Annonce

Réduire
Aucune annonce.

IL EXIGE LE DÉPART PRÉALABLE DES SYMBOLES DU SYSTÈME AVANT TOUT DIALOGUE Le Hirak pose ses conditions

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • IL EXIGE LE DÉPART PRÉALABLE DES SYMBOLES DU SYSTÈME AVANT TOUT DIALOGUE Le Hirak pose ses conditions

    Les millions de manifestants qui ont occupé les rues du pays, hier, à l’occasion du 23e vendredi de mobilisation nationale contre le système politique, persistent et signent : aucun dialogue n’est accepté avant le départ du chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, et du gouvernement de Noureddine Bedoui. Malgré la chaleur suffocante, les manifestants ont tenu à honorer le rendez-vous hebdomadaire, le dernier du mois de juillet.
    Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Ni dialogue ni élection tant que les figures du système, notamment Bensalah et Bedoui, sont en place. Les marées humaines qui ont convergé dans l’après-midi vers le centre d’Alger l’ont réitéré, une nouvelle fois, haut et fort. Avec une détermination à fondre le fer, les manifestants ont lancé tout au long de la marche : «Pas de dialogue avec les bandes».
    Le rejet du dialogue est intervenu au lendemain de l’annonce de la composante du panel du dialogue, reçu jeudi au siège de la présidence de la République par le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
    S’ils ne sont pas contre le principe de dialogue, les manifestants refusent la présence des figures du système, dont le départ est exigé avant l’entame de toute démarche.
    Pour eux, les conditions posées par les membres du panel, à leur tête l’ancien président de l’APN, Karim Younès, sont juste des exigences légitimes et non des préalables au dialogue.
    Les préalables posés par le panel, selon Karim Younès, la libération de tous les détenus du mouvement populaire, le respect du caractère pacifique des manifestations par les forces de l’ordre, l’allègement du dispositif policier notamment dans la capitale lors des marches hebdomadaires, l’ouverture de tous les accès à Alger les vendredis, la libération du champ médiatique et le départ du gouvernement en place et son remplacement par un gouvernement de consensus, formé de technocrates non partisans.
    «Ces conditions sont justes des exigences. Quant aux préalables, le premier est le départ de Bensalah et de Bedoui», affirment plusieurs manifestants.
    «Le système veut imposer des négociations sur mesure pour se régénérer avec de nouveaux visages», lit-on, en outre, sur l’une des nombreuses pancartes brandies par les citoyens.
    Ces derniers ont ciblé le chef d’état-major de l’armée, réclamant l’instauration d’un État civil et non militaire, en criant «y en a marre des généraux».
    Les manifestants ont également réclamé une justice indépendante, la libération des détenus d’opinion, notamment le moudjahid Lakhdar Bouregaâ, en lançant des slogans contre les médias. Les chaînes de télévision sont systématiquement chassées par les manifestants qui les accusent de détournement des slogans du mouvement.
    Smaïl Lalmas s’explique
    Les manifestants, toujours déterminés, ont ciblé également les membres du panel du dialogue, à travers leurs slogans. Karim Younès a été critiqué pour avoir accepté la mission alors que Bensalah et Bedoui sont toujours en place.
    Smaïl Lalmas a été chahuté au niveau de la place du 1er-Mai. Interpellé par des manifestants sur sa participation au panel, alors qu’il y a quelques semaines, il critiquait ceux qui acceptent le dialogue avec Bensalah, les qualifiant même de «traitres». Il a expliqué qu’il tient toujours à la revendication du départ du gouvernement Bedoui et de Bensalah, insistant que l’Etat doit être civil et non militaire.«Mais en même temps, il faut qu’il y ait un dialogue.
    Il faut des solutions. Ceux qui disent qu’il n’y a pas de dialogue avec la bande… moi aussi je l’ai dit. Je ne vais pas dialoguer avec Bensalah ou avec le gouvernement. Je ne vais pas m’asseoir à la table du dialogue avec le FLN et le RND», a-t-il argué, entouré par plusieurs manifestants en colère.
    L’un d’eux lui lance : «Le fait d’accepter d’aller voir Bensalah est une trahison».
    Et à Lalmas de répondre : «L’équipe nationale a été accueillie par Bensalah. Sont-ils pour autant des traîtres ? Ceux qui sont partis négocier avec la France les Accords d’Evian sont-ils des traitres ? Moi, je suis parti (à la Présidence) pour poser des conditions. Lalmas d’hier est le même que celui d’aujourd’hui. Cette commission de dialogue qui sera faite avec la société va accompagner le Hirak. On n’a pas dit que le Hirak doit s’arrêter. Au contraire, il est notre force».
    La mobilisation d’hier confirme que la détermination de la population à imposer un changement radical du système politique est inébranlable.
    K. A.

