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La meilleure arme de l'Iran dans la nouvelle guerre des pétroliers contre les Etats-Unis et le Royaume-Uni ressemble de plus en plus à un raté
Alex Lockie 22 juillet 2019, 20:22
L’Iran a engagé une confrontation avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais son arme principale dans sa lutte contre l’Occident pourrait être un raté total, a déclaré lundi le secrétaire américain à l’Energie, Rick Perry.
Perry a déclaré que l'Iran ne pourrait pas augmenter autant le prix du pétrole, même s'il était capable de fermer un passage clé pour les pétroliers hors du Moyen-Orient.
Les analystes du secteur ont déclaré que l’ancienne façon de penser le prix du pétrole en tant que variable indirecte des tensions au Moyen-Orient était peut-être morte et qu’une sorte d’ouragan dans le golfe du Mexique pourrait frapper les États-Unis plus durement que l’action militaire iranienne.
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L'Iran s'est engagé dans un bras de fer avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais son arme principale dans sa lutte contre l'Occident pourrait bien être un raté total, a déclaré lundi un haut responsable de l'administration Trump.
Depuis que les États-Unis se sont retirés du Plan d’action global commun, mieux connu sous le nom d’accord sur le nucléaire iranien, Téhéran - la capitale du pays - a vu son économie et sa monnaie s’effondrer .
La meilleure arme de l'Iran contre les États-Unis dans ce combat ne sera pas ses forces navales, qui sont principalement des petits bateaux affrontant des navires marchands non armés. Plusieurs experts ont déclaré à Business Insider que l' Iran ne représente pas une menace sérieuse pour la marine américaine ou l'armée .
Au lieu de cela, l’Iran s’appuie sur sa capacité à augmenter les prix mondiaux du pétrole et à faire sentir à l’Occident la pression que de nombreux Iraniens ont appris à connaître sous les sanctions sévères imposées par les États-Unis.
Mais selon le secrétaire américain à l'Énergie, Rick Perry, cette arme est un raté.
"Je suis inquiet à ce sujet", a déclaré Perry lundi, évoquant une légère hausse de 2% du prix du pétrole après la capture du navire britannique vendredi. "Mais nous nous trouvons dans une situation complètement différente de celle que nous étions il y a dix ans."
"Les nouveaux fournisseurs devraient contribuer à maintenir un approvisionnement constant en carburant, qu'il s'agisse de pétrole brut, de gaz naturel ou d'autres produits secondaires. Je pense que le marché sera moins déplacé lorsqu'un événement comme celui-ci se produit", a-t-il ajouté.
"Les Iraniens auront plus de difficultés à influencer le marché qu'ils ne l'auraient fait il y a 10 ans", a déclaré Perry.
Combat de tankers
Dans les années 1980, les États-Unis ont mené une guerre contre les pétroliers dans le détroit d'Ormuz, car le monde dépendait désespérément de la libre circulation du pétrole dans cette région. Trente ans plus tard, les États-Unis sont le premier producteur mondial d'hydrocarbures et s'approvisionnent en grande partie dans le golfe du Mexique, et non dans le golfe d'Oman.
L’Iran a suspendu l’accord jusqu’à récemment, quand il a décidé d’enrichir de l’uranium, mais lui a demandé de bénéficier de l’allègement des sanctions promis par les États-Unis et d’autres pays en 2015.
Sans l'afflux d'argent attendu par l'Iran, le pays s'est retourné vers la violence, menaçant de fermer les navires dans le détroit d'Ormuz, une minuscule étendue d'eau entre l'Iran et Oman, où transitent 20% des réserves mondiales de pétrole.
Premièrement, l'Iran a menacé de mots. Puis les navires ont commencé à être minés . Puis les pétroliers ont commencé à se faire harceler par des navires iraniens. À présent, un drone américain a été abattu et un pétrolier appartenant au Royaume-Uni a été enlevé , son équipage international étant détenu en Iran.
Le Royaume-Uni a appelé lundi à une coalition européenne de navires pour protéger les pétroliers dans cette voie navigable vitale, et les États - Unis ont également appelé à une coopération internationale dans le contrôle des eaux en Iran.
Baromètre cassé
initié des marchés des prix du pétroleMarchés Insider
"Ce que je trouve étonnant, c'est que le pétrole est devenu un baromètre brisé du conflit au Moyen-Orient", a déclaré Helima Croft, responsable de la stratégie mondiale pour les produits de base à RBC. "Il y a quelques années, vous pouviez presque juger de la gravité de la crise sécuritaire à cause du prix du pétrole."
Mais aujourd'hui, avec des tensions sans précédent entre les Etats-Unis et l'Iran, le pétrole n'a pas beaucoup augmenté. Contrairement aux années 70 et 80, lorsque le prix du pétrole est devenu une force politique puissante parce que les consommateurs américains ont directement ressenti la tension à la pompe, il s'agit en grande partie d'un non-sujet.
Un groupe d'analystes a déclaré que des ouragans pourraient frapper les réserves de pétrole des États-Unis aussi fort que l'Iran.
"Sur l'approvisionnement, les perturbations des approvisionnements en gaz et en pétrole dans le golfe du Mexique pourraient rivaliser avec celles du détroit d'Ormuz dans le golfe Persique. Les États-Unis devenant le plus grand exportateur d'hydrocarbures, la saison des ouragans devrait réaffirmer ses effets sur la prix du gaz ", ont écrit les analystes de Citigroup dans un communiqué en fin de semaine.
Les tensions américano-iraniennes qui se propagent représentent l'échec d'une initiative diplomatique et de certaines tragédies humaines, notamment le sort de l'équipage du navire britannique saisi , et les 17 Iraniens que Téhéran a menacés de mort pour espionnage pour le compte des États-Unis, ont pas encore frappé les États-Unis où ça fait mal.
