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Mort de l’écrivain et journaliste d’investigation Pierre Péan

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  • Mort de l’écrivain et journaliste d’investigation Pierre Péan

    Cet enquêteur chevronné avait réussi l’un de ses plus gros coups avec le livre « Une jeunesse française » revenant sur le passé trouble de l’ex-président socialiste François Mitterrand pendant l’Occupation.

    Le Monde avec AFP à 04h23


    Le journaliste Pierre Péan, ici le 4 février 2009 dans le studio de France Info, à Paris, est décédé le 25 juillet à l’âge de 81 ans.

    Le journaliste d’investigation Pierre Péan qui avait pour sujets de prédilection l’Afrique, les médias et la face cachée des personnalités politiques est mort jeudi 25 juillet, a annoncé L’Obs sur son site internet, saluant « l’un des plus grands journalistes d’enquête français ».

    Christophe Nick, qui a signé à ses côtés une enquête sur TF1 en 1997, a également annoncé ce décès sur sa page Facebook : « C’est terrible. Le Patron, Pierre Péan, mon ami, est parti ce soir. » Il avait 81 ans.

    Pierre Péan s’est fait connaître avec ses enquêtes fouillées au long cours, qu’il publiait à raison d’un livre tous les un ou deux ans. Son coup de maître, il le réalise en 1994 avec Une jeunesse française : François Mitterrand 1934-1947, dans lequel le président socialiste s’explique pour la première fois sur son appartenance à la droite pétainiste qui allait engager la France dans la collaboration avec l’occupant nazi, avant son action dans la Résistance. N’ayant jamais peur des polémiques, il enquêtera aussi sur Jacques Chirac, Bernard Kouchner ou Jean-Marie Le Pen.

    L’affaire des diamants de Bokassa
    En 1979, ce fils d’un coiffeur de l’ouest de la France, qui avait débuté dans des cabinets ministériels au Gabon avant de se lancer dans le journalisme, passant par l’Agence France-Presse puis l’hebdomadaire L’express, sort dans Le canard enchaîné sa première grande affaire. Il s’agit de diamants que l’empereur Bokassa de Centrafrique aurait offerts au président français Valéry Giscard d’Estaing. Le scandale aura un grand retentissement à deux ans de l’élection présidentielle que le chef de l’Etat sortant perdra.

    En 1983, ce tiers-mondiste dans l’âme publie Affaires africaines, sur les relations entre la France et le Gabon. Il reviendra sur les sujets africains avec le génocide rwandais (dans Noires fureurs, blancs menteurs en 2005), où certains de ses propos sur les Tutsi feront polémique.

    « Ma méthode est exclusivement fondée sur le temps », expliquait celui qui s’est aussi intéressé aux grands médias avec son livre TF1, un pouvoir (1997, avec Christophe Nick) et son enquête La face cachée du Monde (2003, avec Philippe Cohen).
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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