    Des barrages plus souples à l'Est d'Alger
    Les entraves à la circulation routière n'ont pas été de mise hier sur le trançon routier Est. L'accès à la capitale s'est déroulé sans soucis pour les automobilistes et manifestants venus des régions avoisinantes. Même le traditionnel barrage des Bananiers, tant redouté par les conducteurs, a lâché relativement du lest à l'inverse des vendredis précédents où familles et manifestants subissaient pas moins de trente minutes d'attente avant de pouvoir se diriger vers Alger.
    R. N.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    IL EXIGE LE DÉPART PRÉALABLE DES SYMBOLES DU SYSTÈME AVANT TOUT DIALOGUE
    So stupid!
    Au lieu d'exiger la dissolution du FLN et du RND, les vraies sangsues de l'Algérie, harnou aala Bedoui et Bensalah.

    Puréééééeeee.

    Commentaire


    • #3
      Sur quelle base juridique, ils doivent exiger la dissolution de deux partis politiques?

      Commentaire


      • #4
        l’allègement du dispositif policier notamment dans la capitale lors des marches hebdomadaires,
        Aujourd'hui, pourtant c'est samedi , je n'arrivais pas à circuler à pieds convenablement tellement qu'il y avait tous ces fourgons encombrants de la police stationnés partout à Alger-centre , j'avais l'impression d'étouffer avec toute cette présence policière, jusqu'à quand ?, rendez-nous nos rues pour qu'on puisse marcher et respirer
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

        Commentaire


        • #5
          Aujourd'hui, pourtant c'est samedi , je n'arrivais pas à circuler à pieds convenablement tellement qu'il y avait tous ces fourgons encombrants de la police stationnés partout à Alger-centre

          acua
          lyoum c'est le hirak de la police

          Commentaire


          • #6
            Sur quelle base juridique, ils doivent exiger la dissolution de deux partis politiques?
            Sur la meme base juridique qu'ils exigent le départ de Bedoui et Bensalah.
            Comme si le Hirak se soucie de la loi.
            Mon commentaire etait plutot pour dénoncer l'absurdité de certaines revendications.

            Commentaire


            • #7
              Aucune chance que le Hirak impose ses conditions. Il a déjà obtenu la mise à l'écart de ceux qui gênaient l'armée (quelle ironie et manipulation). La foule l'a déjà compris à travers sa timidité à fustiger l'armée.

              Commentaire


              • #8
                Le départ de Bensalah et le gouvernement qu’il a nommé est justifié par la constitution. Les prérogatives de celui-ci sont définies et reconnues pour une période 90 jours. A l’expiration de ce délai, il est normal que le peuple ou une partie du peuple demande leur départ.
                A ce que je sache, ces deux partis agréés sont conformes à la loi et je n’y vois toujours pas de base juridique ou constitutionnelle qui justifierait qu’on exige leur dissolution.

                La stupidité n’est ce qu’on pense l’être mais le fait de le penser.
                Elli fhem yefahem khouh.

                Commentaire


                • #9
                  Sur la meme base juridique qu'ils exigent le départ de Bedoui et Bensalah.
                  Selon la constitution Bensalah président par intérim avait pour mission organiser des élections dans un délai maximal de 90 jours

                  Bensalah n'a pas pu organiser cette élection car le peuple ne lui a pas permis.
                  Politiquement il est rejeté par le peuple et constitutionnellement sa mission est terminée il doit rentrer chez lui.
                  Des gens illégitimes ont improvisé un avis constitutionnel (une innovation, une Bid3a) pour proroger un mandat illégitime.

