bermil)
            Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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            • #7
              Salut Okhayyam,

              La démarche du pouvoir actuel qui est en panne de solutions est d'essayer d'amorcer une quelconque initiative pour vendre l'idée d'une présidentielle. Les personnes que tu cites ne rentrent pas dans la logique du pouvoir, et celle qui se sont présentées aujourd'hui à ce pouvoir en panne tendent une perche sans savoir où elle les mènera, car personne ne les a mandaté pour parler de quoi que ce soit. L'objectif du pouvoir de fait, qui se cache derrière cette façade civile, et de diviser le Hirak, et imposer son président déjà sélectionné avec une election pouvant se prévaloir d'un minimum de crédibilité...

              Ils vont vite déchanter quand ils se rendront compte que les algeriens sont suffisamment lucides pour refuser tout replâtrage de ce regime moribond...
              Dernière modification par ott, 25 juillet 2019, 17h50.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                et qui t'a dit que ces 3 personnalités representent le hirak
                Avec ce reflexe on sort pas de l'engrenage

                Commentaire


                • #9
                  Bon courage aux 6 qui ont accepté la mission qui leur incombe..
                  Les 7 autres personnalités ayant refusé de prendre part à cette commission sont remerciés de par leur propre volonté.. et le peuple en est témoin

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                  • #10
                    Une dame qui il y a a peine quelque mois nous expliquait que la constitution promulguée en 2016 était illégale dans ce même journal qui nous explique aujourd'hui que cette constitution reste valable n'a absolument aucune crédibilité pour parler ai nom du Hirak... aucune crédibilité pour parler politique de manière générale...


                    Dialogue : Fatiha Benabou parle de la rencontre avec Bensalah

                    TSA - Politique

                    Fatiha Benabou, constitutionnaliste fait partie du panel de dialogue et de médiation, dont les membres ont été reçus ce jeudi par le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah.

                    A l’issue de cette rencontre, Mme Benabou a expliqué à TSA Arabi que le panel a demandé de « satisfaire les revendications du peuple en ce qui concerne le départ du gouvernement Bedoui. »

                    « Nous avons ressenti la réaction positive de Bensalah aux demandes du panel axées sur l’apaisement, garantir le droit des algériens de manifester, la libération des détenus d’opinion qui ont été arrêtés lors des marches du Hirak et la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaa », a-t-elle détaillé.

                    Par : Kheira Bouamra
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Salut Ott,

                      Les personnes que tu cites ne rentrent pas dans la logique du pouvoir, et celle qui se sont présentées aujourd'hui à ce pouvoir en panne tendent une perche sans savoir où elle les mènera, car personne ne les a mandaté pour parler de quoi que ce soit.
                      Tout à fait, elles ne portent pas les demandes du hirak pour la simple raison qu'elles se soumettent à l'obsession du pouvoir qu'est la tenue d'une élection présidentielle pour légitimer le candidat du système.

                      … in the meantime, Ibrahimi donne une feuille de route pour une vraie sortie de crise où il reprend les revendications du hirak sans se focaliser sur la tenue d'une présidentielle asap sous prétexte que le pays n'a pas de président (on y est et il n'y a pas mort d'homme), d'où la sourde oreille du pouvoir.

                      samii
                      Les 3 dont Ibrahimi portent la feuille de route du hirak sinon Bensalah les aurait invités… en toute logique

                      .
                      Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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                      • #12
                        Envoyé par OKHAYYAM
                        Le pouvoir n'a pas donné suite aux propositions des 3 personnalités en qui le hirak a confiance … le pouvoir s'entête à contourner le soit-disant hirak (dixit bermil)
                        L'accord sur le choix des personnalités qui dialogueront avec le pouvoir sera l'étape la plus difficile que le Hirak doit franchir. La defiance s'installera en maître quand arrive cette étape fatidique
                        Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

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                        • #13
                          mage,

                          Sans un minimum de bonne volonté de la part de ce pouvoir on va au pourrissement et ce n'est dans l'intérêt de personne, le pouvoir en 1er

                          Tu comprends toi que Bensallah mandate une personne pour chapoter le dialogue en la déclarant représentante du mouvement populaire? non faut être honnête en la déclarant être le représentant du pouvoir pour commencer à dialoguer avec les acteurs politiques et la société civile de manière générale.
                          Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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                          • #14
                            Je fais confiance a SMAIL LALMAS c'est un homme qui ne traine pas de casserole et n'as pas peur de dire les 4 vérités au Sergent et a ses valets.
                            - mme BENABOU aussi est bien
                            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                            • #15
                              Quelles que soient les personnalités, cachirisées ou pas, le dialogue se résume à ça dans leur esprit :

                              https://pbs.twimg.com/media/EAVVC79X4AA1dqk.jpg

                              Surtout qu'ils y croient vachement nos jeunes le popotin bien lové dans les ors de la république populaire et démocratique :

                              https://pbs.twimg.com/media/EAVTCSyWsAAbTjC.jpg
                              Dernière modification par Chif, 26 juillet 2019, 17h56.
                              “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                              Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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