Alex Lockie 22 juillet 2019, 20:22
L’Iran a engagé une confrontation avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais son arme principale dans sa lutte contre l’Occident pourrait être un raté total, a déclaré lundi le secrétaire américain à l’Energie, Rick Perry.
Perry a déclaré que l'Iran ne pourrait pas augmenter autant le prix du pétrole, même s'il était capable de fermer un passage clé pour les pétroliers hors du Moyen-Orient.
Les analystes du secteur ont déclaré que l’ancienne façon de penser le prix du pétrole en tant que variable indirecte des tensions au Moyen-Orient était peut-être morte et qu’une sorte d’ouragan dans le golfe du Mexique pourrait frapper les États-Unis plus durement que l’action militaire iranienne.
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L'Iran s'est engagé dans un bras de fer avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais son arme principale dans sa lutte contre l'Occident pourrait bien être un raté total, a déclaré lundi un haut responsable de l'administration Trump.
Depuis que les États-Unis se sont retirés du Plan d’action global commun, mieux connu sous le nom d’accord sur le nucléaire iranien, Téhéran - la capitale du pays - a vu son économie et sa monnaie s’effondrer .
La meilleure arme de l'Iran contre les États-Unis dans ce combat ne sera pas ses forces navales, qui sont principalement des petits bateaux affrontant des navires marchands non armés. Plusieurs experts ont déclaré à Business Insider que l' Iran ne représente pas une menace sérieuse pour la marine américaine ou l'armée .
Au lieu de cela, l’Iran s’appuie sur sa capacité à augmenter les prix mondiaux du pétrole et à faire sentir à l’Occident la pression que de nombreux Iraniens ont appris à connaître sous les sanctions sévères imposées par les États-Unis.
Mais selon le secrétaire américain à l'Énergie, Rick Perry, cette arme est un raté.
"Je suis inquiet à ce sujet", a déclaré Perry lundi, évoquant une légère hausse de 2% du prix du pétrole après la capture du navire britannique vendredi. "Mais nous nous trouvons dans une situation complètement différente de celle que nous étions il y a dix ans."
"Les nouveaux fournisseurs devraient contribuer à maintenir un approvisionnement constant en carburant, qu'il s'agisse de pétrole brut, de gaz naturel ou d'autres produits secondaires. Je pense que le marché sera moins déplacé lorsqu'un événement comme celui-ci se produit", a-t-il ajouté.
"Les Iraniens auront plus de difficultés à influencer le marché qu'ils ne l'auraient fait il y a 10 ans", a déclaré Perry.
Combat de tankers
Dans les années 1980, les États-Unis ont mené une guerre contre les pétroliers dans le détroit d'Ormuz, car le monde dépendait désespérément de la libre circulation du pétrole dans cette région. Trente ans plus tard, les États-Unis sont le premier producteur mondial d'hydrocarbures et s'approvisionnent en grande partie dans le golfe du Mexique, et non dans le golfe d'Oman.
L’Iran a suspendu l’accord jusqu’à récemment, quand il a décidé d’enrichir de l’uranium, mais lui a demandé de bénéficier de l’allègement des sanctions promis par les États-Unis et d’autres pays en 2015.
Sans l'afflux d'argent attendu par l'Iran, le pays s'est retourné vers la violence, menaçant de fermer les navires dans le détroit d'Ormuz, une minuscule étendue d'eau entre l'Iran et Oman, où transitent 20% des réserves mondiales de pétrole.
Premièrement, l'Iran a menacé de mots. Puis les navires ont commencé à être minés . Puis les pétroliers ont commencé à se faire harceler par des navires iraniens. À présent, un drone américain a été abattu et un pétrolier appartenant au Royaume-Uni a été enlevé , son équipage international étant détenu en Iran.
Le Royaume-Uni a appelé lundi à une coalition européenne de navires pour protéger les pétroliers dans cette voie navigable vitale, et les États - Unis ont également appelé à une coopération internationale dans le contrôle des eaux en Iran.
Baromètre cassé
initié des marchés des prix du pétroleMarchés Insider
"Ce que je trouve étonnant, c'est que le pétrole est devenu un baromètre brisé du conflit au Moyen-Orient", a déclaré Helima Croft, responsable de la stratégie mondiale pour les produits de base à RBC. "Il y a quelques années, vous pouviez presque juger de la gravité de la crise sécuritaire à cause du prix du pétrole."
Mais aujourd'hui, avec des tensions sans précédent entre les Etats-Unis et l'Iran, le pétrole n'a pas beaucoup augmenté. Contrairement aux années 70 et 80, lorsque le prix du pétrole est devenu une force politique puissante parce que les consommateurs américains ont directement ressenti la tension à la pompe, il s'agit en grande partie d'un non-sujet.
Un groupe d'analystes a déclaré que des ouragans pourraient frapper les réserves de pétrole des États-Unis aussi fort que l'Iran.
"Sur l'approvisionnement, les perturbations des approvisionnements en gaz et en pétrole dans le golfe du Mexique pourraient rivaliser avec celles du détroit d'Ormuz dans le golfe Persique. Les États-Unis devenant le plus grand exportateur d'hydrocarbures, la saison des ouragans devrait réaffirmer ses effets sur la prix du gaz ", ont écrit les analystes de Citigroup dans un communiqué en fin de semaine.
Les tensions américano-iraniennes qui se propagent représentent l'échec d'une initiative diplomatique et de certaines tragédies humaines, notamment le sort de l'équipage du navire britannique saisi , et les 17 Iraniens que Téhéran a menacés de mort pour espionnage pour le compte des États-Unis, ont pas encore frappé les États-Unis où ça fait mal.