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L’Algérie soutient le projet Africom

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    Bedjaoui l’a affirmé à Washington

    L’Algérie soutient le projet Africom

    Le ministre des Affaires étrangères a évoqué les changements opérés en Algérie après la sanglante décennie noire.

    Lors de son intervention dans une conférence-débat intitulée : «Les relations algéro-américaines et les questions internationales», Mohamed Bedjaoui est revenu sur les positions et la perception des autorités algériennes sur certaines questions relatives à l’actualité nationale et internationale. Le ministre des Affaires étrangères a évoqué les changements opérés en Algérie après la sanglante décennie noire : «Cet horrible souvenir est désormais derrière nous. L’Algérie édifie maintenant une société démocratique, moderne, juste et ouverte sur le monde avec un lancement, au niveau interne, des réformes majeures dans les domaines politiques et économiques visant à consolider l’Etat de droit, la bonne gouvernance, les valeurs démocratiques et l’économie de marché».

    Il a également évoqué l’importance du processus de réconciliation nationale et l’ambitieux programme de développement économique et social qui mènera le pays vers un développement équilibré, stable et durable. Sur le plan des relations bilatérales, et plus particulièrement concernant les relations algéro-américaines, M. Bedjaoui a rappelé le développement remarquable des relations, ces dernières années, entre les deux pays et dans tous les domaines. «Les Etats-Unis sont devenus le premier partenaire économique de notre pays. L’Algérie est aussi le second fournisseur du marché américain, surtout pour ses besoins en GNL et produits pétroliers. (...) «Nos relations commerciales, nos relations économiques sont riches et mutuellement avantageuses. Notre coopération touche plusieurs secteurs, entre autres ceux de l’éducation, la santé, l’habitat, l’agriculture, et les secteurs politique, diplomatique, sécuritaire et militaire. Nos relations évoluent de façon satisfaisante».

    M. Bedjaoui a évoqué les préoccupations communes des deux pays. Il citera la sécurité et la lutte contre le terrorisme, surtout en Méditerranée, au Sahel et en Afrique. Sur la menace terroriste, Bedjaoui précisera : «Nous restons vigilants. L’Algérie accueillera favorablement la décision américaine d’installer prochainement un commandement militaire américain unifié en Afrique. Notre pays s’intéresse à toute idée et initiative qui vont dans le sens d’un renforcement et de l’amélioration de nos relations de coopération, d’échanges et de partenariat».

    Concernant le soutien de l’Algérie sur le plan régional et international, Bedjaoui dira que la préoccupation majeure des autorités est de contribuer à instaurer et renforcer la stabilité, la paix et la sécurité dans notre région et dans le reste du monde. Le Maghreb, le Bassin méditerranéen, l’Afrique et le monde arabe restent les centres d’intérêt prioritaires, en plus de la lutte contre le terrorisme et les fléaux sociaux. Ce travail est assuré, dira le ministre, en étroite collaboration des Nations Unies, l’Union africaine, la Ligue arabe, l’Otan et des pays comme les Etats-Unis, des Etats arabes, africains ou européens.

    M. Bedjaoui n’a pas manqué de réitérer la position de l’Algérie vis-à-vis du dossier brûlant du Sahara occidental, qui sera examiné en avril prochain par le Conseil de sécurité. Il s’agit, selon lui, d’un problème de décolonisation déjà pris en charge, dès 1974, par les instances internationales, dont l’ONU et la Cour internationale de justice et qui a fait l’objet de négociations entre les deux belligérants que sont le Maroc et le Front Polisario, négociations sanctionnées par un programme de paix, des accords signés à Houston (USA), un plan de paix proposé par l’ancien secrétaire d’Etat américain, James Baker et plusieurs autres résolutions pertinentes des Nations unies militant pour l’organisation d’un processus d’autodétermination.

    «Nous soutenons la légalité internationale. Nous rejetons toute décision unilatérale. Nous sommes contre la politique du «j’y suis j’y reste» que cherche à imposer le Maroc en prônant un prétendu plan d’autonomie dont on ignore encore les grandes lignes», a répondu le ministre, faisant valoir qu’il revient au peuple sahraoui de se prononcer sur son avenir.

    A noter que M. Béjaoui a effectué ce week-end une tournée aux Etats-Unis où il a eu des entretiens avec la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, avant d’entamer une tournée au Proche et Moyen-Orient.

    Nouria B.
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

  • #2
    L’Algérie accueillera favorablement la décision américaine d’installer prochainement un commandement militaire américain unifié en Afrique.

    un soutien ferme , mais pas en Algérie !
    Mr NOUBAT

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