                  De quel droit, le peuple ne leur a pas donné de mandat de le faire, le peuple veut que le pouvoir lui revienne.
                  Bensallah est un usurpateur il en est de même de Bedoui, toutes les décisions qu'ils prennent sont illégitimes.
                  Gaid Salah le pouvoir de fait n'a aucun mandat du peuple pour prendre les décisions qu'il prend à l'encontre de la volonté du peuple.


                  Le peuple s'est à travers le hirak exprimé 22 fois pour dire clairement ce qu'il veut Yetna7aw Ga3, nouvelle république.
                  Tous les pays de la planète sont passés par une période de transition mais nous on a des autistes qui font semblant de ne pas comprendre ou des 7mirs qui n’arrêtent pas de philosopher pour au final crever de faim.
                  C'est juste une question de bon sens on ne confie pas sa maison à un voleur qui vous a volé pendant 57 ans.

                  Dernière modification par babeloued, 29 juillet 2019, 00h14.

                  Commentaire


                  • #10
                    Stupidité couplée a la mauvaise foi.
                    Ces revendications predatent l'expiration du delai de 90 jours et ceux qui sont derriere s'en fichent de la constitution ou la legalité et s'en fichent encore plus du peuple et de ses interets.
                    C'est clair comme l'eau de roche, mais seulement pour ceux qui sont dotés de discernement.

                    Commentaire


                    • #11
                      Stupidité couplée a la mauvaise foi.
                      Ces revendications predatent l'expiration du delai de 90 jours et ceux qui sont derriere s'en fichent de la constitution ou la legalité et s'en fichent encore plus du peuple et de ses interets.
                      C'est clair comme l'eau de roche, mais seulement pour ceux qui sont dotés de discernement.

                      Hada wech helbet el bagra

                      La stupidité et l'arrogance c'est de prendre le peuple pour un idiot manipulable à souhait.



                      Bouteflika et sa issaba (dont fait partie le Gaid) ont annulé l’élection chose anticonstitutionnelle depuis cette date on est sortie de la constitution.
                      Comme j'ai dit un enfant comprend qu'on ne confie pas sa maison à quelqu'un qui vous a volé pendant 57 ans.

                      Commentaire


                      • #12
                        Si nous ne sommes plus dans le cadre de la constitution alors nous avons tous perdu le status d'un citoyen et par conséquent les droits et les devoirs ne sont plus définit. C'est la lois de la jungle donc.

                        Commentaire


                        • #13
                          C'est la lois de la jungle donc.
                          Ce serait donc la guerre civile où chacun va brûler un peu de ce qu'il reste de ce pays ?

                          Qui est responsable de ce fiasco ?
                          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                          Commentaire


                          • #14
                            Citation:
                            IL EXIGE LE DÉPART PRÉALABLE DES SYMBOLES DU SYSTÈME AVANT TOUT DIALOGUE
                            So stupid!
                            Au lieu d'exiger la dissolution du FLN et du RND, les vraies sangsues de l'Algérie, harnou aala Bedoui et Bensalah.

                            Puréééééeeee.
                            Le comble, c'est quelqu'un qui défend les détenteurs du pouvoir qui tente, avec des mots comme "stupid", de dicter au hirak ses revendications … allah idjib!

                            Si nous ne sommes plus dans le cadre de la constitution alors nous avons tous perdu le status d'un citoyen et par conséquent les droits et les devoirs ne sont plus définit. C'est la lois de la jungle donc.
                            chouf el3ilm win ewsal !!
                            Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

                            Commentaire


                            • #15
                              Encore une fois, ce n'est pas parce qu'on crie plus fort qu'on est puissant et certainement pas en traitant les autres de stupides qu'on les plus intelligents.
                              Revenons au sujet que tu as évoqué: Le peuple (Hirak / Manifestants) exige la dissolution des deux partis FLN et RND (d'ailleurs je me pose la question pourquoi les autres partis de la coalition présidentielle n'ont pas été cités?) et la question qui en a découlé: Quelle est la base juridique et constitutionnelle de cette revendication?

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X