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Zoubida Assoul : «la solution n’est pas dans la Constitution», «l’indépendance de la justice n’est pas un slogan»

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  • Zoubida Assoul : «la solution n’est pas dans la Constitution», «l’indépendance de la justice n’est pas un slogan»

    Par Ouramdane Mehenni - 26 juillet 2019 / 15 :46


    système de gouvernance
    «La solution n’est pas dans la Constitution », a affirmé Mme. Zoubida Assoul, avocate et présidente du parti Union pour le changement et le progrès (UCP) sur Berbère Télévision.

    Elle a indiqué que « depuis le mois de février, nous n’avons pas cessé d’appeler les responsables politiques, le pouvoir en place, d’aller directement à un dialogue sérieux », estimant que la crise est politique, ce qui nécessite, selon elle, une solution politique.

    Elle a martelé qu’ « il n’y a pas de solution dans la Constitution. N’importe quel président qui viendrait avec cette Constitution, il va devenir totalitaire comme l’a été son prédécesseur ». Elle a rappelé que « ce dialogue ne devrait pas se faire sans conditions, sachant que des manifestants sont emprisonnés, les médias verrouillés, précisant qu’ « il faut réunir avant tout des conditions d’apaisement ».

    Mme. Assoul a indiqué que « si on veut aller vers un dialogue, il faut d’abord assainir la situation », en montrant des signes d’apaisement, à commencer par relâcher tous les prisonniers d’opinion et ouvrir la scène politique et les médias. « Nous considérons qu’on a perdu cinq mois. Aujourd’hui, on ne peut pas discuter sur des solutions qui sont en contradiction ou en deçà des attentes exprimées par le peuple dans la rue ».

    Elle a affirmé que son parti (UCP) n’a jamais été convié à la réunion tenue le 06 juillet dernier à Ain Benian. « Cette rencontre évoquait déjà dans le document d’aller vers des élections dans un délai de six mois, or quand on décrypte toutes les étapes énumérées dans le document de cette initiative », à savoir la mise en place de la commission de l’organisation des élections, amendement de la loi électorale, la loi sur les médias, l’assainissement du fichier électorale, la libération des détenus, « cela ne peut pas se faire en six mois », a*-t*-elle indiqué.

    La présidente du UCP propose pour mettre fin à ce système, de commencer par l’assainissement des textes de loi, notamment la Constitution qui, selon elle, donne tous les pouvoirs au président de la République. Elle propose également d’écarter tous les responsables de cette situation et qui ont mal géré le pays et ensuite on reviendra vers le processus électoral ».

    Indépendance de la justice et détenues politiques
    Interrogée sur les arrestations des manifestants, Mme. Assoul a indiqué que « l’intention initiale était de casser le dynamique des manifestations pacifiques, et de leur faire peur, mais c’étaient des arrestations politiques », ajoutant que ces manifestants arrêtés « ne représentent aucun danger pour la société ni pour le bon fonctionnement de la justice ». De ce fait, elle s’étonnée de ne pas voir ces manifestants placés sous contrôle judiciaire au lieu d’être incarcérés.

    Elle a indiqué que « quand les juges eux-mêmes demandent l’indépendance de la justice, cela veut dire que la justice n’est pas indépendante », rappelant au passage les différentes manifestations organisées par les avocats dans plusieurs régions du pays pour réclamer l’indépendance de la justice.

    Dans ce sens, elle a indiqué que « l’indépendance de la justice n’est pas un slogan, il y a des préalables », en expliquant que « la justice doit faire sa propre mue », à commencer par la révision de certaines dispositions de la Constitution qui « mettent la justice sous la tutelle du pouvoir exécutif », et « il faut aussi changer beaucoup de magistrats qui étaient directement concernés par l’exécution des instructions données par le pouvoir politique, notamment dans les affaires de corruption et les affaires de malversation », ce qui, selon elle, va prendre du temps.

    Mme. Assoul a par ailleurs appelé à « changer la politique pénale en Algérie, qui est basée sur la répression il faut aller vers une politique pénale basée sur la prévention et ensuite sur la réinsertion ».



    Évoquant le mouvement Mouwatana créé en 2018, elle a rappelé que 14 personnalités avaient envoyé une lettre à l’ancien président en juin 2018 pour lui dire qu’ « aller vers un cinquième mandat serait un désastre pour le pays. On avait proposé une alternative politique pour négocier et discuter avec le pouvoir en place ».

