J’ai appris par un collègue que mon nom est cité dans une déclaration comme sollicité pour intégrer le panel en vue de contribuer à une sortie de crise.
De ce fait, au-delà de mon étonnement je me dois en toute humilité articuler mon plaidoyer qui permettra à chacun de comprendre le sens de ma démarche et ce faisant le bien-fondé des propositions préalables que je fais.
Depuis le début de la Révolution tranquille du 22 février 2019, j’ai contribué en tant que scientifique, honnête courtier de la réalité, à éclairer du mieux que j’ai pu la réalité des enjeux. Naïvement je pensais comme tout un chacun que l’ancien président pourrait laisser une transition nette en appelant à une nouvelle équipe et non pas à la reconduction des anciennes méthodes.
Au fil des vendredis, on ne peut pas nier que l’euphorie du départ partagé par tout un peuple, son armée et sa police a fait place à une atmosphère d’incompréhension et de prémices de colère. L’armée, gardienne de la sécurité du pays, a accompagné au départ les doléances des algériennes et des Algériens mais du fait de l’absence d’interlocuteurs, le dialogue semble en panne.
Certes depuis le mois de juin, nous avons des initiatives louables de contribution au dialogue. En gros toutes les sphères dialoguistes – dont on a peine à cerner les contours – sont d’accord sur la nécessité de l’apaisement par la libération des détenus – ce serait de mon point de vue, un premier pas vers une atmosphère propice au dialogue
Nous ne sommes pas pour autant sortis de l’ornière. Je rappelle que toutes mes interventions à travers la presse et les médias lourds ont surtout porté sur la nécessité de nous mettre rapidement au travail car l’Algérie est dans une situation délicate et la situation ne sera que plus difficile, à la fois sur le plan social sur le plan même de cette lutte tranquille pour un meilleur avenir pour les jeunes car la lassitude de « ne rien voir venir » de concret peut se transformer en colère.
De plus un élément important de la problématique est que nous ne sommes pas seuls à décider de nous-même. Tous les regards extérieurs sont braqués sur nous. Chaqmue partie faisant malheureusement ce qu’il faut pour maintenir indirectement son hégémonie. Plus nous tardons, plus nous serons vulnérables !
Comme tout un chacun j’étais de ceux qui disaient par colère « Ga3e Itnahaoue », mais une analyse objective de la situation m’amène à dire que si la superstructure de l’État fonctionne encore c’est grâce aux fonctionnaires qui ont fonctionné il serait donc hasardeux dans un premier temps de tout raser.
Je pense que celles et ceux qui maximalisent les revendications devraient mesurer les conséquences du jusqu’au-boutisme.
Par ailleurs, les choses étant ce qu’elles sont et me dit-on il ne faut pas sortir de la Constitution, soit le président, qui représente l’État, ne devrait pas interférer dans tout ce qui va se dérouler pour arriver aux élections.
Par contre, il me paraît important si on veut aller dans le sens de l’apaisement que le gouvernement actuel reliquat de l’ancien système malgré la présence en son sein de quelques individualités intègre soit remplacé dans les meilleurs délais par un gouvernement de technocrates qui aura à cœur d’assainir le fichier électoral, prendre les dispositions les plus contraignantes et rapides pour des élections propres transparentes.
De plus ce gouvernement aura la charge de la remise en marche de l’État en évitant les actions de temps longs qui demandent de la maturité de la sérénité qui serait du strict ressort du nouveau président sera élu démocratiquement.
De ce fait, au-delà de mon étonnement je me dois en toute humilité articuler mon plaidoyer qui permettra à chacun de comprendre le sens de ma démarche et ce faisant le bien-fondé des propositions préalables que je fais.
Depuis le début de la Révolution tranquille du 22 février 2019, j’ai contribué en tant que scientifique, honnête courtier de la réalité, à éclairer du mieux que j’ai pu la réalité des enjeux. Naïvement je pensais comme tout un chacun que l’ancien président pourrait laisser une transition nette en appelant à une nouvelle équipe et non pas à la reconduction des anciennes méthodes.
Au fil des vendredis, on ne peut pas nier que l’euphorie du départ partagé par tout un peuple, son armée et sa police a fait place à une atmosphère d’incompréhension et de prémices de colère. L’armée, gardienne de la sécurité du pays, a accompagné au départ les doléances des algériennes et des Algériens mais du fait de l’absence d’interlocuteurs, le dialogue semble en panne.
Certes depuis le mois de juin, nous avons des initiatives louables de contribution au dialogue. En gros toutes les sphères dialoguistes – dont on a peine à cerner les contours – sont d’accord sur la nécessité de l’apaisement par la libération des détenus – ce serait de mon point de vue, un premier pas vers une atmosphère propice au dialogue
Nous ne sommes pas pour autant sortis de l’ornière. Je rappelle que toutes mes interventions à travers la presse et les médias lourds ont surtout porté sur la nécessité de nous mettre rapidement au travail car l’Algérie est dans une situation délicate et la situation ne sera que plus difficile, à la fois sur le plan social sur le plan même de cette lutte tranquille pour un meilleur avenir pour les jeunes car la lassitude de « ne rien voir venir » de concret peut se transformer en colère.
De plus un élément important de la problématique est que nous ne sommes pas seuls à décider de nous-même. Tous les regards extérieurs sont braqués sur nous. Chaqmue partie faisant malheureusement ce qu’il faut pour maintenir indirectement son hégémonie. Plus nous tardons, plus nous serons vulnérables !
Comme tout un chacun j’étais de ceux qui disaient par colère « Ga3e Itnahaoue », mais une analyse objective de la situation m’amène à dire que si la superstructure de l’État fonctionne encore c’est grâce aux fonctionnaires qui ont fonctionné il serait donc hasardeux dans un premier temps de tout raser.
Je pense que celles et ceux qui maximalisent les revendications devraient mesurer les conséquences du jusqu’au-boutisme.
Par ailleurs, les choses étant ce qu’elles sont et me dit-on il ne faut pas sortir de la Constitution, soit le président, qui représente l’État, ne devrait pas interférer dans tout ce qui va se dérouler pour arriver aux élections.
Par contre, il me paraît important si on veut aller dans le sens de l’apaisement que le gouvernement actuel reliquat de l’ancien système malgré la présence en son sein de quelques individualités intègre soit remplacé dans les meilleurs délais par un gouvernement de technocrates qui aura à cœur d’assainir le fichier électoral, prendre les dispositions les plus contraignantes et rapides pour des élections propres transparentes.
De plus ce gouvernement aura la charge de la remise en marche de l’État en évitant les actions de temps longs qui demandent de la maturité de la sérénité qui serait du strict ressort du nouveau président sera élu démocratiquement.
Commentaire