ParAbdou semmarPosted on 26 juillet 2019
Le très délicat dossier des biens mal acquis des dirigeants algériens dans les plus chics quartiers de la capitale française Paris ne risque pas de connaître une évolution majeure. Et pour cause, les autorités françaises manquent, visiblement, de « volonté politique » pour ouvrir ce dossier et diligenter des enquêtes judiciaires sur ces acquisitions immobilières qui « sentent le souffre » et peuvent relever des pratiques les plus abjectes des malversations financières.
En effet, Sara Brimbeuf, Chargée de plaidoyer et spécialiste de Restitution des avoirs détournés chez l’ONG Transparency International France, a reconnu ce jeudi dans les colonnes d’une enquête publiée par le magazine français Le Nouvel Observateur que pour déclencher une action judiciaire en France contre ces dirigeants algériens qui collectionnent les appartements et les biens immobiliers dans les quartiers les plus prestigieux de Paris, il faut que les autorités françaises fassent preuve de « volonté politique ».
Pis encore, au niveau de Tracfin, un organisme du ministère de l’économie et des finances en France chargé de la lutte contre la fraude, a expliqué dans cette même enquête que « le fait qu’un client soit une personnalité politique exposée n’est jamais en soi un motif suffisant de déclaration de soupçon ». Et pourtant, les personnalités politiques algériennes ont versé en cash de nombreuses sommes colossales pour s’acheter ces appartements luxueux. Mieux encore, officiellement, les salaires des hauts responsables algériens ne dépassent guère les 3000 euros, comment peuvent-ils financer l’acquisition des appartements ou des hôtels particuliers à plusieurs millions d’euros ? Nous sommes donc bel et bien face à une « présomption de bien illicitement acquis » et la justice française dispose de toute la latitude pour demander aux acheteurs algériens de démontrer que leur argent est issu de « source licite ».
Mais le silence intriguant de la justice et des autorités françaises indique clairement qu’une certaine passivité est sciemment entretenue dans ce dossier. Peut-être même une certaine complicité.
Le très délicat dossier des biens mal acquis des dirigeants algériens dans les plus chics quartiers de la capitale française Paris ne risque pas de connaître une évolution majeure. Et pour cause, les autorités françaises manquent, visiblement, de « volonté politique » pour ouvrir ce dossier et diligenter des enquêtes judiciaires sur ces acquisitions immobilières qui « sentent le souffre » et peuvent relever des pratiques les plus abjectes des malversations financières.
En effet, Sara Brimbeuf, Chargée de plaidoyer et spécialiste de Restitution des avoirs détournés chez l’ONG Transparency International France, a reconnu ce jeudi dans les colonnes d’une enquête publiée par le magazine français Le Nouvel Observateur que pour déclencher une action judiciaire en France contre ces dirigeants algériens qui collectionnent les appartements et les biens immobiliers dans les quartiers les plus prestigieux de Paris, il faut que les autorités françaises fassent preuve de « volonté politique ».
Pis encore, au niveau de Tracfin, un organisme du ministère de l’économie et des finances en France chargé de la lutte contre la fraude, a expliqué dans cette même enquête que « le fait qu’un client soit une personnalité politique exposée n’est jamais en soi un motif suffisant de déclaration de soupçon ». Et pourtant, les personnalités politiques algériennes ont versé en cash de nombreuses sommes colossales pour s’acheter ces appartements luxueux. Mieux encore, officiellement, les salaires des hauts responsables algériens ne dépassent guère les 3000 euros, comment peuvent-ils financer l’acquisition des appartements ou des hôtels particuliers à plusieurs millions d’euros ? Nous sommes donc bel et bien face à une « présomption de bien illicitement acquis » et la justice française dispose de toute la latitude pour demander aux acheteurs algériens de démontrer que leur argent est issu de « source licite ».
Mais le silence intriguant de la justice et des autorités françaises indique clairement qu’une certaine passivité est sciemment entretenue dans ce dossier. Peut-être même une certaine complicité.
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