  • #2
    Elle a martelé qu’ « il n’y a pas de solution dans la Constitution. N’importe quel président qui viendrait avec cette Constitution, il va devenir totalitaire comme l’a été son prédécesseur »
    En effet...
    Il va falloir réduire de beaucoup les prérogatives du président.

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    • #3
      Cette dame a enfin trouvé le bon chemin, après un compagnonnage avec Sofiane Djilali, Benbitour... puis Ghediri.... elle dit haut et fort qu'il faudra une nouvelle constitution, ce qui l'honore... Les autres font dans les tartufferies et le replâtrage...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Ott

        le changement constitutionnel pourrait très bien être fait après les présidentielles. N'est-ce pas mieux ?
        Le peuple n'a qu'à voter pour celui qui s'engage à aller à une constituante, une fois élu. On pourrait même l'obliger à s'engager pour des réformes constitutionnelles précises.

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        • #5
          100/100 avec toi Bachi
          si l'on commence par la constitution,avant les élections,on n'est pas sortit de l'auberge,si on dépasse le seuil on serra dans un sable mouvant.

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          • #6
            Le risque c'est d'épuiser cette révolution sur une élection présidentielle qui va la dévitaliser et la diviser, avec un risque trop gros sur un candidat déjà préparé par le régime, Tebboune ou Benbitour, qui va dévitaliser les réformes de fond pour le démantèlement du système et faire du replâtrage. Une élection constituante n'a pas d'enjeux de pouvoir, et permettra une période de transition qui sera écourtée par la pression que mettrons les Algériens à leurs élus pour avoir ensuite une élection législative ou présidentielle selon la décision des élus sur un régime parlementaire ou présidentiel, voir semi présidentiel...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              c'est au peuple de choisir son président,dans le cas ou toutes les institutions des élections seront sous une autorité choisie par le peuple

              il ne faut pas devenir paranoïa,et dire a chaque nom que c'este une personne,préparée par le régime,car ce serait une suite sans fin.
              Dernière modification par ice berg, 26 juillet 2019, 19h48.

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              • #8
                Un président sans institutions démocratiques est un zaim en perdition, sous pression des militaires et sans capacité de faire quoi que ce soit face à l'état profond...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  ott
                  moi je dirais
                  un president sans pressions militaires est juste un cadre

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                  • #10
                    pourtant Boudiaf allah yerhamou n'avait ni le hirak,ni protecteur,il étaient entouré d'une mafia, les gens du fis et de fafa contre lui,mais il a commencer a faire et a dire ce que le peuple souhaiter,maintenant si le peuple choisit un poltron et un tricheur,il mérite son sort,ou bien il reprend son hirak.
                    le hirak c'est un long combat,la démocratie ne s'arrache pas on un tour de main.

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                    • #11
                      Un président sans institutions démocratiques est un zaim en perdition, sous pression des militaires et sans capacité de faire quoi que ce soit face à l'état profond...
                      Nous ne sommes plus au temps de bourourou qui donnait des orientations (même les plus idiotes) et qui était suivi au garde à vous et à la baguette enrobée de couplets révolutionnaires.

                      Un homme ou une femme seul(e) ne peut pas soutenir le pays, et encore moins dans la situation actuelle.

                      Il/elle va se faire bouffer comme un agneau par l'état profond mafieu.

                      Qui accepterait de faire le ou la boudiaf avec plusieurs boumaarafi dans le dos balle au canon ?

                      C'est ridicule.

                      On pourrait même avoir un assassinat-prétexte pour une prise de pouvoir directe par la mafia qui contrôle l'état major et donc l'ANP.
                      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                      • #12
                        On pourrait même avoir un assassinat-prétexte pour une prise de pouvoir directe par la mafia qui contrôle l'état major et donc l'ANP.

                        les gens qui assassinent son en prison

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                        • #13
                          Non, ils sont au pouvoir... et le passé de certains sera un jour dévoilé au grand jour...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            Ce pays mérite mieux que de jouer son avenir sur la personnalité lumineuse d'un seul homme, soit il president... on ne joue pas l'avenir du pays à la roulette Russe, encore plus dans une période aussi historique, avec des espoirs immenses qu'on n'a pas le droit de décevoir...
                            Dernière modification par ott, 27 juillet 2019, 08h27.
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              on ne fait pas d’omelettes sans casser les œufs,un président sans risque ça n'existe pas,alors pourquoi les gardes du corps et la valise pare balles.
                              un président,c'est comme un soldat en plein bataille
                              Dernière modification par ice berg, 26 juillet 2019, 20h46.

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